Juste une Trace

ACTUS

Hong est un grand film signé Arteskor Orkestra

Avec ARTESKOR ORKESTRA, formation en tentette, Laurent Bonnot revisite le Big-Band de Jazz en remplaçant ses trois pupitres traditionnels par des instruments au timbre plus «doux». Ainsi, la flûte et le hautbois prennent la place des trompettes; la clarinette, le saxophone soprano et la clarinette basse se substituent aux saxophones; les cors remplacent les trombones. Il unit la puissance orchestrale du big band au timbre feutré du quintette à vent, rassemblant ainsi ses deux passions, le jazz et la musique classique.

La musique, très écrite, emprunte au courant «impressionniste» français du début du XXè siècle, et l’on devine aisément la présence de Debussy ou de Ravel dans quelques sentiers empruntés. Le contrepoint, les techniques de compostions plus modernes, comme le palindrome musical, ainsi que l’apport de la forme Sonate – bithématisme, trithématisme – sont le fondement de l’orchestre, mais s’agissant avant tout d’un Big-Band, la corrélation avec le jazz reste prédominante. La notion de chorus étant indissociable du Jazz, la mise en valeur d’un soliste se fait par le biais de l’improvisation, généralement sur des grilles harmoniques très modulantes et souvent dans des métriques impaires. On ressent une forte volonté de la part de Laurent Bonnot de casser les codes compositionnels traditionnels.

HONG comporte huit compositions originales surprenantes. Plus d’une heure de création musicale durant laquelle des courts métrages se succèdent, des histoires qu’on redécouvre à chaque écoute, pour finalement faire de HONG un grand film.

L’album HONG d’Arteskor Orkestra est disponible dans notre boutique

PRESQUE FOUTU … PROTEST SONG !

PRESQUE FOUTU est maintenant une « protest song ». Dans cette chanson, et c’est assez exceptionnel pour le souligner, Jay Ryan parle de politique. Il ne cache pas son désamour pour le mandat de Trump et ne mâche pas ses mots. En fait, il montre du doigt les gouvernements, les manipulateurs et les individus qui exercent un pouvoir à des fins personnelles, en dressant les gens les uns contre les autres.
Installé en France depuis maintenant 35 ans, il vient tout juste d’obtenir la nationalité française. Et selon lui, la chanson s’applique autant à l’hexagone qu’aux Etats-Unis.

« … Dans ma petite existence sur terre, je n’ai jamais vu 2 ans comme ça. Même la guerre du Vietnam c’était pas aussi prenant ! »

L’artiste évoque avec une certaine nostalgie les sixties, un moment très créatif selon lui, grâce au Rock, au Blues, et à des personnalités comme Martin Luther King. La situation était difficile mais il se passait beaucoup de choses. Aujourd’hui, la situation est encore difficile, mais il ne se passe pas grand chose.
Tracassé par la tournure des évènements, il fait aussi un parallèle entre un smartphone et une arme. Pour lui, les réseaux sociaux comme les armes à feu ne peuvent pas vraiment changer le monde et ne représentent pas une solution pour améliorer la vie.

Jay Ryan est un sexagénaire furax. Pourtant, il ne se considère pas du tout comme étant un « artiste engagé ». Il nous avoue n’avoir jamais écrit un titre aussi rock (c’était au début de la pandémie). PRESQUE FOUTU nous interpelle vraiment par sa simplicité et sa spontanéité. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’ouvrir l’album LE COEUR SEC avec elle. Pour en savoir plus sur la chanson, nous vous invitons à regarder les entretiens avec l’auteur (3 épisodes d’environ 3mn chacun).

épisodes 2 et 3 à la suite

Pour écouter PRESQUE FOUTU et voir la vidéo réalisée par Mirkö Lafrenière, rien de plus facile. Youtube considère, à ce jour, que la vidéo est « peut-être inappropriée pour certains utilisateurs ». Les images reflètent pourtant la vérité et les actualités. La réalisation est particulièrement intéressante et créative. Du coup, pour voir la vidéo sur cette plateforme, vous devez préalablement vous connecter pour confirmer votre âge. Nous avons demandé à cette plateforme de réviser sa copie… à suivre… La vidéo est pour l’instant plus simplement visible sur Facebook et Instagram.

LE COEUR SEC de Jay and the Cooks sort le 30 avril 2021 !

Entretien avec Jay Ryan sur les Travailleurs Essentiels

Jay Ryan a tenu à rendre hommage aux personnes en première ligne durant la pandémie. Des personnes qui risquent leur propre santé pour l’intérêt collectif, des travailleurs essentiels. Avec l’aide du compositeur Stéphane Missri, il présente cette chanson extraite de l’album LE COEUR SEC de JAY AND THE COOKS.

Pour écrire Travailleurs Essentiels, Jay Ryan s’est inspiré d’histoires vraies, d’informations publiées dans la presse. Jay est un fidèle lecteur du journal Le Monde, du New York Times et du journal Le Parisien. C’est dans ce dernier qu’il a découvert l’histoire d’Aïcha, caissière dans un supermarché, décédée 3 semaines après avoir contracté le virus. Jay parle aussi et bien évidemment du personnel soignant. Il se sent proche de lui. Du reste, sa sœur comme sa mère travaillent dans la santé à Austin (Texas).

Jay consacre un couplet au docteur Haza, médecin fraîchement retraité, décédé des suites du virus après avoir décidé de retourner au travail pour aider les malades. Il nous parle aussi de Jason, encore une histoire vraie, celle du chauffeur de bus qui a protesté contre le port obligatoire du masque dans les transports en commun, puis qui est mort contaminé.

Lors d’un entretien avec l’auteur, ce dernier s’excuse presque de la lourdeur de ses paroles, de la noirceur de sa chanson. Mais le texte a été écrit à partir d’histoires réelles. La chanson aurait pu comporter 20 couplets, des centaines de couplets.
Jay fait également allusion à Donald Trump et son administration, qui refusaient que les gens contaminés arrêtent de travailler. Il nous explique avec dégoût comment des deals sont passés entre industriels, sur les terrains de golf, dénonçant au passage l’industrie agro-alimentaire.

Il est tout à fait intéressant aussi de découvrir que Jay Ryan a créé cette chanson comme on en créait dans les Appalaches durant les années 20. L’auteur nous explique qu’à cette époque, les producteurs new-yorkais avaient pris connaissance de leur musique et cherchaient du contenu à produire et à vendre. Les musiciens composaient alors de très nombreuses chansons pour l’argent et avaient donc besoin de nouvelles histoires à raconter. Du coup, ils ouvraient le journal et écrivaient des paroles à partir de faits divers relatés.

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