Juste une Trace

ARTESKOR ORKESTRA

ARTESKOR ORKESTRA

Arteskor Orkestra est un grand ensemble jazz avec une esthétique empruntant au courant «impressionniste» de la musique savante française du début du XXè siècle (Debussy, Ravel). Les compositions originales sont de Laurent Bonnot.

Dix musiciens exceptionnels sont réunis pour offrir une musique savante, contemporaine et résolument accessible pour tous.

Voici les biographies de Sylvaine Hélary (flûtes), Balthazar Naturel (hautbois, cor Anglais), Stéphane Guillaume (saxophone soprano, saxophone ténor), Élodie Pasquier (clarinette), Maxime Berton (clarinette basse, saxophone baryton), Armand Dubois-Gourut (cor), Corentin Billet (cor), Manuel Rocheman (piano), Laurent Bonnot (basse acoustique) et Louis Moutin (batterie).

Laurent Bonnot – compositions, basse acoustique
Laurent Bonnot est un bassiste et compositeur français originaire de Bourgogne et fils d’accordéoniste. Imprégné de musiques traditionnelles, il apprend le violon à 6 ans puis s’initie aux musiques classiques et à la pratique de la guitare.
Diplômé du Conservatoire de Dijon, titulaire d’un Master en Musicologie, il s’intéresse aussi aux musiques latines et aux techniques d’arrangement pour Big Band. Basé à Paris, il étudie au CIM puis au Centre des Musiques Didier Lockwood.
Il joue principalement de la basse et participe volontairement à des projets musicaux variés y compris en pop-rock, ce qui lui permet de beaucoup tourner.
Il produit son premier album « The Time of Monsters » en 2015 où se côtoient des grands noms du jazz (Dave Liebman, Emmanuel Bex) et des musiciens reconnus de la scène française (Raphaële Atlan, Romain Pilon, David Venitucci, Anthony Jambon). Dans son deuxième album « Hermit’s Dream » (2016), la liberté est de mise et la basse parle d’égal à égal avec la guitare de Serge Lazarevitch, les clarinettes de Laurent Dehors et la voix ou le bugle de Médéric Collignon. Son troisième album «Black Lion» (2018) est enregistré en sextet avec Manu Codjia, Pierre de Bethmann, Sylvain Beuf, Pierrick Pédron et Franck Agulhon. En décembre 2019, Laurent Bonnot enregistre «Songs for Oscar» en quartet avec le grand pianiste américain Marc Copland, le batteur espagnol Ramon Lopez et le tromboniste bulgare Gueorgui Kornazov. Il propose l’enregistrement à Paul Bessone. L’album sort en digital dès le mois de juin 2020. Une édition limitée (CD digipack) sort en septembre 2020.

Elodie Pasquier – clarinette
Elodie Pasquier est actuellement compositrice et leader de «Mona» ainsi que de
« Elodie Pasquier Solo ». « Deux places », duo aux côtés de Gilles Coronado, prend également une place importante dans sa vie artistique.
Nous pouvons la retrouver au sein du «Danzàs» de Jean-Marie Machado, le spectacle « L’Amour Sorcier », « La Compagnie des Musiques à Ouïr », « Mad Mapple » de Séverine Morfin, le trio du violoniste Clément Janinet (aux côtés de Bruno Ducret).
Ses diverses formations lui ont permis de se produire dans de nombreux festivals et sur des scènes internationales tels que Jazz in Arles, le Théâtre de Mexico (Mexique), Vive le Jazz (Cologne, Allemagne), Festival d’Arkangelsk (Russie), Teehaus (Berlin), Jazzit (Salzburg), l’Opéra de Massy, Jazz à Vienne (Club de Minuit), La Dynamo (Pantin), Rhino Jazz Festival (Saint Chamond), Jazzèbre (Perpignan), Du Bleu en Hiver (Tulle), le Théâtre de Bourg-en- Bresse, Jazz à Couches, Nevers Jazz Festival, Jazz à Tours, Crest Jazz Vocal, Eclats d’Emails (Limoges),Marché Gare (Lyon), Château Rouge (Annemasse), Quai des Arts (Rumilly), Biennale de Jazz au Perreux sur Marne, Jazz au Moulin (Olivet). Elle a notamment été amenée à jouer en première partie de Carla Bley, Tigran Hamasyan, Louis Sclavis, Jim Black, Nasheet Waits, Avishaï Cohen…

