Juste une Trace

Jay Ryan

LA VIDÉO JESSE JAMES

Une vidéo en STOP-MOTION pour « JESSE JAMES », un des titres coécrits par Barry « The Fish » Melton et Bob Hunter.

En 1969, au festival de Woodstock, la voix de Barry « The Fish » Melton résonne sur un public exalté. À cette même époque, Jay Ryan joue dans les rues de Chicago avec son marching band.
50 ans après, Barry « The Fish » Melton et
Jay and The Cooks montent sur scène ensemble pour une authentique soirée psychédélique, blues et rock.

Juste Une Trace a produit le concert et l’enregistrement de l’album LIVE AT LA DAME DE CANTON. « Jesse James » est le premier titre qui figure sur l’album et ce n’est pas pour rien. Robert Hunter, parolier et membre du Grateful Dead, nous a quitté 3 jours avant l’enregistrement.
C’est avec des souvenirs et une certaine nostalgie que Barry est monté sur scène en compagnie de Jay and The Cooks. Il rend ainsi hommage à son ami et cela s’entend.

BARRY «THE FISH» MELTON MEETS JAY AND THE COOKS

Barry «The Fish» Melton – Vocals, guitar
Jay Ryan – Vocals, guitar
Stéphane Missri – Guitar, banjo
Paul Susen – Fiddle, mandolin
Marten Ingle – Bass
Danny Montgomery – Drums

Vidéo produite et réalisée par Paul Bessone pour Juste Une Trace
JESSE JAMES – chanson éditée par Ice Nine Publishing et Seafood Music
Enregistrée à La Dame de Canton
Mixée par Arnaud Bascuñana
Video live par un ami de Barry Melton et la DDC
Stop motion par Thibault Joyeux
Artwork « Live at La Dame de Canton » par Corinne Garino

Du Mississippi à la Seine

Soirée mémorable de blues et de rock, le 26 septembre dernier, sur la jonque de La Dame de Canton. La rencontre puissante et émouvante de Barry « The Fish » Melton et Jay and The Cooks a permis au public d’apprécier la richesse musicale des États-Unis. Guitares slides et mélodies blues au rendez-vous. Larguons les amarres !

Flashback. Nous sommes le 17 août 1969. Il fait chaud, la pluie ne cesse de tomber dans le petit hameau de Bethel où se déroule le premier (et unique) festival de Woodstock. Un moment historique de musique et de partage est en train de se vivre. Il est 15h, Barry « The Fish » Melton monte sur la scène de ce troisième jour de festival avec Country Joe. La voix de Barry résonne sur un public exalté, la légende se met en place. A cette même époque, Jay Ryan joue dans les rues de Chicago avec son marching band. Les années défilent, les parcours de vie et les projets musicaux suivent leurs chemins, jusqu’à ce que…

Et nous voilà 50 ans après le mythique festival de Woodstock. Le 26 septembre 2019. C’est sur une jonque chinoise dans le 13e arrondissement de Paris que l’on retrouve Jay and The Cooks avec Barry « The Fish » Melton, bien disposés à « en découdre » avec l’histoire et avec cette musique qui leur colle à la peau depuis si longtemps: « let’s blues and rock’n’roll !»

Construite en 1978, en Chine, et amarrée depuis 1995 sur les bords de la Seine, La Dame de Canton – et sa super équipe – est ravie d’accueillir cette soirée mémorable à bord de son bateau. Au programme : un concert qui, sans être un hommage direct à Woodstock, fait forcément écho dans la mémoire de l’histoire de la musique rock. En compagnie de Barry Melton et Jay Ryan, les américains Danny Montgomery à la batterie, Marten Ingle à la basse et Paul Susen au violon et à la mandoline, ainsi que le français Stéphane Missri à la guitare et au banjo, ont su hisser les voiles et faire naviguer un public ému sur le Mississippi. Et pourtant, nous sommes bien amarrés au pied de la Bibliothèque Nationale de France, à deux pas du pont de Tolbiac.

Le concert démarre. Jay and The Cooks enchaîne les morceaux sur fond d’une projection de séquences vidéos envoûtantes de ce grand fleuve des États-Unis, on s’y croirait presque. « Blood, Sweat and Sorrow », « Maggie’s Farm » (Bob Dylan) ou encore « No Home to Speack Of », Jay chante son blues et l’émotion s’installe. C’est au tour de Barry « The Fish » Melton de le rejoindre sur scène et de partager ce voyage. Il est ému, ça se sent et pour cause. Il rend hommage à Robert Hunter, ami et parolier de The Grateful Dead, malheureusement décédé il y a quelques jours. Barry enchaîne deux titres coécrits avec Bob Hunter : « Jesse James » et « Who Makes the Moves »

Photo Bernard Rousseau

Pendant plus de deux heures, nous naviguons sur des airs de blues, de rock psyché et de ballade folk. Les artistes enchaînent les arrangements subtiles, les images du Mississippi projetées continuent à transporter très loin de la Seine un public qui tombe sous le charme d’un groupe d’amis qui aiment jouer ensemble, et ça se sent. La voix puissante et rauque des blues de Jay nous renvoie au beau milieu d’une histoire de Mark Twain (l’auteur des « Adventures of Huckleberry Finn ») et le chant envoûtant de Barry « The Fish » nous laisse entendre toute la passion de sa jeunesse à Woodstock. Devant nous, ce ne sont pas que des musiciens, c’est l’histoire d’une génération qui puise sa force dans la musique. Le concert a même parfois des allures de « boeuf » entre copains qui se connaissent de toute une vie. Même si nous sommes bien loin de Bethel, dans l’État de New York, et des quelques 500.000 spectateurs du festival de Woodstock, l’osmose musicale qui parfois nous fait tanguer sur le bateau de La Dame de Canton – qui ne compte dans sa jauge pas plus de 150 spectateurs – est un voyage dans le temps, dans le blues, le rock et l’amitié. Une véritable complicité émane des deux musiciens. Ils ne se connaissent personnellement que depuis deux ans, mais leur passion de la musique des États-Unis et l’attachement à leurs racines les a rapproché indéniablement.

