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ROCKERS’ VIBES | Treponem Pal | Prévente Édition Limitée CD Digipack Dédicacé | Exclusivité

Le nouvel album de TREPONEM PAL célèbre sa 30eme année d’existence avec des compositions originales et des reprises toujours aussi bien apprêtées = commandez, recevez et écoutez l’album avant sa sortie !

ROCKERS’ VIBES est le 7ème album de TREPONEM PAL.  Il sort le 29 septembre 2017 et marque le trentième anniversaire du groupe. Malgré les années, le temps n’a pas d’emprise sur leur musique. Bien au contraire, tout est intemporel et d’une vitalité absolue.

treponem_pal_rockers_vibes_300x300_2tracklist ROCKERS’ VIBES

FIGHTER (Treponem Pal)
PLANET CLAIRE (B-52’s)
HUMAN SHOTGUN (Treponem Pal)
ARE YOU READY (Thin Lizzy)
SILICO’S RETURN (Treponem Pal)
SOME VELVET MORNING (Lee Hazlewood)
SOULS ON FIRE (Treponem Pal)
INDIAN RESERVATION (John D. Loudermilk)
WAY DOWN IN THE HOLE (Tom Waits)
FREEDOM OR SUICIDE (Treponem Pal)
HEAR ME CALLING (Ten Years After)
I NEED LUNCH (Dead Boys)

INTACTS, nouvel album de Paul Péchenart en prévente

INTACTS de Paul Péchenart est un nouvel album avec 11 titres de rock, des paroles en français, une formule en trio. Paul Péchenart est au chant et à la guitare. Il joue avec un excellent tandem : Esteban Avellan à la basse et Paul Péchenart Junior à la batterie. Alors bien évidemment, on perçoit toute l’énergie du batteur de Guerilla Poubelle, des sonorités de Bien à Toi et la maturité du cofondateur des Dogs.

L’album est délicat, sincère et nous offre une succession d’histoires urbaines qui finissent toujours bien.

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Un authentique guitariste de rock
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Dogs – 1973

À la fin des années 60, il grandit dans le bruit et la fureur des Stooges, des Who, de Steppenwolf et d’autres énervés. Pour lui, l’idée même de jouer du rock est un acte de rébellion et d’outrance. En 1973, il monte les Dogs avec Dominique Laboubée, Michel Gross et François Camuzeaux. Fin-70, il embarque avec Larry Martin Factory.
À la fois curieux, spontané et talentueux, Paul Péchenart joue dans plusieurs groupes sans trop se poser de questions (c’est peut-être ce même état d’esprit qui anime Paul Péchenart Junior aujourd’hui). Il adore monter sur scène, brancher sa guitare et allumer son ampli. Très souvent partant et libre comme l’air, il accompagne aussi des bluesmen américains durant leurs tournées européennes.

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The Froggies

Dans les années 80, on le retrouve avec Screamin’ Jay Hawkins, Champion Jack Dupree, Luther Allison, Hubert Sumlin ou encore Sonny Rhodes. Il enregistre aussi plusieurs albums notamment avec Johan Asherton, Jay Ryan (qui deviendra Jay and The Cooks) et Les Froggies.
Dans les années 90, il prend aussi la plume pour écrire ses propres chansons et sort finalement en 2000 son premier album solo éponyme : une parenthèse dans son parcours rock.
Paul Péchenart réalise ensuite une synthèse entre des orchestrations rock volontairement dépouillées et des textes aux tonalités poétiques avec deux albums, « Eté comme hiver » en 2010 et « Vagabond » en 2013. Cette même année, il publie « Une grosse boule de feu » (Éditions Camion Blanc), un livre sur ses expériences d’enfance et de jeunesse qui l’ont conduit aux excès et à la démesure véhiculés par le rock.

Sur scène, il joue avec ses fils naturels et spirituels : Paul Péchenart Junior et Esteban Avellan. Après plus de 300 concerts ensemble et un nouveau répertoire, ils enregistrent l’album « Intacts ».

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Interpeller, alarmer, informer … les chansons servent aussi à ça !

