Juste une Trace

ACTUS

Manifestations, revendications… en Mai, fais ce qu’il te plaît !

Qu’il est beau ce mois de Mai ! Quasiment tous les bergers et leurs moutons apprennent le pipeau et se retrouvent dans une même fanfare, sur une place ou dans la rue…

Mais il y a aussi des gens sincères ! Depuis plusieurs décennies, Dominique Grange observe la société et monte au créneau pour dénoncer ce qui ne lui plait pas, pour chanter ses engagements. Plus globalement, elle conteste sans hésitations ni langue de bois. Pour certains, c’est brut de coffrage. Pour tous, les messages sont clairs.

Alors en ce 1er Mai, la journée internationale des travailleurs se chante naturellement avec Dominique Grange.

Pochette La Pègre & Les Nouveaux PartisansSans organisation particulière, avec un peu d’anarchisme, en toute liberté, nous avons pioché dans son répertoire quelques phrases qui en disent long :

« … Écoutez-les nos voix qui montent des usines, nos voix de prolétaires qui disent y en a marre. Marre de se lever tous les jours à cinq heures pour prendre un car, un train, parqués comme du bétail. Marre de la machine qui nous saoule la tête. Marre du chefaillon, du chrono qui nous crève. Marre de la vie d’esclave, de la vie de misère … »

« … La violence est partout, vous nous l’avez apprise, patrons qui exploitez et flics qui matraquez. Mais à votre oppression nous crions Résistance …»

« … Notre usine a fermé, disparus les patrons. Envolées les machines, au Maroc ou en Chine. Et nous, là, comme des cons… délocalisation! …»

« … Vous êtes reconnaissables, vous les flics du monde entier : les mêmes imperméables, la même mentalité. Mais nous sommes de Paris, de Prague et de Mexico. Et de Berlin à Tokyo, des millions à vous crier : À bas l’État policier ! …»

Si vous voulez allez plus loin, vous pouvez facilement vous procurer « Notre Longue Marche » dont la version intégrale de l’album est disponible en exclusivité dans la boutique Juste Une Trace.

dessins de Tardi
dessins de Tardi

Les plus belles mélodies de la chanson française en Jazz

RADIOSAX est une toute nouvelle formation montée par les saxophonistes Philippe Chagne, Pascal Gaubert et Jean-Paul Mallet. Avec eux, on retrouve Baptiste Herbin et Olivier Defays aux saxophones, Gilles Naturel à la contrebasse, Philippe Soirat à la batterie et Ludovic Allainmat au piano.

Le premier projet se nomme « CHANSONS ET SONS D’ANCHES » et comporte des arrangements originaux sur des mélodies populaires. Ceux qui aiment le jazz tout comme ceux qui aiment la chanson se retrouvent autour d’oeuvres intemporelles comme «La Mauvaise Réputation» de Georges Brassens – arrangement Zool Fleischer, «L’Hymne à l’Amour» d’Edith Piaf et Marguerite Monnot – arrangement Franck Steckar ou encore «Que reste-t-il de nos amours» de Charles Trénet et Léo Chauliac – arrangement Philippe Chagne.
Dans « CHANSONS ET SONS D’ANCHES », le saxophone est au coeur du programme : ses notes remplacent les mots, la place est libre pour fredonner !

Boris Vian
Boris Vian

Pour réaliser un album vivant, les séances d’enregistrement sont programmées lors de la répétition générale du 26 Mai 2014 et durant le concert du 27 mai 2014 au Théâtre André Malraux de Chevilly-Larue.

Afin de mener au mieux le projet, Juste Une Trace, en coproduction avec L’Association Jazz À Chevilly, pilote une levée de fonds. Si vous souhaitez soutenir le projet, vous pouvez directement participer ici.

En participant dès maintenant, vous pourrez ainsi et au moins recevoir un exemplaire du tirage limité de l’édition CD digipack. Et si vous avez la possibilité de vous déplacer, vous pourrez assister aux séances d’enregistrement, à la répétition générale et au concert.

