Juste une Trace

ACTUS

Participer ne veut pas dire donner !

Juste Une Trace n’accepte pas les dons.

Toutes les sommes versées par une personne qui souhaite financer un projet de Juste Une Trace correspond à un pré-achat, une précommande ou une prévente.

En échange de sa participation effective, la personne recevra toujours un produit ou un service proposé par Juste Une Trace ou un partenaire et qui sera déterminé en fonction du montant de la participation consentie. On entend par participation effective toutes sommes non remboursées au contributeur.

Une prévente est une action qui consiste à commercialiser un produit avant sa mise sur le marché ou sa disponibilité physique ou tout simplement sa matérialisation.

Une précommande est une intention d’achat manifestée avant la fabrication ou la réalisation d’un produit.

Un pré-achat est une action qui consiste à placer une option d’achat sur quelque chose.

Dans l’hypothèse où l’Objectif de Levée des fonds ne serait pas atteint à l’issue de la Période de Collecte des fonds et que les conditions financières ne permettent pas de maintenir le projet, la personne qui a participé sera informée par courriel et devra signifier à Juste Une Trace, dans un délai de 10 jours, si elle souhaite :
– reporter sa participation sur un autre projet
ou
– obtenir un bon d’achat dans la boutique Juste Une Trace et valable un an ou un ou plusieurs produits physiques ou dématérialisés disponibles ou, plus généralement, un ou plusieurs produits ou services proposés à la hauteur de sa participation
ou
– obtenir un remboursement à la hauteur de sa participation (moins les éventuels frais retenus par des organisations tierces comme les banques ou Paypal ou l’État).

Matthieu Rosso, guitariste compositeur

photo Bryce Davesne
photo Bryce Davesne

Matthieu Rosso est né à Toulon en 1980. Il débute la guitare à l’âge de 13 ans, sous l’influence des groupes de métal de l’époque. Au lycée, il intègre le groupe rock «Delirium Tremens» avec lequel il joue dans les clubs de la région Toulonnaise. Période formatrice, mais sa rencontre du Jazz au même moment le pousse vers une nouvelle direction musicale.
Il découvre Allan Holdsworsth et Frank Gambale, puis Pat Metheny, John Scofield, Marc Ducret et surtout Bill Frisell. Travailleur insatiable, il passe jusqu’à 10 heures par jour à pratiquer son instrument. Boulimique de musique, il va progressivement assimiler des courants très variées, du Bop ou Free, en passant par la Fusion. Il poursuit parallèlement des études au conservatoire, à Aix en Provence, à Marseille, puis à Paris où il obtient un diplôme d’études musicales en 2009.

photo par Bryce Davesne
photo par Bryce Davesne

Ses années de formation seront ponctuées de nombreuses rencontres déterminantes, notamment avec Manu Codjia, Steve Coleman, Stéphane Payen, Benoît Delbecq, Jean-Paul Celea, Marc Ducret, ainsi que Sylvain Cathala et Franck Vaillant. Il fonde avec ces derniers le groupe «Rictus» en 2010, en compagnie du bassiste Bruno Schorp, puis le groupe sera rebaptisé «Matthieu Rosso RED Quartet», dès l’arrivée de Jean-Philippe Morel. Avec cette équipe, il décide en 2011 d’enregistrer un premier album, produit par Juste Une Trace. L’album Red Quartet est le fruit de toutes ses expériences passées. Matthieu Rosso conçoit sa musique dans un grand esprit d’indépendance: il fuit les clichés et les étiquettes, et cultive un goût prononcé pour les musiques en marge des conventions. Le groupe sort son premier album à l’automne 2012 («révélation» jazzmag/jazzman).

Matthieu Rosso a aussi joué avec Alexandra Grimal, Philippe Renault, Jérôme Rateau, Sylvain Romano, Mathias Alamane, Gautier Garrigue, Laurent Mignard, Anne Pacéo, David Prez, Simon Tailleu, Raphaël Imbert, Xavier Bornens, Fred Galiay, Soo-Bin-Park…. En marge du jazz, il a participé à un projet de danse contemporaine avec le chorégraphe Emilio Calcagno au sein de la compagnie du ballet Preljocaj. Il a également composé plusieurs musiques pour le théâtre, et a co-dirigé un projet de poésie sonore avec le poète Stéphane Korvin.

