L’album produit par Juste Une Trace a été enregistré le 07 janvier 2018 et est disponible en Édition Limitée CD Digipack, en quasi-exclusivité sur le site du label et lors des représentations publiques.
La prévente pour JAZZY POPPINS a débuté à 14 euros et permettait de réserver un exemplaire puis de le recevoir (frais de port inclus). Hors frais de port, l’album est maintenant proposé à 12 euros.
Vous pouvez dès à présent participer au projet. L’argent collecté servira à réaliser une édition CD de l’album car même si UP THE MISSISSIPPI sera disponible en streaming, c’est tout de même sympathique d’offrir un bel objet plutôt qu’une simple écoute généralement très compressée.
Pour 15 euros, vous aurez 1 exemplaire dédicacé de l’album UP THE MISSISSIPPI (Édition Limitée CD Digipack) et les frais d’envois postaux seront inclus. D’autres possibilités de participer vous sont offertes. Pour 200 euros, par exemple, vous aurez 2 exemplaires dédicacés de l’album UP THE MISSISSIPPI + 2 invitations à un concert organisé à Paris en 2018 + 1 beau tirage (57cm x 85cm sur carton plume 10mm) de « Wall of Leland – Mississippi » la photo d’Edith Gaudy qui illustre cet article (frais d’envois postaux également inclus).
Avec UP THE MISSISSIPPI, Jay nous fait découvrir un monde où la musique est souvent au centre de tout. Il réalise une parfaite synthèse de ses influences et résume en onze titres ce que toutes les personnes qui remontent le fleuve peuvent écouter. Si vous avez déjà fait le voyage, vous revivrez obligatoirement des moments forts. Si vous ne connaissez pas encore, UP THE MISSISSIPPI est une très bonne option pour imaginer et visualiser de nombreuses scènes de vie, des quartiers, des villes et surtout des gens.
FIGHTER (Treponem Pal) PLANET CLAIRE (B-52’s) HUMAN SHOTGUN (Treponem Pal) ARE YOU READY (Thin Lizzy) SILICO’S RETURN (Treponem Pal) SOME VELVET MORNING (Lee Hazlewood) SOULS ON FIRE (Treponem Pal) INDIAN RESERVATION (John D. Loudermilk) WAY DOWN IN THE HOLE (Tom Waits) FREEDOM OR SUICIDE (Treponem Pal) HEAR ME CALLING (Ten Years After) I NEED LUNCH (Dead Boys)
Imaginez le nombre de diffusions en streaming qu’il faudrait pour amortir des dépenses en marketing… Un simple calcul nous permet d’affirmer qu’il nous faudrait plus de 12 557 773 diffusions sur Youtube pour couvrir l’achat d’une seule 1/2 page dans Rock’n’Folk (hors frais de conception et de réalisation de la publicité)…
Avec de la chance et pour qu’elle fonctionne bien, une campagne publicitaire doit amplifier de premières ventes « quasi naturelles » (celles que nous réalisons grâce aux fans, à la famille, aux proches, aux accros de la musique). C’est bien pour cela que Juste Une Trace dispose de sa propre boutique en ligne, que nous chérissons les ventes directes et que nous proposons des opérations de « pré-vente » ou « vente en avant première » pour certains albums (dans notre espace crowdfunding / financement participatif). En fait, c’est très simple : Juste Une Trace est indépendant (pas trop dépendant), et les ventes que nous faisons doivent prioritairement servir à financer les productions et ceux qui travaillent vraiment sur les projets. Pour que tout cela marche, nous en parlons comme nous pouvons et comptons sur vous (lecteurs de nos messages et sans doute auditeurs). Nous en parlons à travers les projets que nous portons et la plupart des artistes ou producteurs avec qui nous travaillons nous renvoient l’ascenseur. De leurs côtés, avec notre approbation, le distributeur lutte pour mettre en place quelques exemplaires dans les points de vente et les artistes (les plus volontaires) n’hésitent pas à créer des boutiques les soirs de concerts.
C’est de l’artisanat, ce n’est pas facile, c’est un combat, mais c’est très plaisant.
Des fois, le combat est déloyal et nous sommes bêtement poignardés dans le dos. Alors nous réagissons. Prenons un exemple qui ne fera pas rire tout le monde. Saviez-vous que certains journalistes s’improvisent disquaires en faisant du commerce avec les exemplaires promo qu’ils reçoivent gratuitement ? Au lieu d’en parler, ils les vendent ! Ils ont des comptes sur e-bay ou ailleurs. Ils agissent dans l’ombre et toujours avec de drôles de pseudonymes. Contrairement aux disquaires, ils n’achètent jamais les albums qu’ils revendent. Et la plupart des albums sont revendus sans même avoir été écoutés : des exemplaires tout neuf vendus avec le cellophane d’origine (et généralement plus chers que dans notre boutique). C’est «sauvage» n’est-ce pas !
Pas facile de faire de la promo dans une telle ambiance.
Pour limiter cette vilaine pratique, que certaines personnes trouvent «normales» ou encore «dans les usages», nous restons les pieds sur terre et nous prenons quelques mesures (dont les plus amusantes ne seront pas révélées). Pour commencer, nous proposons sur nos communiqués de presse, à tous les journalistes qui manifestent un intérêt pour un album, de leur envoyer un exemplaire CD (pour info, des médias en ligne souhaitent encore recevoir un CD par courrier ou coursier), de leur transmettre les titres en mp3 ou d’avoir un lien privé pour tout écouter en ligne.
À la fin des années 60, il grandit dans le bruit et la fureur des Stooges, des Who, de Steppenwolf et d’autres énervés. Pour lui, l’idée même de jouer du rock est un acte de rébellion et d’outrance. En 1973, il monte les Dogs avec Dominique Laboubée, Michel Gross et François Camuzeaux. Fin-70, il embarque avec Larry Martin Factory. À la fois curieux, spontané et talentueux, Paul Péchenart joue dans plusieurs groupes sans trop se poser de questions (c’est peut-être ce même état d’esprit qui anime Paul Péchenart Junior aujourd’hui). Il adore monter sur scène, brancher sa guitare et allumer son ampli. Très souvent partant et libre comme l’air, il accompagne aussi des bluesmen américains durant leurs tournées européennes.
Dans les années 80, on le retrouve avec Screamin’ Jay Hawkins, Champion Jack Dupree, Luther Allison, Hubert Sumlin ou encore Sonny Rhodes. Il enregistre aussi plusieurs albums notamment avec Johan Asherton, Jay Ryan (qui deviendra Jay and The Cooks) et Les Froggies. Dans les années 90, il prend aussi la plume pour écrire ses propres chansons et sort finalement en 2000 son premier album solo éponyme : une parenthèse dans son parcours rock. Paul Péchenart réalise ensuite une synthèse entre des orchestrations rock volontairement dépouillées et des textes aux tonalités poétiques avec deux albums, « Eté comme hiver » en 2010 et « Vagabond » en 2013. Cette même année, il publie « Une grosse boule de feu » (Éditions Camion Blanc), un livre sur ses expériences d’enfance et de jeunesse qui l’ont conduit aux excès et à la démesure véhiculés par le rock.
Sur scène, il joue avec ses fils naturels et spirituels : Paul Péchenart Junior et Esteban Avellan. Après plus de 300 concerts ensemble et un nouveau répertoire, ils enregistrent l’album « Intacts ».