Juste une Trace

ACTUS

J’ai toujours faim !

Ce n’est pas forcément la faim qui fait manger. Certaines situations peuvent provoquer des émotions et nous précipitent dans un frigo pour trouver une sorte de réconfort.

Photo par Joanna Borderie
Photo par Joanna Borderie

Depuis qu’il est enfant, Jay a faim. Ce n’est donc pas l’alcool qui déclenche depuis toujours son envie de casser la croûte. Par contre, il dévore et ne prend peut-être pas assez de temps pour manger. Du coup, il se sent rassasié moins longtemps. Il faudra lui demander s’il dort bien et s’il prend un bon petit déjeuner. Ce n’est pas l’excès de télévision ou l’ennui qui le pousse à grignoter. Il a toujours préféré sortir. Une fois l’estomac vidé, comme tout le monde, il perçoit des signaux qui lui indiquent un besoin d’énergie, une envie de manger. Finalement, ce n’est peut-être qu’une histoire de taux de glycémie …

Avoir faim, c’est aussi vouloir croquer la vie à pleines dents, profiter des belles choses qui peuvent arriver et en redemander.  Jay a faim et veut que tout marche bien pour tous. Il est affamé et partage souvent ses repas. Du reste, il va au fourneau très souvent, par plaisir mais aussi, une fois passé à table, pour échanger puis refaire le monde en mieux.

I’M HUNGRY donne son nom à l’album et à la chanson qui le lance. Mais pour la petite histoire, sauf démenti de sa part, Jay avait déjà écrit I’M THIRSTY (J’ai soif !).

À Hawaï, son vieil ami Tyler Jordan Barnes a rassemblé ses idées pour permettre à Jay de les exprimer avec une grande spontanéité. Tyler est un amoureux des guitares. Un vrai ! Il sait parfaitement qu’elles arrivent à dévoiler la personnalité de ceux qui en jouent et qui les mettent à l’honneur dans leurs compositions. Son approche – profondément humaine et limpide – il la tient en partie de son père, le compositeur Billy Barnes («Too Long at the Fair», «Something Cool»…).  Après quelques échanges avec Jay, à Saint Denis, en direct mais à des milliers de kilomètres, ils s’accordent et nous offrent une envie folle de mordre sauvagement dans la pomme. En quelques secondes, on embarque et n’importe quelle traversée d’océan ne se fait plus que d’une traite.

I’M HUNGRY est disponible dans la boutique

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I’m Hungry par Jay and The Cooks

UNE SORTE DE RENCONTRE ENTRE JOHNNY CASH ET LES STRAY CATS SOUS L’OEIL DE LOU REED  !

« Nous sommes peut-être entre Memphis et Nashville en pleine heure de pointe …  du R’n’R, en anglais et en français, un album tellement vrai » – sortie le 4 Mars 2016

Enregistré en Italie avec Marco Di Maggio (Terry Williams – Dire Straits, Slim Jim Phantom – Stray Cats, Little Richard), I’M HUNGRY – 2ème album de Jay And The Cooks – comporte 2 inédits de l’écrivain nord-américain Jack Clark, des compositions originales de Jay et avec Paul Péchenart III (Dogs) et Marie-France Floury, un instrumental de Jean-Yves Lozac’h (Charlie Mc Coy, Alain Bashung), une nouvelle version de «In The Pines» (chanson traditionnelle que Nirvana avait revisitée) et un cover tout à fait étonnant de «Lust For Life» (Iggy Pop – David Bowie) avec la participation de Paul Péchenart IV (Guerilla Poubelle) et du banjo, et du dobro, et du violon, et une contrebasse tout en slap …

Fin des années 60, Jay joue dans les rues de Chicago avec son « marching band ». En 1972, c’est « Indiana University » où il évite le tirage au sort pour aller au Vietnam puis découvre la basse, le blues, la vie sur un campus…

Mi-70, il file à Austin et fait partie du plus mauvais groupe sans nom de la ville … mais qui sera le premier groupe à jouer au légendaire Continental Club. Il devient aussi un habitué du Antone’s Blues Club où il écoute The Fabulous Thunderbirds tous les jeudis. En pleine vague punk, on le retrouve durant 3 années à New-York. Il fréquente le CBGB et écoute Lou Reed, Richard Hell… Il habite dans « The Lower East Side » et se débrouille comme il peut en conduisant son taxi ou comme serveur.

