Crédits pour l’entretien vidéo avec des extraits du spectacle :
Jay Ryan (Voix) Paul Susen (Fiddle, mandolines) Stéphane Missri (Guitares, banjo) Marten Ingle (Basse, contrebasse) Jean-Serge Karsky (Batterie, percussions)
Produit par Paul Bessone pour Juste une Trace Stage manager et booking : Juan Carlos Melean pour Juste une Trace Création visuelle : Edith Gaudy, Irène Bessone
Merci : Chris Drapier, Bernard Rousseau, Julien Vivante, Camille Leprieur, Barbara Hébrard, Lucas Vivante, Lucile Mikaelian, Stéphane Seddoh, Jean-Pierre Vivante, Jules Roulendes et les étudiants de l’Institut des Métiers de la Musique | IMM
«… Les onze titres gravés sur cette galette pure « roots » comprennent bien entendu les compositions de Jay, mais aussi un traditionnel et deux reprises, l’une de Muddy Waters, l’autre de Bob Dylan. De plus, respectant la démarche, la production est analogique évidemment. Alors le voyage, celui de Jay, à n’en pas douter, se savoure titre après titre au gré des musiques que le Mississippi a vu naître, ces musiques qui nous font remonter à la source des musiques « rock » actuelles, il fallait le souligner. Après « I’m hungry » paru en 2015 et « Dutch oven » sorti en 2013, « Up the mississippi » complète une certaine trilogie que tout amateur de musiques, au sens large du terme, se devrait de posséder, alors bravo à Jay And The Cooks pour le voyage…» – Black Roger – 05.11.2018 PAVILLON 666
«… « Un album, Up the Mississipi, qui mérite le détour et fait voyager pendant 11 plages où l’on remonte le fleuve en blues, rock, boogie-woogie. On swingue, on claque des doigts et on est conquis. Au pays de Muddy Waters et des as de la six-cordes et pas celui de … qui vous savez, le blond tout bouffi… C’est simple et chaleureux, voilà ce qu’on aime, loin de complications et de fausses manières, à l’image du monsieur. Album parsemé de reprises/ hommages, mêlées aux créations et même une chanson en français ! Pour ceux qui on envie de creuser, sachez que sur le site de Jay, vous avez une explication précise concernant chaque chanson, et je vous engage à tout lire, c’est réellement passionnant et documenté…» Jérôme Vaillant – 13.09.2018 SONGAZINE
«… Voilà qui indéniablement débute comme du Blues pur jus! Et cela se prolonge immédiatement après par un bon vieux Rock’n’roll qui affirme la filiation directe entre les deux univers musicaux. Bien que d’origine irlandaise, le gaillard distille et balance une musique d’inspiration 100% America. […]Un certain nombre d’instruments et le nom de famille de l’artiste évoquent imparablement l’Irlande d’où vient ce Jay-là… ce qu’il suggère avec bonheur dans ses mélodies. A signaler, deux reprises, “Rollin and Tumblin” de Muddy Waters et “Maggie’s Farm” de Bob Dylan qui s’ajoutent aux cinq titres composés par Jay. De son côté, Philippe Gosselin a composé “Au Bord De l’Eau”, Tyler Jameson Barnes a lui signé “I’m Really Glad I Met Her”, et “Hand Me Down My Walking Cane” est un ‘traditionnel’. Un album qui préfigure une rentrée musicale incandescente!…» Dominique Boulay – 30.08.2018 PARIS MOVE
«… Une voix un peu nasillarde et une production analogique pour donner encore plus de relief à l’ouvrage et voilà un « Up The Mississippi » qui ne devrait pas passer inaperçu avec son artwork directement rapporté de Leland, sur l’incontournable Highway 61. En fermant les yeux, on s’y croirait …» Fred Delforge – 24.08.2018 ZICAZIC
«… « Up The Mississippi » est en tout cas un opus attachant et authentique dont le charme et la couleur musicale très roots sont renforcés par une production entièrement analogique. Avec humilité, passion et un brin de nostalgie, il nous embarque pour un périple le long du fleuve mythique jusqu’à sa source au Minnesota qui vit naître Bob Dylan. Le voyage se termine ainsi par une reprise de ‘Maggies Farm’, titre qui fit basculer l’icône folk vers le côté obscur du blues, le rock. Mais ça, c’est une autre histoire…» Struck – 18.10.2018 MUSIC WAVES
RADIODIFFUSIONS
Collectif des Radio Blues – RAM05 – Cross Blues Station – RADIO BETON – Du Blues Sinon Rien – RADIO ARC EN CIEL – Electrick Shock – RADIO GRILLE OUVERTE – Crossroad – RADIO PORTUGAISE – L’Autre Monde – LIBELLULE FM – Highway55 – RADIO LIBERTAIRE – FREQUENCE AMITIE VESOUL – Rock En Stock – RADIO PULSAR – RADIO DECLIC – Declectic Jazz – RADIO COTEAUX – Blues Jean – RADIO FMR – Traffic 2 Rock – RBA FM Auvergne Limousin – Radio Blues Intense – Le Blues Café Live
La relation de Tyler avec Jay remonte à loin. Ils viennent tous les deux de Californie, dans la région de Los Angeles. Tyler et Jay sont nés au début des années 50. Le premier a grandi à Hollywood, le second à Long Beach. Puis ils ont tous les deux changé de région et fini pas se rencontrer à Austin (Texas) dans les années 70.
