JAY AND THE COOKS Jay Ryan – Voix, Guitares Stephane Missri – Guitares, Banjo Paul Susen – Fiddle, Mandoline Christian Poidevin – Harmonica, Dobro Marten Ingle – Basse, Contrebasse Marty Vickers – Batterie
Éditions Amoc Dessins par Xavier Delaunoy (XD) Produit par Paul Bessone pour Juste Une Trace Enregistré, mixé et masterisé par Arnaud Bascuñana au Studio 180
“C’est sûrement cette confrontation de deux mondes qui rend cet album si attachant. Le discours de la langue française inadaptée à la musique américaine vole en éclat. Car ici, les racines du blues sont profondes et le français y puise une source de jouvence.” – Rockmadeinfrance.com
“Cet album d’une sacrée originalité vaut carrément le détour… Loin de nous laisser «Le coeur sec», il nous le met en joie grâce au talent et à l’énergie communicative distillée par ces mecs respectables, à tous points de vue !” – A-vos-marques-tapage.fr
“Outre le geste musical impeccable (tous les fans de country, de blues ou de rockabilly peuvent plonger les yeux fermés), le chant rocailleux transpirant le vécu, les textes en français ouvrent une perspective extérieure sur les vicissitudes de notre beau pays, forcément intéressante. Au-delà de son angle curieux ou exotique, l’album éveille l’intérêt et décloisonne l’oreille. A découvrir, forcément !” myheadisajukebox.blogspot.com
Pour écouter PRESQUE FOUTU et voir la vidéo réalisée par Mirkö Lafrenière, rien de plus facile. Youtube considère, à ce jour, que la vidéo est « peut-être inappropriée pour certains utilisateurs ». Les images reflètent pourtant la vérité et les actualités. La réalisation est particulièrement intéressante et créative. Du coup, pour voir la vidéo sur cette plateforme, vous devez préalablement vous connecter pour confirmer votre âge. Nous avons demandé à cette plateforme de réviser sa copie… à suivre… La vidéo est pour l’instant plus simplement visible sur Facebook et Instagram.
LE COEUR SEC de Jay and the Cooks sort le 30 avril 2021 !
Entretien avec Jay Ryan sur les origines du projet
Quand j’étais ado, je jouais du trombone dans un orchestre du Michigan, celui de l’école d’Algonac. En 1966, nous avons été invités à jouer avec notre Marching Band dans la grande parade de Chicago qui réunissait les meilleurs orchestres de la région.
J’ignorais que Muddy Waters jouait ce même soir dans un club du South Side. Je ne savais même pas qu’il existait !
Plus tard, avec ma famille, nous avons emménagé à Elkhart dans l’Indiana. J’étais encore plus proche de Chicago mais je n’avais toujours pas entendu le moindre morceau de Muddy Waters !
À 19 ans, quand j’ai finalement eu un de ses disques entre les mains, ma vie a changé.
En 1975, je vivais à Austin, au Texas. Là-bas, on pouvait entendre toutes sortes de musique. Au club Armadillo, on pouvait voir et écouter tous les groupes imaginables. Il y avait Commander Cody and His Lost Planet Airmen qui jouait du rockabilly, d’autres de la country et même des chansons de camionneurs … The Fabulous Thunderbirds jouaient du blues, Clifton Chenier venu de Louisiane jouait du Zydeco tous les mois à l’Antone’s Club… Toutes ces musiques trouvaient leurs racines au bord du Mississippi.
De la Nouvelle-Orléans jusqu’au Delta, en passant par Memphis, Saint Louis, sur les berges des rivières Ohio et Chicago, partout où l’eau s’écoule, des courants musicaux se forment et nous irriguent. Même Bob Dylan est né dans l’Etat où le Mississippi prend sa source.
En 1998, j’assistais à une conférence du Folk Alliance Music à Memphis. On avait loué une grosse Cadillac et traversé le Mississippi en direction de l’Arkansas. C’est énorme, dangereux. C’est boueux, peuplé essentiellement de pauvres qui vivent le long des rives du fleuve. C’est aussi un des plus étonnants lieux aux États-Unis, une intarissable source d’inspiration pour de nombreux auteurs.
Avec UP THE MISSISSIPPI, je n’essaye pas de reproduire ce qui a déjà été réalisé par les plus grands. La plupart des chansons sont des compositions originales. C’est une démarche personnelle et un hommage à la musique qui m’a influencé tout au long de ma vie.
Nul besoin d’épiloguer. Je ne viens pas du Mississippi, je ne peux ni ne souhaite chanter comme les gars de Clarksville, mais les messages qu’ils ont transmis au monde entier, comme ceux des gens de Memphis ou de Nashville, sont au coeur de ma démarche.
Dans cette création, je voulais aussi donner une bonne place à la littérature. J’ai donc contacté Greil Marcus qui a accepté que j’intègre dans le spectacle des extraits de « Mystery Train ». La Minnesota Historical Society Press a également accepté que j’insère des passages de « A Stretch on the River » de Richard Bissell. Par moments, vous entendrez de courts extraits de « Adventures of Huckleberry Finn » de Mark Twain dans une ambiance sonore traditionnelle et improvisée. Des lectures en français dans les pays francophones et en anglais dans le reste du monde.
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