Après le succès chaleureusement accueilli de son précédent voyage musical « TRÊN DYDD« , le contrebassiste et compositeur britannique Gary Brunton nous invite à poursuivre notre périple, guidés par les mêmes musiciens talentueux et complices. Sous la forme d’un quartet, avec le saxophoniste François Jeanneau, le batteur italien Andrea Michelutti, le jeune prodige Paul Lay au piano (et Emil Spanyi sur trois titres), Gary Brunton nous amène de nouveau au Pays de Galles, et évoque avec tendresse des moments forts de sa vie en s’appuyant sur des personnalités de sa famille et de proches. Avec “GWAWR” (l’aube en gallois), Gary Brunton nous fait remonter dans le train du jazz.
L’album s’ouvre sur « Fort Steven n°5« , un hommage à un ami perdu tragiquement, mêlant jazz modal et funk avec l’esprit de John Coltrane.
Suivant cette introduction puissante, Gary Brunton évoque un moment difficile de sa vie. Avec « Tim’s Tune”, il pointe la douleur de la perte d’un fils et la résilience face à l’adversité.
Composé et proposé par Steve Kuhn, « Poem for n°15« , fait référence à un joueur de baseball tandis que « Lansdowne » nous ramène à l’adresse d’enfance de Gary Brunton à Burnley, explorant les souvenirs enfouis au coin des rues de sa jeunesse.
L’album réserve également des moments d’évasion pure, comme « Chant in the Night« , une composition de Sidney Bechet, qui nous transporte dans son univers bien particulier, avec le jeu magistral de François Jeanneau et la batterie « jungle » d’Andrea Michelutti.
Pour Gary Brunton, « GWAWR » est le fruit d’une immersion profonde au Pays de Galles. “J’ai vécu à Swansea et j’ai toujours aimé le son et le rythme du gallois”.
Avec « What a Dream« , Gary Brunton rend hommage à l’âge d’or du jazz avec modernité et fraîcheur.
“In the Paddock” nous invite à revivre l’excitation palpable qui règne dans un paddock avant le départ d’une course. Inspiré par les souvenirs de son grand-père et de son père, tous deux passionnés de paris sur les chevaux.
“Mon grand-père et mon père étaient tous deux passionnés de courses hippiques, « the bookies » comme ils les appelaient. Parier sur les “Gee Gee’s” (chevaux) était une routine quotidienne mais heureusement ils ne dépensaient que de petites sommes… et gagnaient parfois. En 1957, le saxophoniste Benny Golson écrit la chanson Stablemates. Ce morceau a été inspiré par cette composition de Golson et utilise la même progression d’accords.”
« Hawthorne » et « Ramsbottom CC » plongent encore l’auditeur dans l’enfance du compositeur, évoquant les longues heures passées à jouer avec son ami Steven Fort dans les rues de Burnley, bercées par le son des battes de cricket.
Nous retrouvons également trois compositions de “TRÊN DYDD”. “Jonquilles” est une nouvelle version en duo avec Paul Lay. “Brew Ten” est en trio piano/contrebasse/batterie également avec Paul Lay et “Energy Master Loc” dont le tempo plus vif et sans thème au début est agrémenté d’un solo de contrebasse. Ces versions alternatives offrent une opportunité d’apprécier les compositions sous un angle différent, avec des arrangements et des performances qui ajoutent des nuances et des variations à la musique instrumentale.
« GWAWR » culmine avec « Song for BWB« , une composition d’inspiration “latino” dédiée à l’épouse de Gary Brunton, Béatrice, clôturant l’album sur une note d’amour et de gratitude.
Gary Brunton – Contrebasse François Jeanneau – Saxophone Soprano Andrea Michelutti – Batterie Paul Lay – Piano
Produit par Gary Brunton pour Juste Une Trace Conseils artistiques par Thomas Savy, Serge Merlaud & Bojan Z Enregistré et mixé par Vincent Mahey et Arthur Gouret au Studio Sextan Masterisé par Raphaël Jonin
Musiques de Gary Brunton Éditions Amoc sauf “Chant in the Night” et “What a Dream” de Sidney Bechet (Exclusive Publications Inc.) et “Poem for n°15” de Steve Khun (Stelk Music Co.)
Photographies par Camille Huguenot Design graphique par Corinne Garino
Les références à Bagdad et au « rodéo » ajoutent des couches de complexité et peuvent être interprétées de diverses manières. Bagdad, souvent associée à des conflits politiques, pourrait symboliser la lutte contre l’oppression, tandis que le « rodéo » pourrait évoquer la nature tumultueuse de la vie et de la lutte.
Une Affirmation de la Liberté d’Expression Bagdad Rodeo ne se contente pas de résister silencieusement. Les paroles soulignent le désir continu d’être là pour se faire entendre, de briser la censure et de proclamer leurs droits. C’est une ode à la liberté d’expression, à la volonté de dire ce que beaucoup pensent tout bas.
Le Poing levé en signe de défi L’imagerie du « poing levé devant toi » est un symbole puissant de défi et d’opposition. C’est une déclaration audacieuse affirmant la présence continue du groupe, insaisissable à la mort, persistant malgré les défis.
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