Avec une nouvelle équipe, Denis Guivarc’h au saxophone, Rafael Koerner à la batterie et de nouveau Jean-Philippe Morel à la basse, Matthieu Rosso Red Quartet enregistre un deuxième album «No Monsters» durant l’été 2014. Les compositions de Matthieu Rosso sont surprenantes. Dans des temporalités assez réduites, par exemple, cohabitent des passages très libres et collectifs, avec, en arrière plan, des passages écrits. Les solistes peuvent s’exprimer dans la plus grande tradition du jazz mais on retrouve aussi quelques accents pop… puis la direction change d’un coup pour laisser place à une écriture rythmique plus complexe.

La construction des œuvres de Matthieu Rosso est en tout point originale. Un patern de guitare, encore par exemple, peut être conservé quasiment à l’identique pendant toute la durée d’un titre, alors que la rythmique s’amuse à brouiller les pistes et les vitesses. La ligne de basse évolue progressivement pour finalement exploser dans un riff final au goût de «Smell like teen spirit» de Nirvana. Ici, la technique d’écriture pour la guitare et le saxophone est particulière, il s’agit de reprendre une mélodie entendue auparavant mais en tronquant certaines notes, pour donner l’illusion d’une nouvelle métrique.

un «vendredi 13» avec les dieux et les démons !

Depuis plusieurs siècles, la combinaison du «vendredi» et du «13» symbolise l’infortune et des fois même le drame. Le 13 est « maudit » alors que le 12 est « divin » (les 12 dieux de l’Olympe, les 12 signes du zodiaque, les 12 travaux d’Hercule, les 12 apôtres… il y a 12 mois par an, 12 heures par jour et 12 heures par nuit…). Que reste-t-il au 13 et de surcroît au vendredi 13 ?

Rassurez-vous ! Le vendredi 13 n’est pas un jour d’infortune pour tous. Pour les Espagnols, les Grecs ou en Amérique latine, c’est généralement le mardi 13 qui fait peur. Pour les Italiens, c’est le 17 qui fait flipper et non le 13. En Asie, on a peur du 4 dont la prononciation (shi) est identique à celle du mot « mort » en mandarin, en cantonais, en japonais…

Le vendredi 13 de l’année 2014, Juste Une Trace est indirectement impliqué dans 2 soirées divines. L’une à l’Olympia, peut-être en compagnie des dieux. L’autre à l’Ubu, peut-être avec les démons.

Si vous vous trompez de soirées, vous risquez de le regretter… En fait, Juste Une Trace est peut-être le seul point commun entre ces 2 soirées. Du metal indus et un peu trash d’un côté. Du jazz et de l’humour de l’autre.Laurent Mignard_DO_Jean-Baptiste Millot (moyenne déf)2Evil-Music-For-Evil-People-TREPONEM PAL by Barouf 2013

Treponem Pal à l’Ubu et Laurent Mignard Duke Orchestra avec Pierre Richard à l’Olympia.

L’affiche de ce vendredi 13 résume assez bien la ligne éditoriale de Juste Une Trace : de l’ouverture d’esprit, de l’impertinence, des passionnés, du divertissement, et surtout des artistes qui vont jusqu’au bout. Clown éternel, Pierre Richard fait donc son premier Olympia… vendredi 13 ! Ce génie de l’humour est accompagnée en musique par le Laurent Mignard Duke Orchestra. La soirée sera pleine de surprises et des gaffes. Pierre Richard interprète des scènes drôles et savoureuses, avec en prime, la participation d’invités prestigieux et notamment PEF, Alex Lutz… .

Rockeurs jusqu’au bout des ongles, Treponem Pal fait son Ubu vendredi 13 ! Le fer de lance du Rock Indus s’affiche avec les Tad Girls Squad pour un show décadent proche de l’imaginaire. Ultimhate et Dj Poch se joindront à eux jusqu’à 3h00, avec en prime, une sélection de clips concoctée par les activistes cinématographiques du Fist… .

