FIGHTER (Treponem Pal) PLANET CLAIRE (B-52’s) HUMAN SHOTGUN (Treponem Pal) ARE YOU READY (Thin Lizzy) SILICO’S RETURN (Treponem Pal) SOME VELVET MORNING (Lee Hazlewood) SOULS ON FIRE (Treponem Pal) INDIAN RESERVATION (John D. Loudermilk) WAY DOWN IN THE HOLE (Tom Waits) FREEDOM OR SUICIDE (Treponem Pal) HEAR ME CALLING (Ten Years After) I NEED LUNCH (Dead Boys)
À la fin des années 60, il grandit dans le bruit et la fureur des Stooges, des Who, de Steppenwolf et d’autres énervés. Pour lui, l’idée même de jouer du rock est un acte de rébellion et d’outrance. En 1973, il monte les Dogs avec Dominique Laboubée, Michel Gross et François Camuzeaux. Fin-70, il embarque avec Larry Martin Factory. À la fois curieux, spontané et talentueux, Paul Péchenart joue dans plusieurs groupes sans trop se poser de questions (c’est peut-être ce même état d’esprit qui anime Paul Péchenart Junior aujourd’hui). Il adore monter sur scène, brancher sa guitare et allumer son ampli. Très souvent partant et libre comme l’air, il accompagne aussi des bluesmen américains durant leurs tournées européennes.
Dans les années 80, on le retrouve avec Screamin’ Jay Hawkins, Champion Jack Dupree, Luther Allison, Hubert Sumlin ou encore Sonny Rhodes. Il enregistre aussi plusieurs albums notamment avec Johan Asherton, Jay Ryan (qui deviendra Jay and The Cooks) et Les Froggies. Dans les années 90, il prend aussi la plume pour écrire ses propres chansons et sort finalement en 2000 son premier album solo éponyme : une parenthèse dans son parcours rock. Paul Péchenart réalise ensuite une synthèse entre des orchestrations rock volontairement dépouillées et des textes aux tonalités poétiques avec deux albums, « Eté comme hiver » en 2010 et « Vagabond » en 2013. Cette même année, il publie « Une grosse boule de feu » (Éditions Camion Blanc), un livre sur ses expériences d’enfance et de jeunesse qui l’ont conduit aux excès et à la démesure véhiculés par le rock.
Sur scène, il joue avec ses fils naturels et spirituels : Paul Péchenart Junior et Esteban Avellan. Après plus de 300 concerts ensemble et un nouveau répertoire, ils enregistrent l’album « Intacts ».
« CELLBLOCK C » est une chanson saisissante de Jack Clarck, l’écrivain chauffeur de taxi de Chicago. Elle nous interpelle, nous alarme et nous informe sur les innocents emprisonnés. George Lewis, tout comme Roman Ortez, sont des personnages inventés par Jack Clarck. Mais l’histoire n’est que pure vérité, exprimée avec des mots simples et directs. L’interprétation de Jay and The Cooks et l’ambiance sonore ne sont pas sans rappeler l’atmosphère et la couleur des Lords of The New Church, avec une petite pointe de Johnny Cash. L’auteur se demande comment peut-on rester libre si des innocents sont encore incarcérés. Et selon lui, dans chaque prison il y a des innocents. Des gens qui seront cassés à jamais. Des hommes qui ne seront plus jamais entiers. Pour dénoncer cette situation, il a confié ses paroles et sa musique à Jay and the Cooks. CELLBLOCK C est sur l’album I’M HUNGRY.
Selon une étude du National Registry of exonerations (Registre national des erreurs judiciaires), un projet conjoint de l’Université du Michigan et de l’université Northwestern (Chicago), le nombre d’erreurs judiciaires découvertes par les autorités américaines est toujours en nette augmentation. En 2015, record battu avec 149 disculpés qui ont passé en moyenne 14 ans et demi en prison. Plus de 1500 prisonniers ont été innocentés aux États-Unis au cours des 25 dernières années. Près de 20% des personnes innocentées avaient à l’origine plaidé coupable.
Toujours selon le Registre national des erreurs judiciaires, 56 % des personnes innocentées en 2013 avaient été arrêtées et condamnées à la suite d’un faux témoignage. Les erreurs commises par des témoins oculaires sont à l’origine de 38 % des verdicts de culpabilité aux États-Unis. Dans 46 % des cas d’erreur judiciaire, c’est le travail des policiers qui est en cause même si ce n’est souvent pas le seul facteur.
My name is George Lewis I’m in cellblock C the judge said natural life 1983 an 8 by 12 cell that’s been my home you got my body not my soul
And I will never be whole again.
You said I killed the grocer named Roman Ortez took all his money, shot him in the head but you never explained where all that money went and you never explained those stranger’s fingerprints
And I will never be whole again.
the state had two witnesses who identified me as the man in black they’d seen flee well I cursed that stain for 18 years I cursed the god who put me here
gangsters and sadists they came for me I learned to fight but I learned not to see those screams in the night, I did not hear there’s only one man in prison, there are no friends here
And I will never be whole again.
Along came new fingerprint technology year after year the state denied my pleas finally their own computers forced them to see the real murderer, hell he was in cellblock
I walked out of prison on a cold November day and I discovered that my soul had lost its way I’d held it so close I couldn’t let go I couldn’t love the people that meant the most
And I will never be whole again.
So you the people, you put me here and what kind of lessons did you learn? If there are innocent men imprisoned are you really free? every cellblock holds someone just like me
and we can never be whole again/how about you? and we can never be whole again/can you? and I will never be whole again
Kamel a franchi les montagnes Kamel a traversé la mer Mais il a vraiment connu la pire des galères Sur la ligne 13, pourtant c’était pas la grève Sur la ligne 13, il a eu comme un malaise !
