Juste une Trace

Four Free

Vous êtes nos diffuseurs

Pour être certain d’avoir une visibilité sur un média ou de bénéficier d’un «traitement éditorial privilégié», il faut être un «annonceur». Mais les achats d’espaces publicitaires ne sont pas donnés à tout le monde. Il faut faire des prévisions et tenter de mesurer les investissements de façon à ce qu’ils soient rentables.

Par Paul Bessone

Un calcul de base consiste à convertir le coût d’une campagne en quantité d’albums à vendre pour équilibrer et pour gagner un peu d’argent afin de payer le travail de chacun ou tout simplement d’acheter de nouveaux espaces publicitaires, dans l’espoir de vendre encore plus d’albums …

Au fait, la publicité ne permet pas systématiquement de vendre des albums et son coût correspond généralement à des objectifs de ventes que nous n’arrivons même pas à concevoir (sauf dans les rêves).

Offshots_front_634x634 Imaginez le nombre de diffusions en streaming qu’il faudrait pour amortir des dépenses en marketing… Un simple calcul nous permet d’affirmer qu’il nous faudrait plus de 12 557 773 diffusions sur Youtube pour couvrir l’achat d’une seule 1/2 page dans Rock’n’Folk (hors frais de conception et de réalisation de la publicité)…

Avec de la chance et pour qu’elle fonctionne bien, une campagne publicitaire doit amplifier de premières ventes « quasi naturelles » (celles que nous réalisons grâce aux fans, à la famille, aux proches, aux accros de la musique). C’est bien pour cela que Juste Une Trace dispose de sa propre boutique en ligne, que nous chérissons les ventes directes et que nous proposons des opérations de « pré-vente » ou « vente en avant première » pour certains albums (dans notre espace crowdfunding / financement participatif).  En fait, c’est très simple : Juste Une Trace est indépendant (pas trop dépendant), et les ventes que nous faisons doivent prioritairement servir à financer les productions et ceux qui travaillent vraiment sur les projets.  Pour que tout cela marche, nous en parlons comme nous pouvons et comptons sur vous (lecteurs de nos messages et sans doute auditeurs). Nous en parlons à travers les projets que nous portons et la plupart des artistes ou producteurs avec qui nous travaillons nous renvoient l’ascenseur. De leurs côtés, avec notre approbation, le distributeur lutte pour mettre en place quelques exemplaires dans les points de vente et les artistes (les plus volontaires) n’hésitent pas à créer des boutiques les soirs de concerts.

MRRQ_NO_MONSTER_333x300C’est de l’artisanat, ce n’est pas facile, c’est un combat, mais c’est très plaisant.

Des fois, le combat est déloyal et nous sommes bêtement poignardés dans le dos. Alors nous réagissons. Prenons un exemple qui ne fera pas rire tout le monde. Saviez-vous que certains journalistes s’improvisent disquaires en faisant du commerce avec les exemplaires promo qu’ils reçoivent gratuitement ? Au lieu d’en parler, ils les vendent ! Ils ont des comptes sur e-bay ou ailleurs. Ils agissent dans l’ombre et toujours avec de drôles de pseudonymes. Contrairement aux disquaires, ils n’achètent jamais les albums qu’ils revendent. Et la plupart des albums sont revendus sans même avoir été écoutés : des exemplaires tout neuf vendus avec le cellophane d’origine (et généralement plus chers que dans notre boutique). C’est «sauvage» n’est-ce pas !

Pas facile de faire de la promo dans une telle ambiance.

Pour limiter cette vilaine pratique, que certaines personnes trouvent «normales» ou encore «dans les usages», nous restons les pieds sur terre et nous prenons quelques mesures (dont les plus amusantes ne seront pas révélées). Pour commencer, nous proposons sur nos communiqués de presse, à tous les journalistes qui manifestent un intérêt pour un album, de leur envoyer un exemplaire CD (pour info, des médias en ligne souhaitent encore recevoir un CD par courrier ou coursier), de leur transmettre les titres en mp3 ou d’avoir un lien privé pour tout écouter en ligne.

Mais nous comptons aussi sur vous ! La meilleure promo, c’est la vôtre ! Si vous n’êtes pas journaliste mais que vous voulez chroniquer un album Juste Une Trace, n’hésitez pas à nous le dire. Sur les réseaux sociaux, auprès de vos amis, avec vos mots, vous êtes nos diffuseurs.

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Pour découvrir le nouvel album de Four Free

«WISE DOUBTS» est une composition très originale extraite de l’album OFFSHOTS de FOUR FREE, le quartet de Chris Jarrett. Elle se présente en plusieurs parties très distinctes, des genres généralement opposés se complètent et permettent de multiplier les émotions. Nous passons des musiques improvisées à une sorte de menuet contemporain proche d’un hymne, du minimalisme au romantisme, des doutes à la sagesse, dans une seule et même oeuvre. Ici, les frontières n’existent pas. La virtuosité et la variété des ambiances font la richesse de cette pièce maîtresse.

Déroutante d’entrée de jeu, elle nous fait glisser à toute allure dans un free jazz construit. Mais il ne faut pas avoir peur du vide et des précipices. L’équipe est forte. Les musiciens se soutiennent et s’entraînent. C’est un peu comme un échauffement, des étirements et quelques exercices de contorsionnistes avant d’interpréter une partition délicate.

