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rock progressif

Dew Drops in My Heart, l’histoire d’une oeuvre et la vidéo

Dew Drops in My Heart est la porte d’entrée de l’album TOUPIA de Georges Beckerich.
Qu’est- ce qui nous motive vraiment, quelle est notre raison d’être, et d’une manière plus générale, quel est le « master plan » ? Voici les deux éléments déclencheurs selon l’artiste pour Dew Drops in My Heart :

1 – À Berlin, pour ceux qui connaissent, Tacheles, un immeuble éventré en partie par des bombes de la Seconde Guerre mondiale, était géré par un collectif d’artistes, d’alternatifs qui squattaient ces espaces laissés à l’abandon, C’était devenu un symbole de créativité… Dans la cour, un avion, probablement un petit Messerschmit, en partie enseveli sous terre comme s’il s’était écrasé, et une série de cadres métalliques de pianos, dénudés, fichés dans le sol verticalement comme des harpes… J’avais ramassé des bâtons de bois et tapé sur les cordes (désaccordées!) pendant quelques minutes sans me rendre compte que des passants affluaient, m’écoutaient… et m’applaudissaient à la fin. J’avais pris la précaution d’amener mon MD recorder et j’étais retourné le lendemain enregistrer ces sons insolites. J’ai retenté cette expérience tout au long du morceau, mais avec des sons midi, en remplaçant les bâtons par des mouvements aléatoires de la souris d’ordinateur sur le clavier virtuel…

2 – Mon ami Alexis Drossos, saxophoniste, m’avait annoncé par téléphone qu’il allait se faire opérer du cœur – intervention délicate et risqué. Je lui ai téléphoné quelques jours plus tard en lui annonçant que j’avais besoin de lui pour mon nouvel album …

Dew Drops in My Heart est un hymne à la vie, à l’amitié, à la force de la créativité partagée. J’ai voulu montrer que, bien que nous ne sachions jamais ni comment ni pourquoi est apparue la vie en nous, nous avons une chance incroyable d’apprendre, de faire des choses nouvelles ensemble, de mourir et de renaître… parfois avec un nouveau cœur ou un corps différent… ou vice-versa !

Au début du morceau, le souffle de la vie apparaît, le cœur se met à battre dans un environnement inconnu où se passent des choses incompréhensibles. Peu à peu, les sens s’éveillent. La trompette et le sax font un chemin ensemble, tout semble maîtrisé… puis tout s’arrête… et çà recommence, une renaissance, des balbutiements de bébé (joués à l’embouchure ) …

Vidéo officielle de DEW DROPS IN MY HEART (Georges Beckerich). Titre extrait de l’album TOUPIA

Georges Beckerich – Trompette, effets sonores et instruments divers
Alexis Drossos – Saxophone tenor
Yasuhisa Yamamoto – Percussions

Video design et direction par Georges Beckerich
Produit par G.B. pour Juste Une Trace
Éditions Amoc
Enregistré par G.B. et Yasuhisa Yamamoto
Mixé and masterisé par Jonathan Marcoz
Photographie par G.B.
Artwork «TOUPIA» par G.B. et Corinne Garino

℗ 2015-2019 – Georges Beckerich © 2020 – Juste Une Trace – AMOC

Des pépites dans la boutique

Avant d’acheter un bien culturel, le consommateur doit se nourrir, se loger, se vêtir, subvenir à ses besoins primaires et si possible à ceux de son entourage. Viennent ensuite les moments de divertissements individuels ou collectifs, du «gratuit» (mais il y a toujours des dépenses) au «très onéreux» (à la limite du luxe et de l’abus). Le consommateur doit donc effectuer des arbitrages souvent dictés par des disponibilités tant financières que physiques.

En France, le prix moyen d’un album est passé de 14,41 euros TTC en 2008 à 13,38 euros TTC en 2014 (soit -7,1% source GFK) mais en six ans, le marché a globalement perdu un quart de sa valeur, un quart de son volume. « Vendre moins cher pour vendre plus … », ou vice versa, ne s’applique pas systématiquement ! Les points de vente réduisent ou ferment les surfaces allouées au disque, les tirages et les mises en place sont de moins en moins conséquents. La corde est de plus en plus tendue. Et bien évidemment, il reste encore moins de place qu’avant en magasins pour des labels comme Juste Une Trace.

Alors encore heureux que nous pilotons notre « transition numérique » en développant et consolidant le site Juste Une Trace. Car même si nous sommes disponibles en ligne ailleurs, sur de nombreuses plateformes via plusieurs « partenaires », c’est bien sur ce que nous proposons en direct que nous devons nous concentrer et vous parler. C’est logique puisque nous trouvons même sur la toile de vilains spéculateurs louant des espaces de vente à de célèbres acteurs afin de proposer nos productions à des tarifs carrément prohibitifs. Par exemple, plusieurs albums du label sont proposés à plus de 60 euros l’exemplaire via le site d’une enseigne jadis très honorable alors que nous proposons une même production à 12,00 euros TTC. Comble de l’histoire, les vilains spéculateurs ne nous reversent rien.