En 1980, il revend sa basse pour prendre l’avion et découvrir la Provence. Il découvre aussi la cuisine et les saveurs Chez Ernest où il devient même cuisinier tout en montant un duo de blues avec le traiteur historique de Cannes. De mi-80 à 1999, Jay se consacre entièrement à la musique. On le retrouve avec Yohan Asherton, Les Froggies, Jacno, Paris Slim, ou en concert avec Elliot Murphy puis à la tête du Transcontinental Cowboys. Mi-2000, Jay redécouvre Bob Dylan, ses origines d’immigrant irlandais, de nouvelles recettes puis finalement l’envie de jouer.

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Photo Edith Gaudy



















Installé depuis une douzaine d’années à proximité du Marché aux Puces (St Denis), Jay réunit une équipe de proches et monte JAY & THE COOKS.
«DUTCH OVEN» – le premier album –  est réalisé en 2013 et sort l’année suivante. « Les Rolling Stones, Joy Division, Leadbelly, le Révérend Gary Davis, Merle Haggard sont interprétés comme s’ils étaient tous originaires d’un même village bordant la Blue Ridge Parkway, au coeur des Appalaches…», « un climat, un rapport au temps, une idée généreuse de la musique » (Le Monde).

Avec I’M HUNGRY, nous sommes maintenant plongés dans une ambiance légèrement Rockabilly, toujours avec un petit côté Country et un soupçon de Blues, … en résumé : un vrai album de Rock’n’Roll.

I’M HUNGRY est disponible dans la boutique

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Des pépites dans la boutique

Avant d’acheter un bien culturel, le consommateur doit se nourrir, se loger, se vêtir, subvenir à ses besoins primaires et si possible à ceux de son entourage. Viennent ensuite les moments de divertissements individuels ou collectifs, du «gratuit» (mais il y a toujours des dépenses) au «très onéreux» (à la limite du luxe et de l’abus). Le consommateur doit donc effectuer des arbitrages souvent dictés par des disponibilités tant financières que physiques.

En France, le prix moyen d’un album est passé de 14,41 euros TTC en 2008 à 13,38 euros TTC en 2014 (soit -7,1% source GFK) mais en six ans, le marché a globalement perdu un quart de sa valeur, un quart de son volume. « Vendre moins cher pour vendre plus … », ou vice versa, ne s’applique pas systématiquement ! Les points de vente réduisent ou ferment les surfaces allouées au disque, les tirages et les mises en place sont de moins en moins conséquents. La corde est de plus en plus tendue. Et bien évidemment, il reste encore moins de place qu’avant en magasins pour des labels comme Juste Une Trace.

Alors encore heureux que nous pilotons notre « transition numérique » en développant et consolidant le site Juste Une Trace. Car même si nous sommes disponibles en ligne ailleurs, sur de nombreuses plateformes via plusieurs « partenaires », c’est bien sur ce que nous proposons en direct que nous devons nous concentrer et vous parler. C’est logique puisque nous trouvons même sur la toile de vilains spéculateurs louant des espaces de vente à de célèbres acteurs afin de proposer nos productions à des tarifs carrément prohibitifs. Par exemple, plusieurs albums du label sont proposés à plus de 60 euros l’exemplaire via le site d’une enseigne jadis très honorable alors que nous proposons une même production à 12,00 euros TTC. Comble de l’histoire, les vilains spéculateurs ne nous reversent rien.

Nous devrions bénéficier d’un droit de suite : un % sur les montants générés par les reventes de nos productions. D’autant plus que nous soupçonnons ces vilains spéculateurs d’avoir aussi bénéficié d’exemplaires gratuits distribués pour la bonne cause (la promotion). Lorsque l’on fait du tirage limité, du «Juste Une Trace», c’est important ! Y compris en terme de parasitage et d’image.