Sylvaine Hélary – flûtes
Bénéficiant d’une solide formation classique, ayant plongé dans les vertiges de l’improvisation auprès de Bernard Lubat, cette flûtiste fait partie de ces solistes qui établissent un lien naturel entre la musique contemporaine, le jazz et divers courants de musique nouvelle. Sa curiosité la conduit vers des projets souvent pluridisciplinaires, tels que Printemps, et des travaux transversaux (Panoptiques avec Valérie Dassonville, le Théâtre du Menteur à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis).
Elle a fait partie du Surnatural Orchestra pendant dix ans. Elle joue avec Noémi Boutin (duo Myssil, les spectacles jeune public Entre Chou et Loup et La Tête à l’Envers), intègre le sextet de Marc Ducret (Chroniques de la Mer Gelée), le septet « Anabasis » de Dominique Pifarély, a joué dans le quintet de Didier Levallet (Voix Croisées), le tentet d’Ève Risser (White Desert Orchestra) ou encore La Vapeur au-dessus du riz d’Alexandra Grimal.
Elle a été conviée plus récemment à faire partie du quintet Orca Noise Unit de Jozef Dumoulin et fera partie de la prochaine création d’Aquaserge Orchestra autour de la musique contemporaine.
Elle collabore avec de nombreux musiciens tels que Steve Coleman, Dominique A, Fantazio, Robin Fincker, Théo Ceccaldi, Sylvain Rifflet, Nicole Mitchell, Edward Perraud, l’ONJ, Régis Huby, et participe à des projets d’échanges avec la scène de New York (Kris Davis, Matt Mitchell, Tim Berne, Dan Weiss, Ingrid Laubrock, Tom Rainey) et de Chicago (The Sync, programme d’échange The Bridge, avec Ève Risser, Mike Reed, Fred Lonberg-Holm).
Elle réalise ses rêves d’écriture et de composition au sein de son quartet acoustique Spring Roll (Antonin Rayon, Hugues Mayot, Bruno Chevillon), de The Edge of Memories (Lynn Cassiers, Anne Paloméres) et de son quartet Glowing Life (Antonin Rayon, Benjamin Glibert, Christophe Lavergne).
Sylvaine Hélary a notamment été désignée musicienne française de l’année 2018 par l’équipe de rédaction du journal Jazz Magazine.

Armand Dubois-Gourut – cor
Armand Dubois a fait ses études à la Haute Ecole de Musique de Genève dans la classe de Bruno Schneider où il obtient en 2014 un Master of Arts orientation orchestre en interprétation musicale.
Il joue dans divers orchestres tels que l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de Bretagne, de l’Opéra de Tours, l’Orchestre régional de Normandie, l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre Français des Jeunes sous la direction entre autres de chefs d’orchestre tels que Kazuki Yamada, Michel Corboz, Alberto Zedda, Neeme Järvi, Léon Fleischer. Finaliste aux concours de cor solo à l’Orchestre national de Lyon, de Montpellier, de Tours ainsi qu’à l’Orchestre de la Suisse Romande en Diplôma Advanced Studies, il a été premier cor à l’Orchestre des Lauréats du CNSMDP.
Il participe à la création de l’ensemble « La Fresque » qui a pour ambition de promouvoir le répertoire de
musique de chambre pour instruments à vents. Musicien éclectique, il a joué au cor naturel dans l’Orchestre de la grande Ecurie et la Chambre du Roy de Jean Claude Malgoire.
En même temps, passionné de jazz, il suit l’enseignement de Denis Leloup car il a le désir d’émanciper le cor dans ce domaine. Après avoir participé à la création du groupe Horn Project, il se produit dans plusieurs formations telles que Greenwich Session de Luigi Grasso, le Paris Jazz Horn, le Mallet HornJazz band avec Arkady Schilkloper et avec l’Ensemble Hervé Sellin All Stars et des musiciens de renom Claude Egéa, André Villegé, Hervé Sellin, Rick Margitza, Pierrick Pedron et le Gilles Naturel Octet.
Il est présent dans plusieurs festivals en France et à l’étranger : à l’ECB Brass festival de Belgique à Mons, au festival Brass Open de Lesquin, au San Andreu Jazz Festival à Barcelone, au festival de jazz sur Seine au Duc des Lombards, au Jazz Magazine Festival au Trianon, au festival Radio France en Occitanie, au festival de Bourg en Bresse, au festival des vents en Avignon, au 46ème symposium de la International Horn Society à Londres, au festival Wolfijazz de Strasbourg, au festival Detours de Cors en France, au festival de cuivres à Genève, aux rencontres internationales de cor à Lisieux.