Nous devrions bénéficier d’un droit de suite : un % sur les montants générés par les reventes de nos productions. D’autant plus que nous soupçonnons ces vilains spéculateurs d’avoir aussi bénéficié d’exemplaires gratuits distribués pour la bonne cause (la promotion). Lorsque l’on fait du tirage limité, du «Juste Une Trace», c’est important ! Y compris en terme de parasitage et d’image.

Parallèlement, pour quelques personnes, acheter un album en téléchargement payant est devenu presque aussi ringard que d’acheter un CD. Côté «streaming» et malgré notre bonne vue et notre bonne volonté, nous n’arrivons toujours pas à compter et trouver quelque chose avec autant de chiffres derrière la virgule.
Alors même si dans une certaine mesure, et parce qu’ils sont moins populaires qu’avant, les CD sont considérés «dépassés» par certains leaders d’opinions (y compris et notamment par des médias en ligne qui pourtant nous réclament encore des supports physiques pour parler de nos «contenus»), ils contribuent encore grandement à maintenir  l’économie d’un projet musical et puis sont tout de même bien plus sympathiques à offrir qu’un fichier compressé, qu’un abonnement pour éviter les publicités ou qu’une carte prépayée sans goût.

C’est bientôt le temps des fêtes et nous avons quelques pépites dans la boutique. Soyez curieux !

Et comme nous aussi nous aimons faire des cadeaux : nous renouvelons «Découverte pour les curieux» !

Vous choisissez 1 album CD acheté sur le site du label

et vous recevez 2 albums CD du label !

En clair, vous recevez l’album de votre choix ET l’album de notre choix pour généralement 14 euros ttc frais de port inclus.

Si vous appréciez le 2ème CD, vous pourrez tout simplement le garder et continuer à l’écouter = le cadeau !

Si vous n’appréciez pas cette surprise, vous pourrez l’offrir à quelqu’un que vous aimez (ou que vous n’aimez pas) !

MERCI DE PARTAGER CETTE INFORMATION et RV dans la boutique

Cette offre est valide 24h/24 du 23 novembre au 18 décembre 2015 dans la boutique du label sur toutes les références mais dans la limite des stocks disponibles.

RADIOSAX par Thibault Joyeux_projet2

Duplicity ne fait pas dans la tendresse

L’introduction est totalement libre, un dialogue entre la basse et la batterie s’installe, et progressivement, la guitare et le saxophone s’invitent dans la discussion avec un groove répétitif et entêtant. La basse se fait autoritaire, le saxophone provoque tout le monde et la guitare qui tranche l’espace avec des coups secs et hachurés, est épaulée par un jeu de batterie saccadé.

Photo par Bryce Davesne
Photo par Bryce Davesne

Ici, point de lyrisme et de pathos, la musique est dure, acérée, et les oreilles non averties pourraient s’en trouver désemparées… Le Matthieu Rosso Red Quartet ne fait pas dans la tendresse.

4 étoiles jazz mgazine-jazzman NTout juste récompensé par « 4 étoiles JazzMagazine – JazzMan », l’album NO MONSTER présente «une musique sans concession, brutale et dynamique… elle est touffue, dense et en tension permanente, sans silence, ni lenteur, mais d’une énergie communicative…».

L’album NO MONTER est disponible ici

Flexible est une véritable fresque baroque

«Flexible» est d’une incroyable modernité. Violent puis tendre, délicat et envoûtant, ce titre représente parfaitement le minutieux travail réalisé sur l’album NO MONSTER. De petits accents de rock progressif jaillissent mais la composition pourrait aussi satisfaire un «headbanger».

Sept minutes d’interpellations, d’explications, de disputes et de réconfort se succèdent. Matthieu Rosso Red Quartet partage ici généreusement sa liberté. Des boucles électroniques côtoient sans hésitation le sax chauffé à blanc de Denis Guivarc’h. La section rythmique (Rafael Koerner à la batterie et Jean-Philippe Morel à la basse) s’amuse avec la pulsation, semblant par moment la ralentir, ou au contraire, l’accélérer.
«Flexible» est une succession d’explosions sonores intemporelles. Imaginez Gong et Nirvana jouant dans un même espace !

Le compositeur-guitariste Matthieu Rosso présente un motif qu’il répète inlassablement comme pour nous hypnotiser. En fait, il le fait discrètement évoluer pour mieux se précipiter sur une improvisation effrénée. Et comme il est vraiment joueur, il répète de nouveau le thème, mais à l’envers. En un rien de temps, la conclusion est là. C’est à prendre ou à laisser et c’est sans concession !

