Juste une Trace

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En streaming pour vous faire plaisir

Si vous ne voulez surtout pas dépenser d’argent pour acheter de la musique, en cherchant un peu et en vous tournant des fois sans le savoir du côté obscur de la force, vous trouverez des albums gratuits entièrement disponibles sur internet.

Par Paul Bessone

Si les albums sont mis en ligne consciemment et d’un commun accord entre les artistes, les auteurs, les compositeurs et les producteurs, cela ne pose pas de problème. Après tout, ils peuvent offrir ce qui leur appartient.

Photo Edith Gaudy
L’Âge d’Airain (Rodin) – Photo Edith Gaudy

Mais ils ne sont pas les seuls à donner de la musique. D’autres le font à leur place sans respect ni contrepartie, rarement par erreur ou ignorance. Dans ce cas, les albums sont mis en ligne, compressés, diffusés et distribués par des pilleurs, des voleurs et des arnaqueurs.  La musique est un bel hameçon et les truites en raffolent ! Vous verrez des publicités qui n’ont rien à voir avec les compositions musicales et l’univers des artistes. Vous inviterez peut-être des hackers dans votre maison. Ils pourront même vous transmettre des virus, des boutons ou autres infections après vous avoir subtilisé vos mots de passe.

Plus sérieusement, lorsque vous écoutez en streaming un de nos enregistrements, avec ou sans abonnement, c’est normalement parce que nous donnons préalablement une autorisation à l’opérateur du service que vous utilisez. Même principe pour le téléchargement. En échange, l’opérateur s’engage à nous rétribuer pour chaque diffusion puisqu’il vous vend toujours quelque chose. Pour les comptes, nous devons lui faire aveuglement confiance car nous n’avons quasiment aucun moyen de vérifier vraiment et sans intermédiaire ce qui se passe. Nous constatons simplement ce que nous recevons des plateformes dites légales.

Photo Edith Gaudy
L’Âge d’Airain (Rodin) – Photo Edith Gaudy
Au final, même en cas de succès,  nous nous demandons toujours comment naviguer et évoluer dans un système où les modèles économiques ne prévoient qu’un partage de «micromiettes».

Pourtant, nous acceptons leurs conditions. Mais c’est uniquement pour vous faire plaisir et participer à la «révolution numérique», à cette grande et longue marche forcée vers le tout connecté, vers le tout disponible partout et tout le temps. Les artistes renommés obtiennent des millions d’écoutes en streaming, quelques milliers d’euros ou de dollars sur leurs comptes en banque. Même s’ils rouspètent de temps en temps au regard des faibles revenus générés par ce mode de consommation, ils ne renoncent pas au référencement sur les plateformes de streaming, ils ne limitent pas l’écoute intégrale de leurs albums.

Ces artistes à succès ne veulent pas sanctionner leurs fans et risquer de ternir leur image.  On doit pouvoir les écouter partout. C’est un peu normal quand on voit les sommes que ces mêmes fans dépensent déjà pour assister à leurs concerts.

Photo Edith Gaudy
L’Âge d’Airain (Rodin) – Photo Edith Gaudy

Il y en a aussi parmi eux qui prennent des abonnements afin de tout écouter en «illimité sans pub» pour une centaine d’euros ou dollars par an. Ceux-là ont encore plus l’impression de payer pour la musique. En fait, ils payent un service et les artistes, comme la grande majorité des producteurs, ne sont que symboliquement rétribués.

Si vous n’avez vraiment pas les moyens d’acheter nos albums, nous mettons généralement quelques titres en ligne gratuitement, à votre disposition, pour assurer la promotion des projets que nous portons. Écoutez les et parlez en. Ce sera votre façon de nous renvoyer l’ascenseur.  Vous pouvez créer votre propre playlist et la diffuser sans modération sur les réseaux sociaux.

Vous êtes de véritables programmateurs-diffuseurs et si vous avez une communauté, des amis auditeurs intéressés par la musique que vous partagez, nous aurons peut-être le plaisir de recevoir et traiter des commandes.
N’hésitez pas à prescrire nos pépites.
Photo Edith Gaudy
L’Âge d’Airain (Rodin) – Photo Edith Gaudy

Vous êtes nos diffuseurs

Pour être certain d’avoir une visibilité sur un média ou de bénéficier d’un «traitement éditorial privilégié», il faut être un «annonceur». Mais les achats d’espaces publicitaires ne sont pas donnés à tout le monde. Il faut faire des prévisions et tenter de mesurer les investissements de façon à ce qu’ils soient rentables.

Par Paul Bessone

Un calcul de base consiste à convertir le coût d’une campagne en quantité d’albums à vendre pour équilibrer et pour gagner un peu d’argent afin de payer le travail de chacun ou tout simplement d’acheter de nouveaux espaces publicitaires, dans l’espoir de vendre encore plus d’albums …

Au fait, la publicité ne permet pas systématiquement de vendre des albums et son coût correspond généralement à des objectifs de ventes que nous n’arrivons même pas à concevoir (sauf dans les rêves).