Le concert touche à sa fin. Retour à la réalité et retour dans notre 21e siècle. Tout le monde descend du bateau avec dans leur expression, la drôle sensation d’avoir été un peu à Woodstock et d’avoir navigué dans une barque musicale teintée de blues, de folk et de rock. La musique a définitivement ces capacités particulières: celle de nous faire voyager sans bouger et celle de nous faire vibrer sur une histoire qui se passe à des milliers de kilomètres. Pour cette soirée à La Dame de Canton, le Mississippi et la Seine se sont donné rendez-vous et tout le monde s’est senti… comme un poisson dans l’eau.

Live-Report / article collectif réalisé par et avec des étudiants de l’IMM

Merci à Marie, Erwan, Kim et Violaine avec l’assistance de Diego

Affiche réalisée par Corinne Garino

Un T-Shirt «collector» est disponible dans la boutique : modèle FEMME et modèle HOMME

Une légende de Woodstock à Paris

Durant le « Summer of Love », Barry « The Fish » Melton était propulsé avec son groupe « Country Joe and the Fish » au festival de Monterey comme Otis Redding, Jimi Hendrix, The Who… En 1969, Barry était aussi à l’affiche de Woodstock. Il apparait également dans le film du même nom. Des images qui allaient l’immortaliser. Pendant ce temps, Jay Ryan jouait avec son marching band à Chicago.

Dans les années 80, Barry « The Fish » Melton monte notamment « The Dinosaurs », le supergroupe légendaire de San Francisco, avec John Cipollina (Quicksilver Messenger Service), Spencer Dryden (Jefferson Airplane), Peter Albin (Big Brother and the Holding Company) et Robert Hunter (Grateful Dead) puis Merl Saunders (Saunders- Jerry Garcia Band) et Papa John Creach (Hot Tuna).
Pendant ce temps, Jay Ryan joue avec Yohan Asherton, Les Froggies, Jacno, Paris Slim, ou en concert avec Elliot Murphy puis à la tête du Transcontinental Cowboys.

50 ans après Woodstock, Barry et Jay celèbrent ensemble l’évènement avec un authentique show Rock et Blues.

BARRY «THE FISH» MELTON MEETS JAY AND THE COOKS jeudi 26 sept. 2019 à Paris

Barry «The Fish» Melton – voix, guitare

Jay Ryan – voix, guitare

Stéphane Missri – guitares, banjo

Paul Susen – fiddle, mandoline

Marten Ingle – Basse

Danny Montgomery – batterie

Le concert se déroule dans une salle atypique, sur la Seine, à bord de La Dame De Canton.

LA DAME DE CANTON
Port de la Gare
75013 PARIS
(jonque chinoise amarrée face à la bibliothèque François Mitterrand)
Métros : Quai de la Gare ou Bibliothèque François Mitterrand

  • Ouverture des portes : 20h
  • Tarif prévente : 20€
  • Tarif sur place : 25€

Billetterie : c’est ici !

Goodbye Tyler

Tyler Jameson Barnes était un poète, un compositeur et un luthier américain. Il était aussi un excellent cuisinier. Fils de l’actrice Joyce Jameson et du célèbre compositeur et animateur Billy Barnes, il habitait à Hawaï lorsqu’il a écrit et composé « I’m Really Glad I Met Her » pour son ami Jay Ryan et plus spécifiquement pour l’album UP THE MISSISSIPPI de Jay and The Cooks. Tyler venait de laisser les fourneaux et cela lui avait donné un coup de boost pour reformer un groupe.

La relation de Tyler avec Jay remonte à loin. Ils viennent tous les deux de Californie, dans la région de Los Angeles. Tyler et Jay sont nés au début des années 50. Le premier a grandi à Hollywood, le second à Long Beach. Puis ils ont tous les deux changé de région et fini pas se rencontrer à Austin (Texas) dans les années 70.

L’an dernier, Tyler a décidé de rejoindre le continent puis a disparu pendant plusieurs semaines. Il a retrouvé la femme de sa vie et ils se sont aimés. Installés ensemble en Arizona depuis quelques mois, Tyler Jameson Barnes vient de finir son voyage.

 

I’m Really Glad I Met Her
paroles et musique Tyler Jameson Barnes

Well she used to love me then
But she sure don’t love me now

Well she used to love me then
But she doesn’t love me now

Well I wanted her to love me
Any way and any how

Well she’s probably in a mental hospital
Or locked down tight in jail

Well she’s probably in a mental hospital (you know, one of those institutions)
Or locked down tight in jail

And if I had a dollar
I wouldn’t go her bail

I’m on another road now baby
Don’t think our paths are gonna cross

I’m on another road now baby
Don’t think our paths are gonna cross

I’m really glad I met you
Nothin’ ventured nothin lost

 

2017 – Éditions AMOC

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