L’an dernier, Tyler a décidé de rejoindre le continent puis a disparu pendant plusieurs semaines. Il a retrouvé la femme de sa vie et ils se sont aimés. Installés ensemble en Arizona depuis quelques mois, Tyler Jameson Barnes vient de finir son voyage.
I’m Really Glad I Met Her paroles et musique Tyler Jameson Barnes
Well she used to love me then But she sure don’t love me now
Well she used to love me then But she doesn’t love me now
Well I wanted her to love me Any way and any how
Well she’s probably in a mental hospital Or locked down tight in jail
Well she’s probably in a mental hospital (you know, one of those institutions) Or locked down tight in jail
And if I had a dollar I wouldn’t go her bail
I’m on another road now baby Don’t think our paths are gonna cross
I’m on another road now baby Don’t think our paths are gonna cross
I’m really glad I met you Nothin’ ventured nothin lost
Entretien avec Jay Ryan sur les origines du projet
Quand j’étais ado, je jouais du trombone dans un orchestre du Michigan, celui de l’école d’Algonac. En 1966, nous avons été invités à jouer avec notre Marching Band dans la grande parade de Chicago qui réunissait les meilleurs orchestres de la région.
J’ignorais que Muddy Waters jouait ce même soir dans un club du South Side. Je ne savais même pas qu’il existait !
Plus tard, avec ma famille, nous avons emménagé à Elkhart dans l’Indiana. J’étais encore plus proche de Chicago mais je n’avais toujours pas entendu le moindre morceau de Muddy Waters !
À 19 ans, quand j’ai finalement eu un de ses disques entre les mains, ma vie a changé.
En 1975, je vivais à Austin, au Texas. Là-bas, on pouvait entendre toutes sortes de musique. Au club Armadillo, on pouvait voir et écouter tous les groupes imaginables. Il y avait Commander Cody and His Lost Planet Airmen qui jouait du rockabilly, d’autres de la country et même des chansons de camionneurs … The Fabulous Thunderbirds jouaient du blues, Clifton Chenier venu de Louisiane jouait du Zydeco tous les mois à l’Antone’s Club… Toutes ces musiques trouvaient leurs racines au bord du Mississippi.
De la Nouvelle-Orléans jusqu’au Delta, en passant par Memphis, Saint Louis, sur les berges des rivières Ohio et Chicago, partout où l’eau s’écoule, des courants musicaux se forment et nous irriguent. Même Bob Dylan est né dans l’Etat où le Mississippi prend sa source.
En 1998, j’assistais à une conférence du Folk Alliance Music à Memphis. On avait loué une grosse Cadillac et traversé le Mississippi en direction de l’Arkansas. C’est énorme, dangereux. C’est boueux, peuplé essentiellement de pauvres qui vivent le long des rives du fleuve. C’est aussi un des plus étonnants lieux aux États-Unis, une intarissable source d’inspiration pour de nombreux auteurs.
Avec UP THE MISSISSIPPI, je n’essaye pas de reproduire ce qui a déjà été réalisé par les plus grands. La plupart des chansons sont des compositions originales. C’est une démarche personnelle et un hommage à la musique qui m’a influencé tout au long de ma vie.
Nul besoin d’épiloguer. Je ne viens pas du Mississippi, je ne peux ni ne souhaite chanter comme les gars de Clarksville, mais les messages qu’ils ont transmis au monde entier, comme ceux des gens de Memphis ou de Nashville, sont au coeur de ma démarche.
Dans cette création, je voulais aussi donner une bonne place à la littérature. J’ai donc contacté Greil Marcus qui a accepté que j’intègre dans le spectacle des extraits de « Mystery Train ». La Minnesota Historical Society Press a également accepté que j’insère des passages de « A Stretch on the River » de Richard Bissell. Par moments, vous entendrez de courts extraits de « Adventures of Huckleberry Finn » de Mark Twain dans une ambiance sonore traditionnelle et improvisée. Des lectures en français dans les pays francophones et en anglais dans le reste du monde.
Vous pouvez dès à présent participer au projet. L’argent collecté servira à réaliser une édition CD de l’album car même si UP THE MISSISSIPPI sera disponible en streaming, c’est tout de même sympathique d’offrir un bel objet plutôt qu’une simple écoute généralement très compressée.
Pour 15 euros, vous aurez 1 exemplaire dédicacé de l’album UP THE MISSISSIPPI (Édition Limitée CD Digipack) et les frais d’envois postaux seront inclus. D’autres possibilités de participer vous sont offertes. Pour 200 euros, par exemple, vous aurez 2 exemplaires dédicacés de l’album UP THE MISSISSIPPI + 2 invitations à un concert organisé à Paris en 2018 + 1 beau tirage (57cm x 85cm sur carton plume 10mm) de « Wall of Leland – Mississippi » la photo d’Edith Gaudy qui illustre cet article (frais d’envois postaux également inclus).
Avec UP THE MISSISSIPPI, Jay nous fait découvrir un monde où la musique est souvent au centre de tout. Il réalise une parfaite synthèse de ses influences et résume en onze titres ce que toutes les personnes qui remontent le fleuve peuvent écouter. Si vous avez déjà fait le voyage, vous revivrez obligatoirement des moments forts. Si vous ne connaissez pas encore, UP THE MISSISSIPPI est une très bonne option pour imaginer et visualiser de nombreuses scènes de vie, des quartiers, des villes et surtout des gens.