Dominique Grange est une chanteuse engagée depuis plusieurs décennies. Elle ne change pas de cap. Elle chante les révoltes d’aujourd’hui, la prison, l’exil, l’exploitation, l’exclusion…
Dans le cadre majestueux de la citadelle du Château d’Oléron, Laurent Mignard Duke Orchestra a présenté une grande partie de l’album « Ellington French Touch » devant près de 2.000 personnes. Vous allez revivre ce concert exceptionnel, porté par la dream team du Duke Orchestra et la chanteuse – danseuse Nicolle Rochelle, dans un itinéraire retraçant l’influence de la France dans l’œuvre du grand Duke Ellington. Ce Live à Oléron enregistré le 8 août 2013 au Festival Sites en Scène, citadelle du Château d’Oléron est produit par Karl More Productions et dure 90 mn.
Déjà en 2012, «Duke Ellington is Alive» avait fait l’objet d’une captation et d’une diffusion sur TF1. En résumé, Laurent Mignard Duke Orchestra est sans doute la formation de Jazz la plus exposée sur une chaîne généraliste ces dernières années et cela confirme ce que nous avons toujours pensé : le Jazz est une musique populaire et pour tous, une musique qui n’a rien à faire dans un ghetto culturel. Mais soyons réalistes, les fenêtres sont rares. Même si toutes les chaînes de télévision ont des obligations conventionnelles de diffusion de musique. C’est trop peu et rares sont les artistes programmés. Pour les curieux, sachez par exemple qu’un décret (le Décret n°87-43 du 30 janvier 1987) fixe le cahier des charges imposé à TF1 (Article 13) : « la société diffuse annuellement : un minimum de 12 spectacles dramatiques, lyriques et chorégraphiques ; un minimum de 10 heures de concerts donnés par des orchestres français, nationaux ou régionaux. »… et ce n’est guère mieux sur les autres chaînes … Mais pour l’heure, réjouissons-nous et partageons cette bonne nouvelle : à vos agendas !
ELLINGTON FRENCH TOUCH sur TF1 Jeudi 2 juillet 2015 à 02h55 (nuit du 1er au 2 juillet)
Au répertoire : Don’t get around much anymore – The Good Life – Kinda Dukish / Rockin’ in Rhythm – Creole Love Call – Bli Blip – Take the A Train – Sophisticated Lady – Skin Deep – Caravan – Turcaret Ouverture – Gigi – Things ain’t what they used to be – The Eighth Veil – Sous le ciel de Paris – Paris Blues – Battle Royal – Je ne regrette rien – Chocolate Shake – Diminuendo & Crescendo in Blue.
Les artistes : Nicolle Rochelle (voc), Didier Desbois (as-cl), Aurélie Tropez (as-cl),Fred Couderc (ts-cl-fl), Carl Schlosser (ts-fl), Philippe Chagne (bs-cl), Claude Egea , Gilles Relisieux, Jérôme Etcheberry, Richard Blanchet (tp), Michaël Joussein, Jean-Claude Onesta, Jerry Edwards (tb), Philippe Milanta (p), Pierre Maingourd (b), Julie Saury (dm), Laurent Mignard (dir).
Les arrangements de la version instrumentale de SOUS LE CIEL DE PARIS par Radiosax sont de Gilles Naturel, le « virtuose du contrepoint » comme le titrait dernièrement le journal Le Monde. Pas facile de faire une énième version d’une chanson si populaire. Pourtant, ici, même les plus blasés ne pourront rester indifférents. La valse swingue, les cuivres en rajoutent et Baptiste Herbin semble nous entraîner dans une virée nocturne entre Bastille et Saint-Germain. Cette version se fredonne, se danse, se vit.
« La musique de Duke Ellington jouée en concert est la seule qui nous permette d’entendre à la fois les origines de ce qu’on appelle le Jazz, son passé, son présent, le nôtre et son avenir. C’est là que réside, au bout du compte, le génie de ce diable d’homme, par-delà le temps, les frontières, les barrières de culture et de langue, la luxuriance de ses sonorités, les bonheurs et les plaisirs jamais frelatés qu’elle offre à tous, initiés ou néophytes. Et quand ce grand homme, qui aimait la vie comme personne, se tourne à l’automne de son existence vers l’Etre Suprême, on se prend, croyant ou pas, à mieux désirer la bonté et la beauté, et à mieux aimer et respecter les autres, tous les autres qui partagent notre vallée de larmes. C’est bien la preuve que cette musique suprêmement originale, irrésistiblement forte et inoxydable, hors des modes et du temps, est absolument universelle. Le Duke Orchestra, ses grands solistes et les vocalistes réunis par Laurent Mignard comptent parmi les seuls au monde à savoir et à pouvoir la transmettre. Point à la ligne. » Claude CARRIÈRE
Pour célébrer le quarantième anniversaire de l’héritage de Duke Ellington, Laurent Mignard Duke Orchestra et Mercedes Ellington (petite-fille du Maestro) ont présenté le « Duke Ellington Sacred Concert » le 1er octobre 2014 à Paris. Comme le rappelle Mercedes Ellington, son grand-père a toujours considéré que ses concerts sacrés étaient son œuvre la plus importante. Selon elle, « il aurait été conquis par la magie de la direction de Laurent Mignard ».
Filmé et enregistré devant plus de 1200 personnes réunies à l’Église de La Madeleine, le concert évènement présente « une musique suprêmement originale, irrésistiblement forte et inoxydable, hors des modes et du temps, absolument universelle. Le Duke Orchestra, ses grands solistes et les vocalistes réunis par Laurent Mignard comptent parmi les seuls au monde à savoir et à pouvoir la transmettre. » – Claude Carrière.
Initiés et néophytes sont emportés par la dream-team du Duke Orchestra. Emmanuel Pi Djob qui avait ébloui le jury de «The Voice» avec sa voix de baryton forgée au feu du gospel afro-américain, Nicolle Rochelle, formée sur les planches de Broadway, Sylvia Howard, tombée dans la marmite du gospel avant d’atterrir les deux pieds dans le jazz et Fabien Ruiz, le célèbre tap dancer qui a notamment coaché Jean Dujardin dans «The Artist», sont réunis pour célébrer le Duke, soutenus par l’ensemble Les Voix en Mouvement et plus de 120 choristes.