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DRIED UP DREAMS en vidéo

DRIED UP DREAMS est un album déterminant de JAY AND THE COOKS. Des «protest songs» acidulées se succèdent. Jay Ryan met en relief les travers de la société et des scènes de vie.
Rock, Blues, Americana et Country Music sont associés, des fois avec humour, d’autres fois avec une grosse énergie. Le son est brut de pomme.

Nous avons donné «carte blanche» au réalisateur québécois Mirkö Lafrenière et au réalisateur français Lucas Ranoux pour mettre en image tous les titres de l’album. Le résultat correspond aux regards de jeunes artistes sur des titres intemporels.

Voici une sélection de vidéos. Le tout est disponible sur la chaine Youtube de Juste Une Trace.

JAY AND THE COOKS
Jay Ryan – Voix, Guitares
Stephane Missri – Guitares, Banjo
Paul Susen – Fiddle, Mandoline
Christian Poidevin – Harmonica, Dobro
Marten Ingle – Basse, Contrebasse
Marty Vickers – Batterie

Éditions Amoc
Dessins par Xavier Delaunoy (XD)
Produit par Paul Bessone pour Juste Une Trace
Enregistré, mixé et masterisé par Arnaud Bascuñana au Studio 180

DRIED UP DREAMS est disponible ici

Revue de Presse pour LE COEUR SEC

Les médias parlent de l’album LE COEUR SEC de Jay and the Cooks. Ils ont fait de très bonnes chroniques. Voici des extraits de quelques publications.

“C’est fort, efficace et brillant, avec de belles ambiances.” – Blues Mag

“Le Coeur Sec est composé de belles chansons tantôt douces, tantôt nerveuses, avec cet inimitable accent.” – Ouest France

“Sa voix burinée constitue l’un des atouts d’un répertoire original qui assume ses fondements blues, rock et country” – Rock & Folk

“Jay Ryan est un bluesman américain à la voix rocailleuse, agité par un côté punk ravageur. Le résultat est probant” – Batteur Mag

“Le quatrième album de Jay and the Cooks, entièrement interprété en français, est un voyage dans la capitale et sa banlieue en temps de pandémie, sur fond de blues, rock et country. Enorme !” – L’Humanité

“Cette poésie urbaine est également teintée de Country et d’Americana comme sur l’étonnante reprise de Gainsbourg («Je Suis Venu Te Dire Que Je M’en Vais»), où JAY AND THE COOKS offre une version très personnelle et singulière de ce classique de la chanson française. S’il est vrai qu’il faut parfois tendre l’oreille pour saisir toute la subtilité des textes, le chanteur rend une copie remarquable et touchante.” – Rocknforce.com

“C’est sûrement cette confrontation de deux mondes qui rend cet album si attachant. Le discours de la langue française inadaptée à la musique américaine vole en éclat. Car ici, les racines du blues sont profondes et le français y puise une source de jouvence.” – Rockmadeinfrance.com

“Cet album d’une sacrée originalité vaut carrément le détour… Loin de nous laisser «Le coeur sec», il nous le met en joie grâce au talent et à l’énergie communicative distillée par ces mecs respectables, à tous points de vue !” – A-vos-marques-tapage.fr

“Outre le geste musical impeccable (tous les fans de country, de blues ou de rockabilly peuvent plonger les yeux fermés), le chant rocailleux transpirant le vécu, les textes en français ouvrent une perspective extérieure sur les vicissitudes de notre beau pays, forcément intéressante. Au-delà de son angle curieux ou exotique, l’album éveille l’intérêt et décloisonne l’oreille. A découvrir, forcément !” myheadisajukebox.blogspot.com

Egalement présent sur lagrosseradio.com, prog-mania.com, amongtheliving.fr, mazik.info, divertir.eu.

L’album LE COEUR SEC est disponible partout et notamment en direct dans la boutique Juste Une Trace.