Do It Yourself … mais pas tout seul !

Souvent assimilé à une action du type « DIY » et au slogan optimiste « Do It Yourself !», le crowdfunding peut être un miroir aux alouettes et donc sans réelle portée pour un artiste ou un entrepreneur.

Dans l’esprit, c’est cool et sympa.  DIY, c’est un peu comme faire son potager. Mais pour avoir des résultats, il faut du temps et tout de même certaines compétences, et puis tout dépend aussi de la météo. Sans parler de l’envie de faire pousser ses propres légumes à la place d’en acheter à un bon jardinier-maraîcher.

Dans la réalité, « crowdfunding vs DIY » n’est qu’exceptionnellement une belle histoire. Certes, les collectes mettent du baume au cœur et du beurre dans les épinards mais tout le travail reste à faire.

DIY, ok ! Mais pas tout seul, c’est mieux !

Sur Juste Une Trace, les porteurs de projets (qui peuvent être les artistes) ont choisi de ne pas travailler tout seul. Ils sont accompagnés et conseillés. Juste Une Trace prend aussi des risques en mettant à disposition des ressources humaines et financières. Il s’agit d’une importante garantie pour les personnes qui souhaitent réellement soutenir ou conduire des projets. Lever des fonds, c’est bien ! Mais les gérer, c’est mieux !

À force d’entendre le cri « DIY ! », certains artistes finissent même par y croire, s’y mettent à fond… mais uniquement chez eux… sur le net… Puis se coupent du monde, de la réalité et/ou de leur création pour concentrer toute leur énergie à faire marcher les réseaux sociaux, un truc un peu virtuel et mystique, un peu comme si cela servait à quelque chose de souffler sur une éolienne. Le DIY sur le net, c’est évidemment faisable. Il existe de nombreux outils. Il faut simplement apprendre à s’en servir. Il faut aussi beaucoup de temps, d’énergie et un budget. On est bien loin de l’efficacité DIY du Black Flag de Greg Ginn ! Finalement, ils sont très nombreux les adeptes du « DIY » qui s’essoufflent, abandonnent et deviennent aigris (sans parler des factures qu’ils auront à régler à quelques consultants spécialisés en DIY qui ne savent même pas mettre en ligne correctement une vidéo et qui, finalement, auront vendu du vent aux porteurs de projets, des désillusions et du temps de parlotte).

Mais bien plus grave est l’échec affiché d’un projet de financement participatif. L’artiste qui n’arrive pas à avoir suffisamment de soutien devient une sorte de looser. Son image se dégrade y compris auprès de ses proches et de ses fans. Sur Juste Une Trace, l’artiste n’a pas à assumer et afficher son échec. En présentant les projets, nous sommes en première ligne et si les objectifs ne sont pas atteints, on pourra toujours dire que c’est à cause de nous. En d’autres termes, l’artiste est préservé. Son œuvre ne fait pas l’objet d’une cotation. Sa valeur ne subira aucune dégradation. En cas de succès, le projet sera récompensé et l’artiste plébiscité.

Si l’artiste n’arrive pas à atteindre un objectif purement financier de levée de fonds, certaines personnes diront facilement que son projet n’était pas bon ou encore que sa création était mauvaise. Pire encore, en un seul coup d’œil, il sera catalogué. Sur Juste Une Trace, en cas d’échec, les critiques iront à Juste Une Trace. L’artiste ne sera pas maudit.
Il pourrait suffire d’une simple coupure d’accès internet chez un généreux donateur potentiel le jour d’une fin de campagne pour avoir des répercussions très négatives sur l’image de l’artiste n’ayant pas atteint son objectif. Même s’il n’est pas responsable de la coupure, l’échec va lui coller à la peau. Sur Juste Une Trace, nous pouvons facilement, par exemple, nous adapter et prolonger la durée d’une campagne. Bien évidemment, cette action est à l’opposé de tout ce que tentent de démontrer les principaux acteurs du crowdfunding… mais nous n’avons pas les mêmes finalités. Pour nous, il ne s’agit pas prioritairement d’entrer dans le livre des records ou même de lever des fonds en un temps préalablement défini (et en général le même pour tous…) mais plutôt de réussir à réaliser et conduire le projet présenté.