Offshots_front_634x634 Imaginez le nombre de diffusions en streaming qu’il faudrait pour amortir des dépenses en marketing… Un simple calcul nous permet d’affirmer qu’il nous faudrait plus de 12 557 773 diffusions sur Youtube pour couvrir l’achat d’une seule 1/2 page dans Rock’n’Folk (hors frais de conception et de réalisation de la publicité)…

Avec de la chance et pour qu’elle fonctionne bien, une campagne publicitaire doit amplifier de premières ventes « quasi naturelles » (celles que nous réalisons grâce aux fans, à la famille, aux proches, aux accros de la musique). C’est bien pour cela que Juste Une Trace dispose de sa propre boutique en ligne, que nous chérissons les ventes directes et que nous proposons des opérations de « pré-vente » ou « vente en avant première » pour certains albums (dans notre espace crowdfunding / financement participatif).  En fait, c’est très simple : Juste Une Trace est indépendant (pas trop dépendant), et les ventes que nous faisons doivent prioritairement servir à financer les productions et ceux qui travaillent vraiment sur les projets.  Pour que tout cela marche, nous en parlons comme nous pouvons et comptons sur vous (lecteurs de nos messages et sans doute auditeurs). Nous en parlons à travers les projets que nous portons et la plupart des artistes ou producteurs avec qui nous travaillons nous renvoient l’ascenseur. De leurs côtés, avec notre approbation, le distributeur lutte pour mettre en place quelques exemplaires dans les points de vente et les artistes (les plus volontaires) n’hésitent pas à créer des boutiques les soirs de concerts.

MRRQ_NO_MONSTER_333x300C’est de l’artisanat, ce n’est pas facile, c’est un combat, mais c’est très plaisant.

Des fois, le combat est déloyal et nous sommes bêtement poignardés dans le dos. Alors nous réagissons. Prenons un exemple qui ne fera pas rire tout le monde. Saviez-vous que certains journalistes s’improvisent disquaires en faisant du commerce avec les exemplaires promo qu’ils reçoivent gratuitement ? Au lieu d’en parler, ils les vendent ! Ils ont des comptes sur e-bay ou ailleurs. Ils agissent dans l’ombre et toujours avec de drôles de pseudonymes. Contrairement aux disquaires, ils n’achètent jamais les albums qu’ils revendent. Et la plupart des albums sont revendus sans même avoir été écoutés : des exemplaires tout neuf vendus avec le cellophane d’origine (et généralement plus chers que dans notre boutique). C’est «sauvage» n’est-ce pas !

Pas facile de faire de la promo dans une telle ambiance.

Pour limiter cette vilaine pratique, que certaines personnes trouvent «normales» ou encore «dans les usages», nous restons les pieds sur terre et nous prenons quelques mesures (dont les plus amusantes ne seront pas révélées). Pour commencer, nous proposons sur nos communiqués de presse, à tous les journalistes qui manifestent un intérêt pour un album, de leur envoyer un exemplaire CD (pour info, des médias en ligne souhaitent encore recevoir un CD par courrier ou coursier), de leur transmettre les titres en mp3 ou d’avoir un lien privé pour tout écouter en ligne.

Mais nous comptons aussi sur vous ! La meilleure promo, c’est la vôtre ! Si vous n’êtes pas journaliste mais que vous voulez chroniquer un album Juste Une Trace, n’hésitez pas à nous le dire. Sur les réseaux sociaux, auprès de vos amis, avec vos mots, vous êtes nos diffuseurs.

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La meilleure promo, c’est la vôtre !

Parmi les accros de la musique, il y a des disquaires. Ils commandent et achètent des albums, revendent ce qu’ils peuvent à leurs clients ou retournent les invendus à leurs fournisseurs puis se font rembourser si nécessaire. De temps en temps, ils parlent de nos productions. En fait, lorsqu’ils en parlent, c’est toujours en bien.

Même si nous ne leur accordons pas un budget spécifique pour être bien exposé dans les surfaces de vente, quelques disquaires qui bénéficient encore d’une certaine liberté, nous offrent un peu de visibilité. Dans tous les cas, nos productions sont dans leurs bases de données et les disquaires ou revendeurs attendent généralement qu’un client passe une commande pour en passer une à notre distributeur qui nous en passe une si nécessaire… Si le client d’un disquaire commande une production pourtant absente des rayons, c’est qu’il a tout de même préalablement obtenu des informations sur la production.

I'M HUNGRY_JayAndTheCooks_front_900x822Pour ne rien vous cacher, sans résultats promo préalables, la présence de nos albums dans les magasins n’est pas du tout évidente et même si la promo est chanceuse (l’information circule), les disquaires ne prennent généralement pas de risques : ils préfèrent attendre la commande.

Il ne suffit pas de faire un album pour qu’il soit disponible en magasin (sauf dans notre boutique). La promo est donc importante et s’amorce bien avant la sortie d’un album. Dans l’idéal, articles et bonnes chroniques sont publiés lorsque l’album arrive en magasin. Dans la pratique, c’est rarement le cas. Une promo, même rondement menée, est toujours incertaine. Il suffit d’un évènement imprévu (et de surcroît bien plus populaire que votre sortie d’album) pour que des semaines de travail partent en fumée.

La meilleure promo, finalement, c’est celle que l’on fait tous les jours et pendant longtemps, petit à petit, avec ceux qui aiment un projet et qui en parle autour d’eux, ici et là, autour d’une bouteille et/ou sur les réseaux sociaux. Avoir une bonne chronique dans la presse, c’est sympathique et quelques lecteurs seront éventuellement assez sensibilisés pour commander des albums. Mais avoir une chronique dans la presse rend aussi la production plus éphémère, datée, passée. La meilleure promo, celle qu’on préfère, c’est la vôtre (quand vous parlez de nos projets).

Si vous n’êtes pas journaliste mais que vous voulez chroniquer un album Juste Une Trace, n’hésitez pas à nous le dire. Sur les réseaux sociaux, auprès de vos amis, avec vos mots, vous êtes nos diffuseurs.

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