Juste une Trace

jazz

Hong est un grand film signé Arteskor Orkestra

Avec ARTESKOR ORKESTRA, formation en tentette, Laurent Bonnot revisite le Big-Band de Jazz en remplaçant ses trois pupitres traditionnels par des instruments au timbre plus «doux». Ainsi, la flûte et le hautbois prennent la place des trompettes; la clarinette, le saxophone soprano et la clarinette basse se substituent aux saxophones; les cors remplacent les trombones. Il unit la puissance orchestrale du big band au timbre feutré du quintette à vent, rassemblant ainsi ses deux passions, le jazz et la musique classique.

La musique, très écrite, emprunte au courant «impressionniste» français du début du XXè siècle, et l’on devine aisément la présence de Debussy ou de Ravel dans quelques sentiers empruntés. Le contrepoint, les techniques de compostions plus modernes, comme le palindrome musical, ainsi que l’apport de la forme Sonate – bithématisme, trithématisme – sont le fondement de l’orchestre, mais s’agissant avant tout d’un Big-Band, la corrélation avec le jazz reste prédominante. La notion de chorus étant indissociable du Jazz, la mise en valeur d’un soliste se fait par le biais de l’improvisation, généralement sur des grilles harmoniques très modulantes et souvent dans des métriques impaires. On ressent une forte volonté de la part de Laurent Bonnot de casser les codes compositionnels traditionnels.

HONG comporte huit compositions originales surprenantes. Plus d’une heure de création musicale durant laquelle des courts métrages se succèdent, des histoires qu’on redécouvre à chaque écoute, pour finalement faire de HONG un grand film.

L’album HONG d’Arteskor Orkestra est disponible dans notre boutique

Le Jazz, une énergie pure et renouvelable

Nous sommes dans les années 80. Le compositeur et musicien Georges Beckerich garde des souvenirs très forts de ses premières années d’initiation au jazz, de cet apprentissage d’une musique qui lui est tout de suite apparue comme essentielle, existentielle.

Georges Beckerich a fait ses premiers pas dans la classe de jazz du Conservatoire de Marseille dirigée par Guy Longnon. Son premier rendez-vous avec lui était surréaliste. Il nous le raconte.
« Je me retrouve devant un petit bâtiment en métal, avec un toit en tôle ondulée, comme un préfabriqué de chantier, au milieu de la cour. Guy est en retard. Quand il arrive et ouvre la salle, je vois des instruments de musique, batterie, amplis, piano au centre. Sous le piano, une flaque d’eau. Et dans la flaque d’eau, un rat mort, pattes en l’air, sur le dos. Nous sommes plusieurs à passer l’audition d’entrée. Au moment où Guy m’appelle, le verre de ma montre explose…si c’est cela l’enfer, je veux bien y aller ! »

Georges Beckerich exprime très clairement les raisons de son attrait pour le jazz et les musiciens sont nombreux à penser comme lui. Voici ses principales sources de motivation que nous partageons avec le plus grand nombre :

  • – avoir la liberté d’agir sur tous les aspects harmonique, rythmique et mélodique,
  • – définir de nouvelles règles en fonction des « climats » des standards,
  • – écouter les autres musiciens et être écouté par eux seconde après seconde,
  • – inventer, composer, arranger et toucher des instants de grâce où l’improvisation individuelle ou collective nous amène à une complicité et une complémentarité artistique qui aiguise tous les sens. En pleine conscience !

Pour Georges Beckerich, le Jazz, c’est de l’énergie pure et renouvelable.

Les influences de Laurent Bonnot

Le compositeur et bassiste Laurent Bonnot n’a pas la volonté de se rattacher à un courant musical particulier. Sa musique est une fresque qui présente des paysages variés, libres et faciles d’accès, dans la famille du Jazz.

Aquarelles et peintures à l’huile se succèdent pour soutenir une écriture toujours fine et délicate, qu’il interprète librement en compagnie de Marc Copland au piano, Ramon lopez à la batterie et Gueorgui Kornazov au trombone. Sans pour autant vouloir se comparer aux grands compositeurs français du début du XXème Siècle, Laurent Bonnot qualifie son nouvel album d’Impressionniste.

Les Nymphéas de Claude Monet – le bassin de nénuphars à Giverny – Photo Edith Gaudy

« Mes influences, j’en ai évidemment. Au niveau de mon instrument, il y a juste deux bassistes qui me parlent : Steve Swallow et Carles Benavent.
J’en admire beaucoup mais au niveau de mon esthétique, il y a juste ces deux là. Sinon mes références sont des saxophonistes (Bob Berg, Chris Potter…) et des guitaristes (Abercrombie, Frisell, Nguyen Lê…..)

Les Nymphéas de Claude Monet – le bassin de nénuphars à Giverny – Photo Edith Gaudy

« Je n’ai pas écrit SONGS FOR OSCAR en pensant à une esthétique particulière mais plus en terme de composition. Les thèmes de fin sont souvent des palindromes du thème, il y a beaucoup de changement de tonalités, souvent un par mesure. Il y a également beaucoup de métriques impaires et d’équivalence rythmique.»

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