Marie Louise a soixante-quinze ans Elle n’a plus que 3 ou 4 dents Si elle veut descendre à Invalides, il faut qu’elle se speede ! Car sur la ligne 13, son dentier, elle l’enlève Sur la ligne 13, fais gaffe à ta prothèse !
Michèle de Saint Germain en Laye Arrive sur Paname par le RER C Mais elle ne rigole pas du tout même si elle s’arrête à Gaité Et sur la ligne 13, elle pourrait écrire une thèse Sur la ligne 13, une thèse vraiment balèze !
Boubakar a dégoté un job Mais le wagon était blindé, il n’a pas pu y monter Alors pour pas être en retard, il a démissionné ! Il fait la manche sur le quai De la ligne 13, c’est la crise et elle te baise, Sur la ligne 13, ou tu pousses ou tu crèves !
Kristina arrive tout droit de Bucarest Elle croit qu’elle aura moins faim à Paris Liberté égalité fraternité elle n’a rien compris Sur la ligne treize, range ta marseillaise Sur la ligne treize, tout ça c’est de la foutaise…
Marie-France va voir son pote à Saint-Denis Elle connaît le Carrefour Pleyel Mais dans le couloir du métro pas de piano, c’est une vraie poubelle ! Sur la ligne 13, oui ne vous déplaise Sur la ligne 13 que des bémols pas de dièses !
Gwenola arrive de sa Bretagne Bienvenue à Montparnasse mais elle a rendez-vous à Liège et elle ne joue pas des coudes elle aura pas de siège ! Sur la ligne 13, entre les canettes de Seize Sur la ligne 13, et les traces de mayonnaise ! La ligne 13, tu vas l’avoir mauvaise La ligne 13, fais toi une ligne, ça apaise ! La ligne 13, y a comme un truc qui pèse La ligne 13 dis adieu à tes rêves
Ligne 13 paroles : Jay Ryan, Marie-France Floury – musique : Jay Ryan – Éditions AMOC
Lust For Life a été créée en 1977 par Iggy Pop et David Bowie lorsqu’ils étaient à Berlin. L’histoire raconte qu’en attendant de regarder ensemble un épisode de Starsky & Hutch à télévision, ils auraient entendu un jingle avant les nouvelles (« beep-beep-beep, beep-beep-ba-beep ») et s’en seraient inspirés pour la partie rythmique en intro… David Bowie a composé la musique sur son ukulélé puis Iggy Pop a écrit les paroles en faisant notamment référence à Johnny Yen (William S. Burroughs) et un «style de vie»… la « rage de vivre ».
Pour Jay, reprendre Lust For Life est un clin d’oeil à sa période new-yorkaise, fin des années 70. C’est là aussi qu’il a littéralement découvert ce que Lou Reed voulait dire dans “Walk On The Wild Side”…
La reprise de Lust For Life par Jay and The Cooks est tout à fait étonnante : l’ambiance ici semble plutôt country notamment avec Danny Vriet au violon. Mais le côté rageur, un peu sauvage, est bien marqué. La participation spontanée de Paul Péchenart (IV), en acoustique à la guitare rythmique, n’y est sans doute pas pour rien. D’habitude, on le retrouve sur la scène punk avec Guerilla Poubelle ou Stygmate. Maintenant, il enregistre son premier titre «country». Imaginez en plus la rythmique soutenue par Jean-Yves Lozac’h au banjo et la contrebasse tout en slap de Matteo Giannetti …
Vous savez à peu près tout sur ce cover, il ne vous reste qu’à regarder la vidéo. Les images tournées par Gianmarco D’Agostino sont tout aussi spontanées et vous donneront sans doute envie d’en redemander …
En pleine période de « Fête des Amoureux », nous vous offrons les paroles de Marie-France Floury.
Faites-en bon usage ! Apprenez les couplets, retenez au moins les refrains… et lancez-vous !
La version de Jay and The Cooks est très «roots». Imaginez-vous dans une vraie soirée «country», proche d’un feu, l’envie de danser, de se rapprocher, de boire, de rire, et de dire spontanément, haut et fort JE T’AIME ! JE T’AIME ! JE T’AIME ! TOI !
Je t’aime, je t’aime, je t’aime toi Je dis ton nom, tout fort, tout bas J’invente une histoire pour toi Une histoire où tu dors près de moi
Moi je t’aime chaque jour et chaque heure Je te trouve belle même quand tu pleures Je regarde tes hanches rondes Je regarde tes seins qui bombent
Je les tiens entre mes mains Je les caresse et pour demain Je veux les caresser encore Je t’aimerai jusque ma mort
J’entends ta voix, tu guides mes pas Je trouve mon chemin dans tes bois J’ai gravé ton nom sur un wagon Emmène-moi avec toi dans le monde
Je peine, je peine, je peine sans toi Je marche mais je tombe chaque fois Dans le grand piège, je suis perdu Au fond du trou, je suis foutu
Je t’aime, je t’aime, aime moi Je dis ton nom tout fort tout bas J’invente une histoire pour toi Une histoire où tu dors près de moi
Dans ma maison, je te veux toi Dans mon lit, je te veux toi Sur mon chemin, je te veux toi Toute ma vie, je te veux toi
Tu souffles la vie dans mes os Tu saignes le vent dans ma voix Tu te fâches, tu ne m’écoutes pas Mais moi, je t’aime, je t’aime et j’aime ça
paroles et musique : Marie-France Floury – Éditions AMOC
petit message personnel / privilège du «webmaster» : Je t’aime Edith !
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