Juste une Trace

ACTUS

L’album No Monster de Matthieu Rosso Red Quartet

Le 2ème album de MATTHIEU ROSSO RED QUARTET intitulé « NO MONSTER » a été enregistré par François Gaucher (Studio Alhambra Colbert) et mixé par Philippe Teissier Du Cros (Magic Malik, Steve Coleman…).

Photo par Bryce Davesne
Photo par Bryce Davesne

Le guitariste Matthieu Rosso signe tout le répertoire de son quartet aux accents très électriques et qui surprend par la masse sonore déployée : l’utilisation d’effets électroniques par les musiciens donne l’impression de décupler le son du groupe, de sorte que le « Matthieu Rosso Red Quartet » n’a de « quartet » plus que le nom !
NO MONSTER s’inscrit résolument dans le présent du jazz, notamment grâce aux apports du saxophoniste Denis Guivarc’h, à la basse électrique tellurique de Jean-Philippe Morel, aux qualités de gestion de l’espace du batteur Rafael Koerner et à la grande rigueur dans l’écriture au service du collectif de Matthieu Rosso.

Après quelques touches de rock expérimental ou quelques incursions de rock progressif, la direction du groupe peut tout à coup changer pour laisser place à une écriture rythmique complexe et organique. Les références à Aka Moon ou Steve Coleman sont perceptibles et parfaitement assumées.

Photo par Bryce Davesne
Photo par Bryce Davesne

Dans «Flexible», par exemple, le pattern de guitare est conservé à l’identique durant plusieurs minutes, alors que la rythmique s’amuse à brouiller les pistes et les vitesses. Quant à la ligne de basse, elle évolue progressivement puis explose dans un riff final qui évoque en filigrane un célèbre titre d’un groupe de grunge. Sur «Mass Euphoria», l’improvisation collective disparaît au profit d’une rythmique qui se resserre, qui cadre l’ensemble avec des lignes de basse dans l’extrême grave, grondantes et inquiétantes. L’auditeur s’installe alors dans un groove lancinant, puis un changement de tempo apporte un regain d’énergie et laisse place à une nouvelle improvisation échevelée, entre Steve Coleman et Meshuggah.

MATTHIEU ROSSO RED QUARTET livre avec NO MONSTER une fusion riche et dense, un véritable Objet Sonore Non-Identifié.

NO MONSTER est disponible dans la boutique du label et chez les disquaires à partir du 26 janvier 2015.

POUR ÉCOUTER UN TITRE EXTRAIT DE NO MONSTER

Pour en savoir plus : « Matthieu Rosso, guitariste compositeur »

 

 

Putain de Guerre à Londres

Le 11 Novembre n’est pas un jour férié en Grande-Bretagne …

Avec le soutien de l’Institut Français et de l’IMM, présentation du spectacle PUTAIN DE GUERRE ! de Dominique Grange et TARDI à Londres le 11 novembre 2014 à 19h dans la salle Ciné Lumière : bonne projection et qualité sonore garanties – sous-titrage en anglais des textes et paroles !

« … Pas question, n’en déplaise à Guillaume, qu’une marine autre que la Navy règne sur les mers du globe. C’est pour la plus grande gloire de l’Empire britannique, le prestige de la couronne et le coffre-fort des banquiers, que les sujets de sa très gracieuse Majesté vont aller mourir partout dans le monde ! Dieu sauve le Roi ! … » – TARDI

 

 

Duke Ellington Sacred Concert à La Madeleine

Duke Ellington considère ses concerts de Musique Sacrée comme ce qu’il a fait de plus important.

En cette année du Duke, pour célébrer le cent quinzième anniversaire de sa naissance et/ou le quarantenaire de sa disparition ou plus simplement pour célébrer l’héritage du maestro, à la demande du Duke Ellington Center for the Arts présidé par sa petite fille Mercedes Ellington, Laurent Mignard Duke Orchestra présente un concert exceptionnel à Paris le 1er octobre 2014 à l’église de La Madeleine.

Plus de 80 artistes sur scène !

Le chanteur Emmanuel Pi Djob, les vocalistes Nicolle Rochelle et Sylvia Howard, le tap dancer Fabien Ruiz et 80 choristes dirigés par Michel Podolak vont côtoyer les musiciens du Big Band. Les mots du Duke seront mis en scène et portés par Mercedes Ellington en personne. Sous la direction de Laurent Mignard, les artistes vont nous offrir une œuvre majeure et poignante pour tous les publics. «Praise God», «The Lord’s Prayer», «It’s Freedom» … nous y serons !

Ce concert sera-t-il enregistré ???

… à suivre

Electronique et minimalisme pour une nouvelle production de Geoffrey Secco !

L’album n’est pas encore réalisé mais nous pouvons dès à présent en parler et vous mettre l’eau à la bouche. La production du nouvel album du compositeur et saxophoniste Geoffrey Secco a débuté. Geoffrey Secco signe toutes les compositions qu’il confie à l’arrangeur improvisateur électroacousticien Stéphane Bissières avant de faire intervenir Ichiro Onoe à la batterie, Gaël Petrina à la basse et Rossitza Milevska à la harpe.

Geoffrey Secco, musicien habitué des plus grandes scènes et des grosses productions (Robbie Williams, Charles Aznavour…) a choisi de s’exprimer ici dans un chant intimiste, organique et monastique : du souffle, des bruits de clés, des nuances fragiles. Les notes sont tréfilés, la tension n’est pas cherchée dans la virtuosité mais dans la texture. L’émotion est nue, subtile.

L’album est l’aboutissement de quatre ans de travail, de rencontres et de voyages. Geoffrey Secco a composé la plupart des musiques en Australie, face à l’océan. Il présente une dualité entre mondes urbains et racines panthéistes. Cette dualité s’exprime par le choix de l’instrumentation, d’une part résolument acoustique mais qui emprunte les codes de la musique électronique (répétition, minimalisme, évolution des timbres, harmonies simples), d’autre part résolument électronique mais bien vivante, créée en temps réel à l’aide de processus analogiques (le «numérique vivant» de Stéphane Bissières).
Les rôles des instruments peuvent aussi être renversés : le sax murmure des accords, la contrebasse crée des mélodies étirées, aigues et lointaines, tandis que la harpe joue une basse étouffée.

C’est un album de Jazz pour la liberté offerte aux musiciens, un album de musique minimaliste pour l’usage de la répétition comme technique de composition. C’est aussi un album de musique électronique par l’apport de sons de la vie courante et d’échantillonneurs.

Geoffrey Secco joue sur l’album «GOOD NEWS» du Laurent Mignard Pocket Quartet

Good news_front

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