George Lewis est incarcéré dans le Bloc C. Le juge l’a condamné à perpétuité en 1983. Sa maison : une cellule de 2,5m par 3,5m …
On a dit qu’il avait tué un épicier nommé Roman Ortez d’une balle dans la tête, pour lui dérober sa caisse. Mais on ne sait pas ce que George Lewis a fait de l’argent ni à qui sont les empreintes digitales trouvées sur le lieu du crime …

Malgré la pénombre, George Lewis a été identifié par 2 témoins alors qu’il s’enfuyait. En prison, il a appris à se battre. Il a aussi appris à ne rien voir et à ne rien entendre. Il est resté seul.

George Lewis a continué à clamer son innocence et a finalement obtenu la réouverture de son dossier puis l’analyse des empreintes trouvées sur place. Cette fois-ci, les ordinateurs ont formellement identifié un meurtrier : un autre homme déjà incarcéré pour une autre affaire.

George Lewis aura passé 18 années derrière les barreaux. Il s’est fait brisé. Il est sorti de prison un jour de novembre. Cassé, il s’est rendu compte qu’il n’arrivait même plus à aimer ses proches…

« CELLBLOCK C » est une chanson saisissante de Jack Clarck, l’écrivain chauffeur de taxi de Chicago. Elle nous interpelle, nous alarme et nous informe sur les innocents emprisonnés. George Lewis, tout comme Roman Ortez, sont des personnages inventés par Jack Clarck. Mais l’histoire n’est que pure vérité, exprimée avec des mots simples et directs. L’interprétation de Jay and The Cooks et l’ambiance sonore ne sont pas sans rappeler l’atmosphère et la couleur des Lords of The New Church, avec une petite pointe de Johnny Cash. L’auteur se demande comment peut-on rester libre si des innocents sont encore incarcérés. Et selon lui, dans chaque prison il y a des innocents. Des gens qui seront cassés à jamais. Des hommes qui ne seront plus jamais entiers. Pour dénoncer cette situation, il a confié ses paroles et sa musique à Jay and the Cooks. CELLBLOCK C est sur l’album I’M HUNGRY.

Selon une étude du National Registry of exonerations (Registre national des erreurs judiciaires), un projet conjoint de l’Université du Michigan et de l’université Northwestern (Chicago), le nombre d’erreurs judiciaires découvertes par les autorités américaines est toujours en nette augmentation. En 2015, record battu avec 149 disculpés qui ont passé en moyenne 14 ans et demi en prison. Plus de 1500 prisonniers ont été innocentés aux États-Unis au cours des 25 dernières années.
Près de 20% des personnes innocentées avaient à l’origine plaidé coupable.

Toujours selon le Registre national des erreurs judiciaires, 56 % des personnes innocentées en 2013 avaient été arrêtées et condamnées à la suite d’un faux témoignage. Les erreurs commises par des témoins oculaires sont à l’origine de 38 % des verdicts de culpabilité aux États-Unis. Dans 46 % des cas d’erreur judiciaire, c’est le travail des policiers qui est en cause même si ce n’est souvent pas le seul facteur.

Pour en savoir plus sur le National Registry of exonerations et son dernier rapport

En France, la révision de procès est une procédure rarissime. Pour en savoir plus sur le sujet, vous pouvez lire un très bon article de Yann Bouchez publié par Le Monde

Photo Edith Gaudy
Photo Edith Gaudy

CELLBLOCK C

My name is George Lewis I’m in cellblock C
the judge said natural life 1983
an 8 by 12 cell that’s been my home
you got my body not my soul

And I will never be whole again.

You said I killed the grocer named Roman Ortez
took all his money, shot him in the head
but you never explained where all that money went
and you never explained those stranger’s fingerprints

And I will never be whole again.

the state had two witnesses who identified me
as the man in black they’d seen flee
well I cursed that stain for 18 years
I cursed the god who put me here

gangsters and sadists they came for me
I learned to fight but I learned not to see
those screams in the night, I did not hear
there’s only one man in prison, there are no friends here

And I will never be whole again.

