Difficile de traduire exactement «offshots» en français. S’agit-il de tirs qui n’atteignent jamais leurs cibles ? de photos prises en cachette et qui ne doivent pas être exposées ? Quelque chose d’hybride, de polarisé ou encore inversé ? Des histoires d’évolution, de mutation et d’origine commune ? Finalement, vous pouvez tout imaginer car Four Free est très libre, intègre et sincère. Les richesses se partagent. Ici, personne ne porte de masque et c’est la seule règle perceptible ! Mais peut-on uniquement se fier aux apparences ? Avec de l’humour et même un certain «sans gêne», des thèmes proches de la musique moderne font leurs apparitions ici ou là.
Bartok n’est pas loin, Mingus non plus. Des influences qui vont de Byrd aux musiques très contemporaines. Et puis nous sommes plongés sans ménagement dans l’obscurité, incapable de fuir devant l’attrait que procure l’effet de surprise. Finalement, tout redevient clair et précis, sérieux et loin d’être une mascarade.