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Sans les femmes, le jazz n’aurait jamais existé. Les femmes sont au cœur de l’œuvre de Duke Ellington.
Les jazzwomen sont chaque jour plus nombreuses. Les Duke Ladies sont des femmes qu’Ellington a fréquentées, dont il a brossé le portrait ou qui ont chanté pour lui, parées d’arrangements subtils et raffinés. Sa musique leur a rendu hommage, avec tendresse et humour. Les Duke Ladies sont également des artistes de notre temps, sincères et passionnées, réunies pour incarner avec talent et générosité les multiples facettes de l’art ellingtonien. Avec Duke Ladies, Laurent Mignard Duke Orchestra propose un large éventail instrumental et vocal en hommage aux femmes. Huit artistes invitées dont Natalie Dessay, Rhoda Scott et Roberta Gambarini rejoignent les jazzwomen de l’orchestre pour incarner avec talent et générosité les multiples facettes de l’élégance ellingtonienne.

Album élu « Meilleur disque de Jazz classique 2021 » par l’Académie du Jazz

11,99

Love you madly (Edward Kennedy Ellington, Campbell Connelly)
Black beauty (Portrait of Florence Mills) (Edward Kennedy Ellington, Tempo Music Inc)
Cotton tail (Edward Kennedy Ellington, Emi Robbins Catalog Inc)
Warm valley (Edward Kennedy Ellington, Emi Robbins Catalog Inc)
Bakiff (Juan Tizol, Campbell Connelly)
Satin doll (Edward Kennedy Ellington, John Herndon Mercer, Billy Strayhorn, Campbell Connelly)
T.G.T.T (2nd Sacred concert) (Edward Kennedy Ellington, Tempo Music Inc)
Congo square (A drum is a woman) (Edward Kennedy Ellington, United Artists Music Ltd)
Sophisticated lady (Edward Kennedy Ellington, Irving Mills, Mitchell Parish, Salabert Editions)
Balcony serenade (The Perfume Suite) (Billy Strayhorn, Campbell Connelly)
Blues for New Orleans (New Orleans Suite) (Edward Kennedy Ellington, United Artists Music Ltd)
Le sucrier velour (The Queen’s Suite) (Edward Kennedy Ellington, United Artists Music Ltd)
The tattooed bride (Edward Kennedy Ellington, United Artists Music Ltd)

Love You Madly est l’une des plus emblématiques chansons populaires d’Ellington. En ouverture de l’album Duke Ladies, Myra Maud, Natalie Dessay, Nicolle Rochelle et Sylvia Howard se relaient pour célébrer la formule magique ellingtonienne, dont les paroles ont été écrites par Duke lui-même : « Je t’aime à la folie, bien ou mal … On dirait les paroles d’une chanson … Et puisqu’il en est ainsi, j’ai pensé que tu devais le savoir … Je t’aime, je t’aime à la folie. »
Black Beauty date de la première revue d’Ellington au Cotton Club, en décembre 1927 à Harlem. Le 14 juillet 1960, Ellington réenregistre Black Beauty en formation réduite. L’enregistrement ne sera exhumé que 19 ans plus tard. Aujourd’hui, Philippe Milanta, Jérôme Etcheberry et Nicolas Grymonprez y sont remarquables de fidélité à la lettre et à l’esprit de cette version.
Cotton Tail est un tournant dans la carrière d’Ellington. À partir de 1957, Ellington collabore enfin avec Ella Fitzgerald qu’il considérait comme « hors catégories » (Beyond Category). Dotée d’une carte blanche sur Coton Tail, la « First Lady » déploie son art du scat et transforme le morceau en un tourbillon ‘instrumentovocal’. Sur le présent album, Roberta Gambarini nous fait l’honneur d’une nouvelle version, entre hommage et démarcation, présentant le thème à sa façon, doublant les sections d’instrument et rivalisant de swing avec le formidable Olivier Defays, inspiré par les maîtres Ben Webster et Paul Gonsalves.
Tous les titres de DUKE LADIES sont soigneusement présentés dans le livret de l’album. La lecture de ce dernier est particulièrement plaisante et enrichissante. Vous savez ce qu’il vous reste à faire…

LAURENT MIGNARD DUKE ORCHESTRA
Aurélie Tropez (sax alto, clarinette)
Julie Saury (batterie)
Didier Desbois (sax alto)
Frédéric Couderc (sax tenor, flûte)
Olivier Defays (sax tenor)
Philippe Chagne (sax baryton, clarinette basse)
Claude Égéa, Malo Mazurié, Jérôme Etcheberry, Richard Blanchet (trompettes)
Nicolas Grymonprez , Michaël Ballue, Jerry Edwards (trombones)
Philippe Milanta (piano)
Bruno Rousselet (contrebasse)
Laurent Mignard (direction)


INVITÉS
Rhoda Scott (orgue hammond)
Natalie Dessay (vocal)
Roberta Gambarini (vocal)
Nicolle Rochelle (vocal)
Myra Maud (vocal)
Sylvia Howard (vocal)
Aurore Voilqué (violon)
Rachelle Plas (harmonica)
Carl Schlosser (sax tenor)


Produit par Paul Bessone pour Juste Une Trace
Production exécutive par Laurent Mignard pour L’Agence Musicale
Enregistré par Bruno Minisini au Studio Riffx
Mixé par Carl Schlosser
Masterisé par Carl Schlosser et François Terrazzoni (Parelies)
Photographies par Pascal Bouclier
Design graphique par Alexandre Pichon
Textes par Laurent Mignard
Traduction par Rebecca Cavanaugh
Grand Merci à François Lacharme
Avec le soutien : SCPP
Date de sortie : 17-09-2021


En mémoire de Claude Carrière