Along came new fingerprint technology
year after year the state denied my pleas
finally their own computers forced them to see
the real murderer, hell he was in cellblock

I walked out of prison on a cold November day
and I discovered that my soul had lost its way
I’d held it so close I couldn’t let go
I couldn’t love the people that meant the most

And I will never be whole again.

So you the people, you put me here
and what kind of lessons did you learn?
If there are innocent men imprisoned are you really free?
every cellblock holds someone just like me

and we can never be whole again/how about you?
and we can never be whole again/can you?
and I will never be whole again

paroles et musique : Jack Clark – Éditions AMOC

Photo Edith Gaudy
Photo Edith Gaudy

La ligne 13 du métro parisien a sa chanson

La ligne 13 du métro parisien traverse la capitale du Nord au Sud, de haut en bas, ou l’inverse. C’est l’une des plus chargées du réseau avec au moins 125 millions de voyageurs par an. En clair, cette ligne est saturée. C’est peut-être pour cela qu’elle a une aussi mauvaise réputation. Grâce à Jay, maintenant, elle a sa chanson !

Jay la connaît bien cette ligne. Il raconte simplement des scènes de la vie quotidienne tout en s’appuyant avec humour sur une technique de guitare utilisée généralement dans la country  – « le chicken pickin(g) » – et qui colle parfaitement à la situation.

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Kamel a franchi les montagnes
Kamel a traversé la mer
Mais il a vraiment connu la pire des galères
Sur la ligne 13, pourtant c’était pas la grève
Sur la ligne 13, il a eu comme un malaise !

Marie Louise a soixante-quinze ans
Elle n’a plus que 3 ou 4 dents
Si elle veut descendre à Invalides, il faut qu’elle se speede !
Car sur la ligne 13, son dentier, elle l’enlève
Sur la ligne 13, fais gaffe à ta prothèse !

Michèle de Saint Germain en Laye
Arrive sur Paname par le RER C
Mais elle ne rigole pas du tout même si elle s’arrête à Gaité
Et sur la ligne 13, elle pourrait écrire une thèse
Sur la ligne 13, une thèse vraiment balèze !

Boubakar a dégoté un job
Mais le wagon était blindé, il n’a pas pu y monter
Alors  pour pas être en retard,  il a démissionné !
Il fait la manche sur le quai
De la ligne 13, c’est la crise et elle te baise,
Sur la ligne 13, ou tu pousses ou tu crèves !

Kristina arrive tout droit de Bucarest
Elle croit qu’elle aura moins faim à Paris
Liberté égalité fraternité elle n’a rien compris
Sur la ligne treize, range ta marseillaise
Sur la ligne treize, tout ça c’est de la foutaise…

Marie-France va voir son pote à Saint-Denis
Elle connaît le Carrefour Pleyel
Mais dans le couloir du métro pas de piano, c’est une vraie  poubelle !
Sur la ligne 13, oui ne vous déplaise
Sur la ligne 13 que des bémols pas de dièses !

Gwenola arrive de sa Bretagne
Bienvenue à Montparnasse mais elle a rendez-vous à Liège
et elle ne joue pas des coudes elle aura pas de siège !
Sur la ligne 13, entre les canettes de Seize
Sur la ligne 13, et les traces de mayonnaise !
La ligne 13, tu vas l’avoir mauvaise
La ligne 13, fais toi une ligne, ça apaise !
La ligne 13, y a comme un truc qui pèse
La ligne 13 dis adieu à tes rêves

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Ligne 13
paroles : Jay Ryan, Marie-France Floury – musique : Jay Ryan – Éditions AMOC

Ligne 13 est sur l’album I’M HUNGRY de Jay And The Cooks disponible dans la boutique

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Photo Bernard Rousseau

Lust for Life revisité

Quand Jay emménage à New York City fin des années 70, il ne savait pas qu’Iggy Pop existait. Jay venait tout juste de débarquer d’Austin et le blues était son univers.
Il se souvient qu’en entendant « Lust For Life » dans l’appartement d’un ami, il s’était dit « WOW, ce mec qui chante vient d’un endroit que je n’ai jamais visité ! ».

iggy pop_lust for lifeLust For Life a été créée en 1977 par Iggy Pop et David Bowie lorsqu’ils étaient à Berlin.
L’histoire raconte qu’en attendant de regarder ensemble un épisode de Starsky & Hutch à télévision, ils auraient entendu un jingle avant les nouvelles (« beep-beep-beep, beep-beep-ba-beep ») et s’en seraient inspirés pour la partie rythmique en intro… David Bowie a composé la musique sur son ukulélé puis Iggy Pop a écrit les paroles en faisant notamment référence à Johnny Yen (William S. Burroughs) et un «style de vie»… la « rage de vivre ».