PRESQUE FOUTU … PROTEST SONG !

PRESQUE FOUTU est maintenant une « protest song ». Dans cette chanson, et c’est assez exceptionnel pour le souligner, Jay Ryan parle de politique. Il ne cache pas son désamour pour le mandat de Trump et ne mâche pas ses mots. En fait, il montre du doigt les gouvernements, les manipulateurs et les individus qui exercent un pouvoir à des fins personnelles, en dressant les gens les uns contre les autres.
Installé en France depuis maintenant 35 ans, il vient tout juste d’obtenir la nationalité française. Et selon lui, la chanson s’applique autant à l’hexagone qu’aux Etats-Unis.

« … Dans ma petite existence sur terre, je n’ai jamais vu 2 ans comme ça. Même la guerre du Vietnam c’était pas aussi prenant ! »

L’artiste évoque avec une certaine nostalgie les sixties, un moment très créatif selon lui, grâce au Rock, au Blues, et à des personnalités comme Martin Luther King. La situation était difficile mais il se passait beaucoup de choses. Aujourd’hui, la situation est encore difficile, mais il ne se passe pas grand chose.
Tracassé par la tournure des évènements, il fait aussi un parallèle entre un smartphone et une arme. Pour lui, les réseaux sociaux comme les armes à feu ne peuvent pas vraiment changer le monde et ne représentent pas une solution pour améliorer la vie.

Jay Ryan est un sexagénaire furax. Pourtant, il ne se considère pas du tout comme étant un « artiste engagé ». Il nous avoue n’avoir jamais écrit un titre aussi rock (c’était au début de la pandémie). PRESQUE FOUTU nous interpelle vraiment par sa simplicité et sa spontanéité. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’ouvrir l’album LE COEUR SEC avec elle. Pour en savoir plus sur la chanson, nous vous invitons à regarder les entretiens avec l’auteur (3 épisodes d’environ 3mn chacun).

épisodes 2 et 3 à la suite

Pour écouter PRESQUE FOUTU et voir la vidéo réalisée par Mirkö Lafrenière, rien de plus facile. Youtube considère, à ce jour, que la vidéo est « peut-être inappropriée pour certains utilisateurs ». Les images reflètent pourtant la vérité et les actualités. La réalisation est particulièrement intéressante et créative. Du coup, pour voir la vidéo sur cette plateforme, vous devez préalablement vous connecter pour confirmer votre âge. Nous avons demandé à cette plateforme de réviser sa copie… à suivre… La vidéo est pour l’instant plus simplement visible sur Facebook et Instagram.

LE COEUR SEC de Jay and the Cooks sort le 30 avril 2021 !

Du Mississippi à la Seine

Soirée mémorable de blues et de rock, le 26 septembre dernier, sur la jonque de La Dame de Canton. La rencontre puissante et émouvante de Barry « The Fish » Melton et Jay and The Cooks a permis au public d’apprécier la richesse musicale des États-Unis. Guitares slides et mélodies blues au rendez-vous. Larguons les amarres !

Flashback. Nous sommes le 17 août 1969. Il fait chaud, la pluie ne cesse de tomber dans le petit hameau de Bethel où se déroule le premier (et unique) festival de Woodstock. Un moment historique de musique et de partage est en train de se vivre. Il est 15h, Barry « The Fish » Melton monte sur la scène de ce troisième jour de festival avec Country Joe. La voix de Barry résonne sur un public exalté, la légende se met en place. A cette même époque, Jay Ryan joue dans les rues de Chicago avec son marching band. Les années défilent, les parcours de vie et les projets musicaux suivent leurs chemins, jusqu’à ce que…

Et nous voilà 50 ans après le mythique festival de Woodstock. Le 26 septembre 2019. C’est sur une jonque chinoise dans le 13e arrondissement de Paris que l’on retrouve Jay and The Cooks avec Barry « The Fish » Melton, bien disposés à « en découdre » avec l’histoire et avec cette musique qui leur colle à la peau depuis si longtemps: « let’s blues and rock’n’roll !»