Corentin Billet – cor
Corentin Billet commence le cor à l’âge de 7 ans à l’école de musique de Roncq, sa ville natale.
Plusieurs années plus tard, il entre dans les conservatoires de Tourcoing et de Gennevilliers. Depuis 2012, il poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe d’André Cazalet et Jérôme Rouillard.
Il intègre l’orchestre Pasdeloup en janvier 2015 juste avant d’obtenir son Diplôme National Supérieur Professionnel de Musique. Passionné d’orchestre, il participera à l’Orchestre Français des Jeunes en 2013 et 2014 sous la direction de Dennis Russell Davies ainsi qu’à l’Orchestre des Jeunes d’Espagne en 2015 sous la direction de Lorenzo Viotti. Il est aussi régulièrement appelé dans différents orchestres comme
l’Orchestre National de l’Opéra de Paris, l’Orchestre du Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, l’Orchestre National de Lille, l’Opéra Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, l’Ensemble Orchestral Régional de Basse-Normandie et l’Orchestre Lamoureux.

Maxime Berton – clarinette basse, saxophone baryton
Maxime Berton est né en 1988, il apprend le saxophone à l’âge de neuf ans. Il étudie au CIAM à Bordeaux et au Conservatoire d’Agen où il obtient son Diplôme D’études Musicales (DEM) de Jazz en 2006. C’est au Centre des Musiques Didier Lockwood qu’il continue ensuite son parcours, il y rencontre les figures majeures du jazz actuel telles que Bob Mintzer, Jerry Bergonzi, Benoit Sourisse ou encore Emile Parisien. Son travail y est récompensé par un diplôme mention Excellence en 2009. Il remporte aussi le prix de soliste du concours du festival Getxo 2015.
Il se produit au Django d’Or avec Rhoda Scott et Didier Lockwood, joue avec Nigel Kennedy au Philharmonique de Munich, participe à la création « Rencontres » de Jean-Marc Brisson aux côtés de Stéphane Guillaume et partage la scène avec Denis Leloup, Claude Egea et Baptiste Herbin au sein du Latitude Big Band ou encore avec Benjamin Henocq. Il apparaît également sur des plateaux télé tels que le « Grand Journal » ou « C à Vous » aux côtés de Har Mar Superstar.

Balthazar Naturel – hautbois, cor Anglais
Né en juin 1992, au sein d’une famille d’artistes, Balthazar Naturel débute la musique par le piano à l’âge de 5 ans puis se dirige vers des études de hautbois classique qu’il commence à 10 ans au Conservatoire de Montgeron. La contrebasse est l’instrument par lequel il approchera ensuite le jazz, apprenant les standards avec son père saxophoniste. Son prix de hautbois classique en poche, il se saisit ensuite d’un saxophone pour participer à un stage de musique (Les enfants du jazz de Barcelonnette). C’est le début d’une longue histoire qui s’écrira en alternance avec les études au lycée puis à la faculté de Biologie de Jussieu à Paris.
Il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en 2014 dans la classe de Jazz et Musiques improvisées. Structure au travers de laquelle il a notamment l’occasion se forger un solide intérêt pour les musiques classique, contemporaine, indienne, baroque… Musicien parmi les plus actifs et les plus demandés de sa génération sur la scène parisienne, il multiplie les projets aux différents instruments qu’il joue : tous les saxophones, flûte, hautbois, cor anglais, clarinettes et contrebasse. Du duo au big band et de toutes aspirations musicales, il a l’occasion de parcourir le monde, et développe son univers musical personnel grâce à la composition musicale sous toutes ses formes.
On le retrouve avec le quintet Mâlâ et le quartet Cows on Mars. Il joue avec Etienne M’Bappé & the Prophets, Hippocampe fou, Luigi Grasso & the Greenwich Session Nonet, Camille Durand & Wanderlust Orchestra, The Dedication Big band, Julian Caetano Quartet, Simon Chivallon & The Hang, Antonin Fresson’s Trio.