Ni banquier, ni trader, ni spéculateur !

Juste Une Trace n’est pas un intermédiaire financier qui réalise des encaissements pour le compte de tiers et n’effectue pas d’opérations financières ou de placements qui, généralement, ne rapportent qu’aux banques.

Juste Une Trace n’est pas un prestataire de services de paiement ni une banque. D’une part, le code monétaire et financier est très strict. D’autre part, nous n’avons pas du tout pour vocation de modifier dans ce sens nos activités. Du reste, en utilisant les services Paypal, nous n’avons pas accès aux données bancaires des participants et ne prélevons aucune commission sur les fonds versés. Ici, l’argent sert à conduire et développer des projets. Il ne s’agit en rien d’une opération de banque. Les fonds reçus sont déposés sur un compte paypal et y reste normalement durant toute la période de collecte afin de permettre, par exemple, d’effectuer plus facilement d’éventuelles opérations de remboursement si les projets ne peuvent pas aboutir ou si les participants ne souhaitent pas reporter leur financement sur d’autres projets.

Sur Juste Une Trace, les participants ne sont pas des spéculateurs. Leurs contributions ne sont ni des prises en participation dans le capital de l’entreprise ni dans les projets réalisés, ni des placements rémunérés ni même des achats de titres. Si vous avez envie d’acheter des actions, des parts d’un projet ou des titres divers et variés, adressez-vous à une banque ou le trader de votre choix. Vous pouvez aussi jouer en bourse mais nous vous rappelons toutefois que même si ces activités sont règlementées, elles ne sont pas dénuées de risques (surtout si vous avez affaire à des personnes ou des organisations peu scrupuleuses et qui, selon certains médias, font régulièrement preuve d’agissements douteux). Ici, les fonds que vous pouvez verser sont généralement d’un petit montant, ne peuvent pas vous mettre pas sur la paille et ouvrent droit à une contrepartie en plus d’avoir le plaisir de participer.

Les contreparties proposées aux participants sont clairement définies et leurs valeurs sont en rapport avec les sommes versées. Le contributeur peut être considéré comme venant d’acquérir un bien ou un service correspondant à sa participation effective.

Le fait de soutenir un projet sur Juste Une Trace ne peut pas être assimilé à un prêt ou à une opération de crédit au sens de la règlementation bancaire. Nous n’appliquons aucun taux d’intérêt et ne prévoyons aucune participation aux résultats (qu’ils soient positifs ou négatifs). Plus généralement, nous n’effectuons pas d’opérations de crédit.

De même, un participant qui désire considérer, à son libre arbitre, son soutien financier comme étant un prêt, le fera systématiquement à titre gratuit. Les prêts consentis à titre gratuit ne relèvent pas du monopole bancaire et ne nécessitent donc aucun agrément ou autorisation spéciale. Finalement, sur juste Une Trace, un contributeur n’est pas considéré comme exerçant de façon illégale la profession de banquier.

L’histoire racontée par Ozma dans son nouvel album

NEW TALES, c’est l’histoire d’un vagabond moderne qui décide de parcourir le monde. Isolé dans sa ville, Jim n’a plus d’attaches. Partir devient pour lui une évidence. Est-ce une fuite en avant ou finalement le fruit d’une mûre réflexion ?

Pour découvrir l’histoire en vidéo, vous pouvez suivre le lien de chaque titre menant sur les ambiances visuelles créées par Ramona Poenaru et le designer 3D Sebastien Regall. La musique d’Ozma est un savant dosage de Jazz et de Rock Progressif.

Jim ouvre les yeux : il s’éveille sur AWAKENING.

Wide & Open 680Il sort de la ville et respire de nouveau. Avec THE LAUNCH, il fait ses premiers pas dans l’immensité.

WIDE AND OPEN nous attire dans un canyon suspendu. Le danger est latent et la tension de Jim est élevée. Il part dans une course effrénée.

Le calme revient avec BELOUGA. Jim se réchauffe près du feu. Il observe la mer, les dunes, les vagues puis s’endort.