Construite en 1978, en Chine, et amarrée depuis 1995 sur les bords de la Seine, La Dame de Canton – et sa super équipe – est ravie d’accueillir cette soirée mémorable à bord de son bateau. Au programme : un concert qui, sans être un hommage direct à Woodstock, fait forcément écho dans la mémoire de l’histoire de la musique rock. En compagnie de Barry Melton et Jay Ryan, les américains Danny Montgomery à la batterie, Marten Ingle à la basse et Paul Susen au violon et à la mandoline, ainsi que le français Stéphane Missri à la guitare et au banjo, ont su hisser les voiles et faire naviguer un public ému sur le Mississippi. Et pourtant, nous sommes bien amarrés au pied de la Bibliothèque Nationale de France, à deux pas du pont de Tolbiac.

Le concert démarre. Jay and The Cooks enchaîne les morceaux sur fond d’une projection de séquences vidéos envoûtantes de ce grand fleuve des États-Unis, on s’y croirait presque. « Blood, Sweat and Sorrow », « Maggie’s Farm » (Bob Dylan) ou encore « No Home to Speack Of », Jay chante son blues et l’émotion s’installe. C’est au tour de Barry « The Fish » Melton de le rejoindre sur scène et de partager ce voyage. Il est ému, ça se sent et pour cause. Il rend hommage à Robert Hunter, ami et parolier de The Grateful Dead, malheureusement décédé il y a quelques jours. Barry enchaîne deux titres coécrits avec Bob Hunter : « Jesse James » et « Who Makes the Moves »

Photo Bernard Rousseau

Pendant plus de deux heures, nous naviguons sur des airs de blues, de rock psyché et de ballade folk. Les artistes enchaînent les arrangements subtiles, les images du Mississippi projetées continuent à transporter très loin de la Seine un public qui tombe sous le charme d’un groupe d’amis qui aiment jouer ensemble, et ça se sent. La voix puissante et rauque des blues de Jay nous renvoie au beau milieu d’une histoire de Mark Twain (l’auteur des « Adventures of Huckleberry Finn ») et le chant envoûtant de Barry « The Fish » nous laisse entendre toute la passion de sa jeunesse à Woodstock. Devant nous, ce ne sont pas que des musiciens, c’est l’histoire d’une génération qui puise sa force dans la musique. Le concert a même parfois des allures de « boeuf » entre copains qui se connaissent de toute une vie. Même si nous sommes bien loin de Bethel, dans l’État de New York, et des quelques 500.000 spectateurs du festival de Woodstock, l’osmose musicale qui parfois nous fait tanguer sur le bateau de La Dame de Canton – qui ne compte dans sa jauge pas plus de 150 spectateurs – est un voyage dans le temps, dans le blues, le rock et l’amitié. Une véritable complicité émane des deux musiciens. Ils ne se connaissent personnellement que depuis deux ans, mais leur passion de la musique des États-Unis et l’attachement à leurs racines les a rapproché indéniablement.

Le concert touche à sa fin. Retour à la réalité et retour dans notre 21e siècle. Tout le monde descend du bateau avec dans leur expression, la drôle sensation d’avoir été un peu à Woodstock et d’avoir navigué dans une barque musicale teintée de blues, de folk et de rock. La musique a définitivement ces capacités particulières: celle de nous faire voyager sans bouger et celle de nous faire vibrer sur une histoire qui se passe à des milliers de kilomètres. Pour cette soirée à La Dame de Canton, le Mississippi et la Seine se sont donné rendez-vous et tout le monde s’est senti… comme un poisson dans l’eau.

