Juste une Trace

GARY BRUNTON – BOJAN Z – SIMON GOUBERT

GARY BRUNTON – BOJAN Z – SIMON GOUBERT

GARY BRUNTON est né en 1968 à Burnley, dans le nord-ouest de l’Angleterre. Il découvre la basse à 15 ans, séduit par le jeu de Jean-Jacques Burnel (The Stranglers).
En 1986, il est à l’université de Swansea (Pays de Galles). Il a 18 ans et rencontre des musiciens comme Jonathan Lewis et Russ Jones puis découvre la musique de Joe Henderson, Bill Evans et le jeu des contrebassistes George Mraz et Ron Carter.
Fin des années 80, il étudie au CIM (Paris). En cours, il rencontre Pierre Christophe, Daniel Garcia Bruno et… Bojan Zulfikarpasic. Gary Brunton s’installe définitivement en France. Il joue dans le premier quartet de Noël Akchoté, avec Julien Lourau et François Merville. Il prend aussi des cours particuliers avec Henri Texier, Pierre Michelot, Dave Holland, Gary Peacock et Ray Brown.
En 1993, il forme un trio avec Édouard Ferlet et Gregor Hilbe. Ce trio devient le Upper Space Group (USG) avec Stéphane Belmondo et François Théberge.
En 1997, Gary Brunton se met à composer et monte un quartet avec Jean-Charles Richard au saxophone baryton/soprano, Johan Renard au violon et Laurent Bataille à la batterie. Ce quartet devient ensuite un sextet, Brunt’Off, avec Éric Löhrer à la guitare et Édouard Ferlet aux claviers. Frédéric Norel et Luc Isenmann remplacent respectivement Johan Renard et Laurent Bataille.
Depuis 2007, il multiplie les collaborations et monte le Pee Bee, un grand collectif avec le saxophoniste italo-suisse Claudio Pallaro.

Pour en savoir plus sur Gary Brunton

GARY BRUNTON – photo Nathalie Courau-Roudier

BOJAN Z est né en 1968 en Yougoslavie. Il commence le piano à 5 ans et grandit dans un univers musical éclectique en écoutant Bach, Ravel, Debussy, les Beatles, le folklore et le jazz. Très vite, il apprend à repiquer ce qu’il entend, se formant ainsi une « oreille jazz ». À l’issue de ses études au Conservatoire de Belgrade, il acquiert une certaine notoriété sur la scène yougoslave. En 1986, il part aux Etats-Unis étudier avec Clare Fischer au Blue Lake Fine Arts Camp (Michigan). En 1988, il s’installe en France et étudie au CIM. Il y rencontre d’autres musiciens comme Noël Akchoté, Julien Lourau, Magic Malik, Gary Brunton…
En 1990, il remporte le 1er Prix de Soliste du Concours de la Défense, au sein du Quartet Marc Buronfosse. L’année suivante, il intègre le Quartet Azur d’Henri Texier et travaille avec Michel Portal.
En 1999, il mène à bien le projet multi-ethnique «Koreni» en réunissant huit musiciens d’origines différentes. Deux ans plus tard, il sort un disque de piano solo, Solobsession, fruit d’une longue réflexion sur son instrument. À partir de 2003, il travaille avec des musiciens comme le contrebassiste Scott Colley et le batteur Nasheet Waits.
En 2005, il reçoit l’European Jazz Prize « Hans Koller ». En 2007, il obtient la Victoire du Jazz pour son album Xenophenia. En 2012, il est nommé Musicien de l’Année aux Victoires du Jazz. En 2017, il remporte le Grand Prix de la Sacem
Bojan Z se produit sur de nombreuses scènes, à Jazz in Marciac, Paris Jazz Festival, la Roque d’Antheron, le Jazz de Montréal, North Sea Jazz, Copenhague Jazz Festival, London Jazz Festival…

BOJAN Z – photo Nathalie Courau-Roudier

SIMON GOUBERT est né à Rennes en 1960. Il commence l’étude du piano dès l’âge de 3 ans. Il découvre la batterie à l’occasion de la venue dans sa ville natale de Kenny Clarke le 4 février 1970.
Il aborde les percussions d’abord au conservatoire de Rennes, puis à partir de 1976, avec Silvio Gualda au conservatoire de Versailles où il étudie l’harmonie. Il fait ses premières armes comme percussionniste avec l’Ensemble Polyphonique de l’ORTF dirigé par Charles Ravier. Mais surtout, il passe ses nuits dans les clubs de Jazz, notamment au Riverbop où il fait le « bœuf » quotidiennement grâce notamment à la bienveillance d’Aldo Romano, Bernard Lubat ou Christian Vander.
En 1981, Simon Goubert fonde le groupe « Spiral », qui joue dans la plus pure tradition coltranienne. Parallèlement, à partir de 1982 et jusqu’en 1987, il se produit mais aux claviers, dans le groupe « Offering » de Christian Vander, qu’il retrouve de 1992 à 1997 au sein des « Voix de Magma » puis de « Magma ».
De 1987 à 1997, il se produit en trio avec Michel Graillier et Alby Cullaz. En 1994, il fonde «Welcome» avec Christian Vander. Entre 1992 et 1998, on le retrouve régulièrement dans des formations dirigées par Joachim Kühn, en trio ou en quartet. Depuis 2003, il joue avec Emmanuel Bex et Glenn Ferris (le trio BFG). En 2004, «Soft Bounds» avec Sophia Domancich, Hugh Hopper et Elton Dean.
Outre l’enregistrement de plus de soixante-dix albums, dont huit sous son nom, il a notamment joué avec Steve Grossman, René Urtreger, Alain Jean-Marie, Christian Escoudé, Jacky Terrasson, Bireli Lagrène, Michèle Hendricks, Riccardo Del Fra, Dave Liebman, Steve Potts, Babik Reinhardt, Laurent De Wilde, Andy Emler, Lee Konitz, Martial Solal …
Simon Goubert est le premier batteur à recevoir le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz en 1996.

SIMON GOUBERT – photo Nathalie Courau-Roudier

30 ans après avoir joué ensemble, Gary Brunton, Bojan Z et Simon Goubert se retrouvent et enregistrent pour Juste Une Trace, en 2019, l’album NIGHT BUS, puis en 2020, l’album SECOND TRIP.

 

SIMON GOUBERT – GARY BRUNTON – BOJAN Z – photo Nathalie Courau-Roudier
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