Mais cette nuit là, il se souvient de la ville. Des taxis, des phares, des feux, des sirènes, la circulation, le bruit se retrouvent dans THE DRIVE.

Super Tanker 680Jim marche tout l’été. Sur THE WALK, il traverse des forêts de chênes et des contrées arides. Frappé par le soleil, fouetté par le vent, il marche inlassablement. Il avance, pense et change.

La découverte des vestiges d’un monstre d’acier échoué en plein désert représente pour lui une forme de déclin. SUPER TANKER n’est plus qu’une épave, celle d’un pétrolier pollueur. Les puissances ont toutes des fins.

C’est un peu comme  cette ville au loin : DARK CITY. Tout y semble électrique et si artificiel. Mais la cité a aussi quelque chose d’attirant.

Dark City 680Jim ne sait plus si le voyage doit s’arrêter là ou si la fuite en avant doit se poursuivre. MONSTERS est la somme de toutes ses fatigues, de doutes et d’angoisses. Finalement, Jim souffre de solitude.

Une brise légère flotte sur son corps. Apaisé et plus serein que la veille, Jim sort d’une nuit réparatrice. Tout semble immense et éternel. C’est dans REST AND REBIRTH.

Il reprend la marche et au bout de quelques jours, il entend des cris de joie et le bonheur d’une fête de village. Attiré par les rires et les chants, Jim entre dans THE DANCE puis découvre de nouvelles gestuelles.

Jim est devenu un Sâdhu. Il a renoncé à la société, ne veut plus de toit : il préfère se déplacer et quand il en a l’occasion, il n’hésite pas à aider les plus faibles, les défavorisés, sans rien demander en échange. Il apparaît ici et là puis disparaît. Sa vie est maintenant faite de rencontres : TALES OF JIM.

Achetez l’album ici

Ce qu’il faut aussi savoir sur le crowdfunding !

Préambule : les informations suivantes sont principalement destinées aux artistes et aux porteurs de projets qui n’ont pas de structures, qui s’intéressent au crowdfunding et qui souhaitent lever des fonds via une plateforme traditionnelle.

Lever des fonds ne s’improvise pas. Il faut mesurer les incidences d’une telle démarche. Ce qui suit n’est que très rarement communiqué. Nous avons volontairement choisi un style «billet d’humeur» histoire de faire passer la pillule. Pour de plus amples informations, vous pouvez notamment contacter votre centre des impôts…

Mise en situation classique : sur une plateforme de crowdfunding à la mode qui fait de l’intermédiation, un artiste gère habituellement son projet. Il reçoit éventuellement quelques conseils d’affichage et des astuces pour lever des fonds autour de lui. Avec de la chance et surtout les contributions de sa famille, des proches et des amis, l’objectif de levée de fonds est atteint. En moyenne, plus de 75% des contributions proviennent de gens qui connaissent l’artiste et son projet, des personnes qui sont directement sollicitées par l’artiste (il passe un lien sur le projet qu’il a affiché et demande un versement). Quelque temps après, l’artiste va enfin recevoir de l’argent pour passer à la véritable action…

Mais attention ! L’artiste ne doit pas oublier que les montants reçus sont des revenus… Ces revenus qui sont maintenant les siens font obligatoirement l’objet d’une déclaration. Ils viennent donc s’ajouter aux salaires et traitements et sont considérés dans le calcul des impôts personnels de l’artiste. Les fonds collectés peuvent augmenter le montant des impôts à payer, faire passer l’artiste d’une tranche à une autre, d’un taux à un autre, d’un niveau d’imposition à un autre.
Peut-être encore plus grave, les déclarations de revenus servent aussi à calculer des allocations diverses auxquelles un artiste (ou autre) peut prétendre. Soyons réalistes, un artiste qui présente un projet sur une plateforme de crowdfunding n’a généralement pas les moyens de réaliser le projet tout seul ou avec ses fonds propres. Il a besoin d’argent. Il ne roule pas forcément sur l’or et bénéficie peut-être d’allocations diverses qui lui permettent de joindre les deux bouts. Devra-t-il prendre le risque de voir ses allocations recalculées à la baisse ?