Live-Report / article collectif réalisé par et avec des étudiants de l’IMM

Merci à Marie, Erwan, Kim et Violaine avec l’assistance de Diego

Affiche réalisée par Corinne Garino

Un T-Shirt «collector» est disponible dans la boutique : modèle FEMME et modèle HOMME

Les origines du projet Up The Mississippi

UP THE MISSISSIPPI est une création musicale de Jay and The Cooks. Au rythme du Blues, du Rock, de la Country, du Cajun, de la Folk, nous remontons le Mississippi.

L’album sort le 14 septembre 2018 mais est disponible en avant-première et en exclusivité sur le site Juste Une Trace. Il présente un véritable panorama sur les musiques nord-américaines avec des compositions majoritairement originales. En spectacle, Up The Mississippi est agrémenté de photographies, de vidéos et de lectures d’auteurs emblématiques.

Entretien avec Jay Ryan sur les origines du projet

Quand j’étais ado, je jouais du trombone dans un orchestre du Michigan, celui de l’école d’Algonac. En 1966, nous avons été invités à jouer avec notre Marching Band dans la grande parade de Chicago qui réunissait les meilleurs orchestres de la région.

J’ignorais que Muddy Waters jouait ce même soir dans un club du South Side. Je ne savais même pas qu’il existait !

Jay Ryan – Photo Bernard Rousseau

Plus tard, avec ma famille, nous avons emménagé à Elkhart dans l’Indiana. J’étais encore plus proche de Chicago mais je n’avais toujours pas entendu le moindre morceau de Muddy Waters !

À 19 ans, quand j’ai finalement eu un de ses disques entre les mains, ma vie a changé.

En 1975, je vivais à Austin, au Texas. Là-bas, on pouvait entendre toutes sortes de musique. Au club Armadillo, on pouvait voir et écouter tous les groupes imaginables. Il y avait Commander Cody and His Lost Planet Airmen qui jouait du rockabilly, d’autres de la country et même des chansons de camionneurs … The Fabulous Thunderbirds jouaient du blues, Clifton Chenier venu de Louisiane jouait du Zydeco tous les mois à l’Antone’s Club… Toutes ces musiques trouvaient leurs racines au bord du Mississippi.

De la Nouvelle-Orléans jusqu’au Delta, en passant par Memphis, Saint Louis, sur les berges des rivières Ohio et Chicago, partout où l’eau s’écoule, des courants musicaux se forment et nous irriguent. Même Bob Dylan est né dans l’Etat où le Mississippi prend sa source.

En 1998, j’assistais à une conférence du Folk Alliance Music à Memphis. On avait loué une grosse Cadillac et traversé le Mississippi en direction de l’Arkansas. C’est énorme, dangereux. C’est boueux, peuplé essentiellement de pauvres qui vivent le long des rives du fleuve. C’est aussi un des plus étonnants lieux aux États-Unis, une intarissable source d’inspiration pour de nombreux auteurs.

Avec UP THE MISSISSIPPI, je n’essaye pas de reproduire ce qui a déjà été réalisé par les plus grands. La plupart des chansons sont des compositions originales. C’est une démarche personnelle et un hommage à la musique qui m’a influencé tout au long de ma vie.

Nul besoin d’épiloguer. Je ne viens pas du Mississippi, je ne peux ni ne souhaite chanter comme les gars de Clarksville, mais les messages qu’ils ont transmis au monde entier, comme ceux des gens de Memphis ou de Nashville, sont au coeur de ma démarche.


Dans cette création, je voulais aussi donner une bonne place à la littérature. J’ai donc contacté Greil Marcus qui a accepté que j’intègre dans le spectacle des extraits de « Mystery Train ». La Minnesota Historical Society Press a également accepté que j’insère des passages de « A Stretch on the River » de Richard Bissell. Par moments, vous entendrez de courts extraits de « Adventures of Huckleberry Finn » de Mark Twain dans une ambiance sonore traditionnelle et improvisée. Des lectures en français dans les pays francophones et en anglais dans le reste du monde.

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