Qu’il est beau ce mois de Mai ! Quasiment tous les bergers et leurs moutons apprennent le pipeau et se retrouvent dans une même fanfare, sur une place ou dans la rue…
Mais il y a aussi des gens sincères ! Depuis plusieurs décennies, Dominique Grange observe la société et monte au créneau pour dénoncer ce qui ne lui plait pas, pour chanter ses engagements. Plus globalement, elle conteste sans hésitations ni langue de bois. Pour certains, c’est brut de coffrage. Pour tous, les messages sont clairs.
Alors en ce 1er Mai, la journée internationale des travailleurs se chante naturellement avec Dominique Grange.
Sans organisation particulière, avec un peu d’anarchisme, en toute liberté, nous avons pioché dans son répertoire quelques phrases qui en disent long :
« … Écoutez-les nos voix qui montent des usines, nos voix de prolétaires qui disent y en a marre. Marre de se lever tous les jours à cinq heures pour prendre un car, un train, parqués comme du bétail. Marre de la machine qui nous saoule la tête. Marre du chefaillon, du chrono qui nous crève. Marre de la vie d’esclave, de la vie de misère … »
« … La violence est partout, vous nous l’avez apprise, patrons qui exploitez et flics qui matraquez. Mais à votre oppression nous crions Résistance …»
« … Notre usine a fermé, disparus les patrons. Envolées les machines, au Maroc ou en Chine. Et nous, là, comme des cons… délocalisation! …»
« … Vous êtes reconnaissables, vous les flics du monde entier : les mêmes imperméables, la même mentalité. Mais nous sommes de Paris, de Prague et de Mexico. Et de Berlin à Tokyo, des millions à vous crier : À bas l’État policier ! …»
Si vous voulez allez plus loin, vous pouvez facilement vous procurer « Notre Longue Marche » dont la version intégrale de l’album est disponible en exclusivité dans la boutique Juste Une Trace.