Bien évidemment, si la levée de fonds a pour but de lui permettre de vivre mieux, l’action est tout à fait louable. Par contre, la plupart des projets présentés n’ont qu’une portée limitée et ne génèrent qu’exceptionnellement, en cas de succès, des bénéfices financiers pour l’artiste. L’argent collecté ne sert quasiment jamais à rémunérer l’artiste, à le loger ou à le nourrir. L’argent sert à acheter des produits, du matériel ou des prestations. Alors oui, l’artiste aura réalisé son projet, peut-être en payant plus d’impôts et en perdant des allocations… Autant le prévoir !

crowdfunding JUT2Une sorte de double imposition : pourquoi l’État fait-il la promotion du crowdfunding et délivre-t-il des décorations ou encouragements à certaines plateformes à la mode ? Le crowdfunding génère de la TVA et devient un outil pour financer les gouvernements et leurs politiques. Généralement, l’artiste ou le porteur de projet bénéficie d’une franchise de TVA mais cela veut aussi dire qu’il ne peut en aucun cas la récupérer sur ses achats. En incitant les entrepreneurs et les artistes à développer des projets et donc à consommer encore plus alors qu’ils ne peuvent généralement pas récupérer la TVA sur leurs dépenses, l’État s’assure encore plus de taxes et surtout évite les remboursements. À moins de gérer sa propre structure, de passer par elle et de respecter les obligations administratives, légales et sociales, l’artiste ou le porteur de projet va personnellement payer les fournisseurs et prestataires de son choix. Il supportera donc l’intégralité des taxes sur ses achats sans pouvoir les récupérer. En France, ces taxes sont de 20%. Une entreprise assujettie à la TVA perçoit, calcule, verse puis récupère les taxes.

L’artiste qui reçoit des fonds via un site de crowdfunding devra donc payer des impôts personnels sur ces sommes assimilées à des revenus et, d’autre part, subira une autre imposition sur tout ce qu’il achètera puisqu’il ne pourra pas récupérer les taxes qu’il aura payé.

Rappelons aussi que si un artiste décide, par exemple, d’employer des amis musiciens et de leur faire des cachets, il devra effectuer de nombreuses démarches auprès des divers organismes sociaux, il pourra éventuellement passer par un guichet unique, être identifié comme employeur puis déclarer et verser les salaires et les cotisations afférentes… C’est bien beau de lever des fonds via un site de crowdfunding à la mode mais il reste de nombreux obstacles à franchir après avoir obtenu le financement désiré. Du coup, la plupart des projets ne sont pas correctement ficelés, présentent des zones d’ombre et, finalement, fragilisent les actions tout en épuisant les artistes.

Il y a d’autres risques à mesurer avant de s’afficher en direct sur un site de crowdfunding à la mode. Des risques qui n’ont rien à voir avec la fiscalité, les déclarations de revenus, de BIC, de BNC, de TVA, les déclarations sociales, etc… Il faut aussi penser à l’image que l’on donne. Certes, il faut être optimiste… mais cela n’exclut jamais l’échec. Difficile pour un artiste d’afficher un échec de levée de fonds. Est-ce que cela veut dire que ce qu’il propose n’est pas « bon » ? Au bout de quelques dizaines de jours, son projet disparaît… Il n’est plus côté… Il risque même une dévaluation. Sur Juste Une Trace, nous ne pensons pas que le traitement d’un projet, notamment culturel, puisse s’effectuer de la sorte.

En résumé, les sites à la mode de crowdfunding n’évoquent généralement pas ces sujets. Pour Juste Une Trace, le simple fait d’évoquer ces réalités, confirme le bien fondé de notre démarche : le financement participatif devient très logique et utile.

Notre structure perçoit des fonds, verse une TVA sur les participations effectives, récupère la TVA sur les dépenses, gère les projets et, plus globalement, effectue toutes les déclarations obligatoires ainsi que le suivi comptable.

 

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