Parallèlement, pour quelques personnes, acheter un album en téléchargement payant est devenu presque aussi ringard que d’acheter un CD. Côté «streaming» et malgré notre bonne vue et notre bonne volonté, nous n’arrivons toujours pas à compter et trouver quelque chose avec autant de chiffres derrière la virgule.
Alors même si dans une certaine mesure, et parce qu’ils sont moins populaires qu’avant, les CD sont considérés «dépassés» par certains leaders d’opinions (y compris et notamment par des médias en ligne qui pourtant nous réclament encore des supports physiques pour parler de nos «contenus»), ils contribuent encore grandement à maintenir  l’économie d’un projet musical et puis sont tout de même bien plus sympathiques à offrir qu’un fichier compressé, qu’un abonnement pour éviter les publicités ou qu’une carte prépayée sans goût.

C’est bientôt le temps des fêtes et nous avons quelques pépites dans la boutique. Soyez curieux !

Et comme nous aussi nous aimons faire des cadeaux : nous renouvelons «Découverte pour les curieux» !

Vous choisissez 1 album CD acheté sur le site du label

et vous recevez 2 albums CD du label !

En clair, vous recevez l’album de votre choix ET l’album de notre choix pour généralement 14 euros ttc frais de port inclus.

Si vous appréciez le 2ème CD, vous pourrez tout simplement le garder et continuer à l’écouter = le cadeau !

Si vous n’appréciez pas cette surprise, vous pourrez l’offrir à quelqu’un que vous aimez (ou que vous n’aimez pas) !

MERCI DE PARTAGER CETTE INFORMATION et RV dans la boutique

Cette offre est valide 24h/24 du 23 novembre au 18 décembre 2015 dans la boutique du label sur toutes les références mais dans la limite des stocks disponibles.

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Lancement de Drunk’n’High au Holy Holster… pour de vrai !

Vendredi 23 Octobre 2015 à partir de 19h, les membres d’ARTWEG sont au Holy Holster (4 rue Basfroi, 75011 Paris), le bar où le clip « DRUNK ‘N’HIGH » a été tourné. Pourquoi ? Pour fêter la sortie de leur nouvel opus du même nom !

La soirée promet d’être chaude. Le Holy Holster annonce « L’occasion de réécouter leurs plus belles ballades, de vous prendre en photo avec les membres du groupe, et faire autographier vos parties les plus intimes après leur avoir lancé vos sous-vêtements ».

Après tout, si les membres du groupe sont surpris, ils l’auront bien cherché. Souvenez-vous du message qu’ils ont posté il y a une dizaine de jour … Vous ne l’avez pas lu ? Il est assez bien écrit pourtant. Nous partageons ce grand moment avec vous par une jolie capture d’écran (le clip est aussi en dessous), un canular du 12 octobre dernier digne d’un 1er Avril. Merci au groupe et amusez-vous bien !

Buvez du Artweg !  Drunk’n’High est fort et grisant.

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Drunk’n’High est disponible dans la boutique du label.

Un nouveau projet de Dominique GRANGE et TARDI

Un nouvel album consacré à la la Grande Boucherie de la Première Guerre Mondiale est en production. Il comporte des titres de Dominique Grange dont « La Complainte des Bantams » et « Le Dernier Assaut » (deux chansons originales inédites), des compositions historiques d’auteurs anonymes,  une chanson de l’auteur écossais Eric Bogle, un poème écrit par Bertolt Brecht en 1918 et quelques textes parlés enregistrés par Tardi. Ce nouveau projet s’inscrit dans le prolongement de l’album « Des Lendemains Qui Saignent » de Dominique Grange et des diverses publications de Tardi sur  14-18.