Puis la mélodie culmine et nous comprenons mieux pourquoi les guides nous ont fait passer par des gorges étroites et sur de fines arrêtes avant de nous laisser libres au plus haut sommet, sur un dôme de velours. La roche est pourtant volcanique. Le souvenir d’une chaleur extrême n’est pas loin. C’est à pleins poumons que l’on respire. Avec « WISE DOUBTS », Debussy a rencontré Ornette Coleman, quelque part entre le Jura et les Carpates.

Four Free est un quartet exceptionnel. Chris Jarrett (piano), Adrien Dennefeld (guitare), Jérôme Fohrer (contrebasse) et Pascal Gully (batterie) nous offre une musique écrite, improvisée, emplie de sentiments partagés.

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OFFSHOTS est disponible dans la boutique

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Two Slavic Dances by Four Free

«TWO SLAVIC DANCES» est une pièce sensuelle extraite de l’album OFFSHOTS de FOUR FREE, le quartet formé par Chris Jarrett.

Ici, le piano est tout à l’honneur. Cette composition originale est un trompe-l’œil. À la première écoute, vous pourriez vous persuader qu’il s’agit d’une œuvre dérivée d’un illustre compositeur du XIXème Siècle. Avec un peu d’imagination, quelques emprunts aux musiques traditionnelles semblent jaillir. Chris Jarrett est un créateur. Comme Dvořák, il assimile l’esprit de musiques existantes pour créer de toutes pièces un faux folklore.

D’origines slovènes, Chris Jarrett nous présente «deux danses slaves». Comme son titre l’indique, l’œuvre se divise en deux parties distinctes. La première est enjouée, printanière et dansante. La deuxième, nettement plus mélancolique, est peut-être une rêverie teintée de nostalgie.

Cette pièce a quelque chose d’hybride. Le soleil est voilé mais le bonheur n’est jamais loin. Malgré des changements de rythme, l’intensité reste le fruit d’une origine commune.
Nous sommes emportés dans un tourbillon de mélodies avant de trouver la sérénité. Parfaitement intégrée dans l’album OFFSHOTS, «TWO SLAVIC DANCES» est d’une grande maturité. L’œuvre écrite est mise en relief par les improvisations et la liberté affirmée des musiciens.

Avec Chris Jarrett au piano, Adrien Dennefeld à la guitare, Jérôme Fohrer à la contrebasse et Pascal Gully à la batterie, Four Free nous offre une musique raffinée, proche du jazz, intense et faite d’émotions sincères.

Four Free_1000x480_photo Dorian RollinOFFSHOTS est disponible dans la boutique

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Offshots, de l’humour et même un certain sans gêne

Offshots est un album sophistiqué et surprenant du quartet formé par Chris Jarrett. Élégantes et réfléchies, les compositions instrumentales sont des danses inhabituelles et contrastées. Nous ne sommes pas loin de découvrir une musique de chambre apprêtée au jazz et aux improvisations. – sortie le 15 Avril 2016

Chris Jarrett est né en 1956 aux États-Unis dans une famille où la musique occupe une place prépondérante. Il étudie le piano quelques temps au conservatoire d’Oberlin, proche de Cleveland, mais pour des raisons financières, il doit interrompre son apprentissage. On le retrouve pêcheur de crevettes au Texas,  ouvrier dans une usine d’acier puis dans une fabrique de ciment, vendeur à domicile, employé de bureau à New York…

D’origines slovènes, il décide de retourner en Europe au début des années 80. Il s’installe dans le nord de l’Allemagne et redécouvre ses intérêts créatifs. Sa carrière de compositeur et pianiste débute véritablement en 1985 à Oldenburg avec son premier ballet. Depuis, il met sa plume et son doigté au service du théâtre, de la danse, pour l’opéra ou encore la musique de films. Avec Four Free, quartet fondé en 2005 et qu’il conçoit comme un «ensemble de musique de chambre hardcore», Chris Jarrett joue son joker musical, se libère, s’amuse, bluffe. Un premier album est enregistré en 2009. Four Free réuni des passionnés : Chris Jarrett (piano), Adrien Dennefeld (guitare), Jérôme Fohrer (contrebasse) et Pascal Gully (batterie) ont toujours pour point commun une très forte implication dans de multiples projets souvent pluridisciplinaires. L’album OFFSHOTS est réalisé en 2015 avec le même line up.

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Four Free – photo by Dorian Rollin

Difficile de traduire exactement «offshots» en français. S’agit-il de tirs qui n’atteignent jamais leurs cibles ? de photos prises en cachette et qui ne doivent pas être exposées ? Quelque chose d’hybride, de polarisé ou encore inversé ? Des histoires d’évolution, de mutation et d’origine commune ? Finalement, vous pouvez tout imaginer car Four Free est très libre, intègre et sincère. Les richesses se partagent. Ici, personne ne porte de masque et c’est la seule règle perceptible ! Mais peut-on uniquement se fier aux apparences ? Avec de l’humour et même un certain «sans gêne», des thèmes proches de la musique moderne font leurs apparitions ici ou là.

Bartok n’est pas loin, Mingus non plus. Des influences qui vont de Byrd aux musiques très contemporaines. Et puis nous sommes plongés sans ménagement dans l’obscurité, incapable de fuir devant l’attrait que procure l’effet de surprise.  Finalement, tout redevient clair et précis, sérieux et loin d’être une mascarade.

OFFSHOTS est disponible dans la boutique

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