«Flexible» est une fresque baroque. Tous les mouvements sont profondément exagérés, les effets sonores sont dramatiques, la tension est certaine mais variée. Elle est présentée sous plusieurs angles. L’expert y trouvera son compte et remarquera des détails, des subtilités, des complexités. Pourtant, et c’est aussi ce qui fait la richesse de l’album NO MONSTER et plus particulièrement du titre «Flexible», une personne non-initiée, qui pourrait se considérer comme étant «réfractaire» au Jazz, au Grunge ou au Rock Progressif, rebondira quand même d’une intrigue à l’autre. Cette musique est captivante. Elle fait évoluer ou du moins nous en donne l’illusion.

«Flexible» est une véritable fresque baroque disponible ici !

Pour mieux lire entre les lignes de No Monster

« NO MONSTER » donne son titre au 2ème album de Matthieu Rosso Red Quartet. Cette composition musicale proche des 8 minutes présente deux parties distinctes. Tout commence par un duo planant entre le saxophone de Denis Guivarc’h et la guitare de Matthieu Rosso. Les harmoniques sont délicatement exposées, peut-être pour mieux porter l’ensemble au bord de la saturation. La délicatesse est de mise mais la tension est réelle. Au bout de 2 minutes, une sirène proche d’un bourdonnement nous projette dans la seconde partie de « NO MONSTER ».

Le ciel pourrait s’assombrir mais le riff de guitare dédramatise immédiatement l’ambiance. Puis le saxophone joue la surenchère et prend la main.  Tout commence à s’amplifier. L’orage n’est pas loin. Pourtant, ici et là, le ciel est dégagé. Un double langage pourrait s’installer mais c’est sans compter sur la basse de Jean-Philippe Morel qui remet très vite l’ensemble sur une route commune. L’électronique pourrait facilement mettre tout le monde d’accord et nous propulser jusqu’à la fin mais les instruments reprennent le dessus et nous évite de tomber dans une facilité. Il y a quelque chose de faussement naïf. Ce qui est vraiment étrange, c’est que le riff de guitare nous a maintenant complètement entraîné et nous pouvons quasiment le chantonner, le répéter, le psalmodier… même en son absence.

À partir de cet instant, plusieurs thématiques s’enchaînent avec une grande fluidité, et alternent, ici encore, entre rigueur dans l’écriture, expérimentations harmoniques, et lyrisme exacerbé. Le tout est d’une simplicité évidente et subtile.
Le dialogue entre la guitare et le saxophone peut reprendre. Les notes jaillissent et tentent d’impressionner mais tout est cadré notamment par Rafael Koerner. Il dirige à la batterie. Les solistes  jonglent autour et proposent des figures périlleuses puis se retrouvent sur des passages plus apaisés.

L’album NO MONSTER est disponible ici

Pandora’s box

Avec le titre «PANDORA’S BOX », Matthieu Rosso Red Quartet nous entraîne dans un monde étrange qu’il ne dévoile qu’au fur et à mesure. Pour se jouer de nous et développer notre curiosité, le quartet fait mine de ne pas connaître les lieux. Pourtant, il ne revient jamais sur ses pas. Il avance inéluctablement.

Denis Guivarc’h est nommé éclaireur et envoyé dans ce labyrinthe. La marche s’accélère puis il se met à courir, engage un solo et entraine l’équipe. Matthieu Rosso connaît parfaitement l’endroit qu’il garde secret. Il connaît le moindre recoin de cet espace qu’il a lui-même défini à l’aide d’une rythmique très structurée.  Il ne dévoile pas le chemin mais laisse le saxophone partir à toute allure. La basse tellurique de Jean-Philippe Morel le suit de prêt puis passe devant et dégage encore un peu plus le chemin. Il fonce tout droit et nous mène dans une clairière. C’est là que Matthieu Rosso, à la guitare, prend le relais, en avant. Lentement il présente l’espace, rassure puis s’élance jusqu’ au pied d’une paroi rocheuse qui semble infranchissable. Il fait mine de chercher une issue mais nous le suivons déjà. Rafael Koerner nous montre alors un sentier puis un escalier, des marches dissimulées. L’ascension n’est plus qu’un jeu d’enfant.

Matthieu Rosso Red Quartet nous a fait croire en un lieu. Il a construit un véritable décor en trompe l’œil. Faussement hésitant au début, maintenant nous tournoyons sans retenue. En 10 minutes, avec « PANDORA’S BOX », il a savamment développé notre curiosité. Nous voulons savoir ce qu’il y a derrière cette paroi. Nous sommes plongés au cœur de l’album NO MONSTER.

Jazz ? Rock Expérimental ? Space Rock ? …

L’album NO MONSTER est disponible ici

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