L’enregistrement réalisé actuellement correspond à l’évolution du répertoire du spectacle « PUTAIN DE GUERRE ! » mais aussi à de nouveaux thèmes choisis par Tardi pour montrer les horreurs de la guerre. L’album est également celui d’une rencontre, celle de Dominique Grange et Tardi avec les musiciens exceptionnels du groupe Accordzéâm. C’est en 2014 que Paul Bessone (Juste Une Trace) organise cette rencontre entre la chanteuse, l’auteur dessinateur et les musiciens pour créer un nouveau spectacle. « Putain de Guerre ! » sera présenté pour la première fois sur scène en Allemagne, durant le Festival International de la Bande Dessinée d’Erlangen, puis proche de Toulon, à Londres, à Lucerne et bientôt à Lisbonne.

Tardi au studio de répétition avec Dominique Grange et Accordzéâm - photo Edith Gaudy
Tardi au studio de répétition avec Dominique Grange et Accordzéâm – photo Edith Gaudy

Ce nouvel album consacré à la la Grande Boucherie de la Première Guerre Mondiale sera disponible en avant-première sur le site Juste Une Trace avec une édition limitée (format digipack en exclusivité).

Dominique Grange en répétition avec Accordzéâm - photo Edith Gaudy
Dominique Grange en répétition avec Accordzéâm – photo Edith Gaudy

Dominique GRANGE est une auteure-compositeure-interprète, traductrice et scénariste de bande dessinées. Depuis sa participation active aux événements de Mai 68, la chanteuse poursuit son militantisme en faveur des luttes sociales et contre les inégalités. Elle est selon son expression, une« chanteuse engagée à perpétuité »
Pour en savoir plus sur Dominique Grange

TARDI est auteur et dessinateur. Ses œuvres bouleversantes et dérangeantes sur la première guerre mondiale – «C’était la guerre des tranchées», «Putain de guerre!» – font preuve d’un grand souci du détail  et d’un engagement sans faille pour les idées anarchistes et antimilitaristes. Depuis le milieu des années 70, il connaît le succès notamment avec les «Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec» ou encore avec diverses adaptations comme «Le cri du peuple» de Vautrin, «Voyage au bout de la Nuit» de Céline.

Drunk’n’High, une nouvelle boisson signée Artweg !

Drunk’n’High nous propulse à l’heure de l’apéro ou dans une soirée bien avancée, peut-être même au milieu de la nuit voire à l’aube, mais toujours debout un verre à la main.

Yero
Yero

Ce mélange de Métal, de Punk et de Hardcore réveille les morts et donne un regain d’énergie. L’album est uniquement composé d’ingrédients stimulants originaux en provenance d’une distillerie clandestine de la banlieue nord de Paris (le lieu de production reste secret).

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Akonit

L’ingrédient actif principal est un binôme vocal. Mugen et Akonit s’expriment en français et en anglais, dans les graves et les moins graves. Les autres composés organiques sont Yero à la guitare, Vlad à la basse et Crusty à la batterie. L’avantage d’un Artweg grand cru 2015, c’est qu’il ne provoque ni crises d’épilepsie, ni crises psychiatriques ou accidents cardiaques.

Par contre, si vous y goûtez, vous ressentirez un effet jubilatoire. Buvez du Artweg !  Drunk’n’High est fort et grisant. Il se partage et s’apprécie en groupe, avec des amis, sur scène et sur album. Un bon tiers des 18-34 ans est déjà susceptible d’en consommer régulièrement. Mais inutile de déterminer des cibles ou de faire des prévisions puisque nous savons que les occasions pour tous vont se généraliser notamment grâce aux fans de la première heure (2007) qui connaissent déjà les refrains et quelques couplets par cœur.

Vlad
Vlad

Les musiques énergisantes sont dans la ligne de mire des autorités de santé publique pour leurs effets potentiellement dangereux sur la santé physique. Mais ici, rien à craindre ! Bien au contraire : un stage diving fluide reste bon pour la santé ! Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette pratique, renseignez-vous auprès de votre maître nageur.

Et comme la bonne humeur et la proximité sont des notions essentielles pour vivre mieux,

Drunk’n’High est disponible dès à présent dans la boutique du label.

Crusty
Crusty

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