Stéphane Guillaume – saxophone soprano, saxophone ténor
Stéphane Guillaume est expert dans le rôle de musicien de pupitre – et à ce titre, il est l’un des plus sollicités de Paris. Sa polyvalence en fait un partenaire de choix.
Si sa technique est époustouflante, le musicien qu’il est très profondément, depuis son jeune âge, ne manque pas d’âme. Comme ces musiciens qui hantaient la West Coast, Stéphane Guillaume porte en bandoulière flûtes, saxophones et clarinettes. A leur manière, il en joue en véritable polyglotte comme si la musique, cette langue universelle en constante métamorphose, trouvait à s’exprimer chez lui en différents dialectes, en différentes voix, qui reviennent toujours à la même histoire. Tramage de sonorités, correspondances de timbres, association de souffles, son répertoire est une merveille d’invention et témoigne de ses qualités de compositeur.
Stephane Guillaume multiplie les expériences musicales de tous horizons: le quatuor Y’aka Sax , le Big-Band Lumière de Laurent Cugny, le Jazz Ensemble de Patrice Caratini, le quintet de Stéphane Huchard, la Cricca d’Umberto Pagnini.

Manuel Rocheman – piano
Manuel Rocheman est né le 23 juillet 1964 à Paris. Pianiste doué qui fut longtemps considéré comme le « dauphin » de Martial Solal, Manuel Rocheman s’est distingué par une évidente virtuosité et un sens aigu de l’harmonie qui en font un pianiste raffiné. Issu d’une famille musicienne, formé au CNR de Paris où il étudie auprès de Alberto Neuman, l’un des rares disciples d’Arturo Benedetti Michelangeli, il découvre le jazz grâce à un disque d’Oscar Peterson dont il revendique l’influence ainsi que Phineas Newborn et Martial Solal avec lequel, à partir de 1980, il parfait un apprentissage du jazz entamé auprès de Michel Sardaby. A l’occasion d’un séjour à New York, il a fait, encore adolescent, la connaissance de Tommy Flanagan et de Jaki Byard. Son oreille s’enrichit à l’écoute des trios de Bill Evans, Keith Jarrett, Tete Montoliu et Chick Corea. Ayant formé son premier trio en 1983, fraîchement diplômé, il se présente l’année suivante au Concours national de jazz de La Défense où il remporte un premier prix de soliste. Peu après, il joue en public des pièces que Solal et lui ont composées. Forte de ce parrainage – et du prix que le pianiste reçoit en 1989 à l’issue du premier Concours Martial Solal de la Ville de Paris – la carrière de Manuel Rocheman prend alors une véritable dimension professionnelle.
Il a principalement collaboré avec Toninho Horta, Anthony Ortega, Kyle Eastwood, Al Foster, George Mraz, Antonio Sanchez, Scott Colley, Rick Margitza, Chuck Israels, Olivier Ker Ourio, Didier Lockwood, Jean-Luc Ponty, Victor Lewis, Jean-Loup Longnon, Teddy Edwards, Johnny Griffin, Bill Mobley, Rich Perry, Sylvain Beuf, Peter Erskine, Dusko Goykovich, Michel Legrand, Eddie Gomez, Eddie Henderson, André Ceccarelli, Aldo Romano, Sara Lazarus, Charles Aznavour, Patrice Caratini.

Louis Moutin – batterie
Louis Moutin, né à Paris le 24 décembre 1961, est un batteur de jazz. Dès l’âge de 7 ans, il joue du piano mais c’est à 20 ans qu’il opte pour la batterie. En même temps, il obtient un diplôme d’ingénieur à Centrale Paris en 1985, et obtient une maîtrise de mathématiques. Il décide néanmoins de vivre sa passion et de devenir musicien professionnel. En 1998, il crée avec son frère jumeau François Moutin le groupe Moutin Reunion Quartet et en 2013 le Moutin Factory Quintet. Il a joué avec Martial Solal, Jean-Michel Pilc, Christian Escoudé, Pierre de Bethmann, Tigran Hamasyan, Antoine Hervé , Henri Texier. Il est lauréat du prix Django-Reinhardt en 2005 avec son frère François.

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