Pour Jay, reprendre Lust For Life est un clin d’oeil à sa période new-yorkaise, fin des années 70. C’est là aussi qu’il a littéralement découvert ce que Lou Reed voulait dire dans “Walk On The Wild Side”…

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Paul Péchenart IV – session guitare rythmique pour Jay and The Cooks

La reprise de Lust For Life par Jay and The Cooks est tout à fait étonnante : l’ambiance ici semble plutôt country notamment avec Danny Vriet au violon. Mais le côté rageur, un peu sauvage, est bien marqué. La participation spontanée de Paul Péchenart (IV), en acoustique à la guitare rythmique, n’y est sans doute pas pour rien. D’habitude, on le retrouve sur la scène punk avec Guerilla Poubelle ou Stygmate. Maintenant, il enregistre son premier titre «country».
Imaginez en plus la rythmique soutenue par Jean-Yves Lozac’h au banjo et la contrebasse tout en slap de Matteo Giannetti

Vous savez à peu près tout sur ce cover, il ne vous reste qu’à regarder la vidéo. Les images tournées par Gianmarco D’Agostino sont tout aussi spontanées et vous donneront sans doute envie d’en redemander …

LUST FOR LIFE est sur l’album I’M HUNGRY : disponible dans la boutique

Je t’aime !

Une chanson sensuelle – une déclaration d’amour sans fin – « JE T’AIME » est maintenant sur l’album «I’M HUNGRY»  de Jay and the Cooks (une première version figurait aussi sur l’album DUTCH OVEN). En fait, Jay la chantera toujours, et c’est bien !

En pleine période de « Fête des Amoureux », nous vous offrons les paroles de Marie-France Floury.

Faites-en bon usage ! Apprenez  les couplets, retenez au moins les refrains… et lancez-vous !

La version de Jay and The Cooks est très «roots». Imaginez-vous dans une vraie soirée «country», proche d’un feu, l’envie de danser, de se rapprocher, de boire, de rire, et de dire spontanément, haut et fort JE T’AIME ! JE T’AIME ! JE T’AIME ! TOI !

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Photo par Edith Gaudy

Je t’aime, je t’aime, je t’aime toi
Je dis ton nom, tout fort, tout bas
J’invente une histoire pour toi
Une histoire où tu dors près de moi

Moi je t’aime chaque jour et chaque heure
Je te trouve belle même quand tu pleures
Je regarde tes hanches rondes
Je regarde tes seins qui bombent

Je les tiens entre mes mains
Je les caresse et pour demain
Je veux les caresser encore
Je t’aimerai jusque ma mort

J’entends ta voix, tu guides mes pas
Je trouve mon chemin dans tes bois
J’ai gravé ton nom sur un wagon
Emmène-moi avec toi dans le monde

Je peine, je peine, je peine sans toi
Je marche mais je tombe chaque fois
Dans le grand piège, je suis perdu
Au fond du trou, je suis foutu

Je t’aime, je t’aime, aime moi
Je dis ton nom tout fort tout bas
J’invente une histoire pour toi
Une histoire où tu dors près de moi

Dans ma maison, je te veux toi
Dans mon lit, je te veux toi
Sur mon chemin, je te veux toi
Toute ma vie, je te veux toi

Tu souffles la vie dans mes os
Tu saignes le vent dans ma voix
Tu te fâches, tu ne m’écoutes pas
Mais moi, je t’aime, je t’aime et j’aime ça

paroles et musique : Marie-France Floury – Éditions AMOC

coeur_photo Edith Gaudy_4petit message personnel / privilège du «webmaster» : Je t’aime Edith !

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