L’objectif qui s’affiche est financier mais ce n’est pas une fin en soi. Les succès ne peuvent pas uniquement se résumer aux montants reçus. Les succès correspondent normalement à des réalisations concrètes, au plaisir de faire et à une bonne gestion. La levée d’argent n’est pas un aboutissement. Il ne suffit pas de réunir des moyens pour conduire un projet, il faut aussi être actif. Le financement participatif permet de réaliser plus facilement certains projets. C’est la réalisation et le développement du projet qui sont importants. Réussir à recevoir des fonds est une bonne chose mais bien utiliser les fonds disponibles est tout aussi important.

Pour bien utiliser des fonds, il faut souvent faire équipe. Dans la théorie, DIY est faisable. Dans la pratique, il faut le faire à plusieurs !

Piloter individuellement un projet de front est tout à fait faisable sur une certaine période. Mais il faut bien comprendre que la carrière d’un artiste, par exemple, ne se construit pas sur un projet mais plutôt sur de nombreux projets qui doivent s’imbriquer les uns aux autres.

DIY, oui !
Mais à plusieurs !

Si vous ne pouvez pas participer au financement d’un projet mais que vous voulez tout de même contribuer à son développement, vous disposez peut-être d’autres ressources, de compétences et/ou de temps. N’hésitez pas à nous faire des propositions : info@juste-une-trace.com

3 manières de célébrer Duke Ellington

Soutenu par le «Duke Ellington Center For The Arts» présidé par Mercedes Ellington, Laurent Mignard dirige actuellement 3 programmes exceptionnels pour célébrer le Duke.

L’œuvre de Duke Ellington est sans doute l’un des plus importants héritages culturels du 20ème siècle. Il s’agit d’un art pour tous, un art populaire. Sa musique s’écoute dans la rue, au château, dans la nuit, au soleil,  dans la foule ou en toute intimité. Elle se danse, elle se chante, on la sifflote, en solo ou en compagnie. Elle peut aussi nous toucher, nous saisir ou simplement nous effleurer.

Le chef d’orchestre, musicien et compositeur Laurent Mignard a bien compris toutes ces caractéristiques. Il est devenu au fil du temps un véritable expert Ellingtonien au service du maestro. À la fois chercheur et ouvrier, Laurent Mignard élabore des programmes et se donne les moyens de diffuser sa passion. Avec son Duke Orchestra, il est la référence internationale qui fait vivre l’œuvre d’Ellington. Pour lui, « Duke Ellington Is Alive» ! Et c’est avec trois programmes différents qu’il sera prochainement à l’affiche.

LMDO_LM-Duke-_Pascal Bouclier«DUKE ELLINGTON, MUSIQUE SACRÉE ET GOSPEL», le 20 Mai 2014 à l’Eglise Saint-Sulpice (75) dans le cadre du Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés avec le Duke Quintet, le chanteur Emmanuel Djob (révélation «The Voice» 2013),  la chanteuse malgache Myra Maud, la soprano américaine Nicolle Rochelle et le choeur «By The Gospel River».

«BATTLE ROYAL», avec les 32 musiciens du Laurent Mignard Duke Orchestra et du Michel Pastre Big Band pour marquer la rencontre entre Duke Ellington et Count Basie (rencontre qui donnera naissance au légendaire « First Time »), le 22 Mai 2014 à Chatellerault (86) dans le cadre du Festival Jazzellerault et le 30 Mai 2014 à Coutances (50) dans le cadre du Festival Jazz sous les Pommiers.

«ELLINGTON FRENCH TOUCH», une histoire d’amour entre le Duke et la France, un grand spectacle mêlant musique, danse, chansons, vidéo et comédie musicale, le 24 Mai 2014 au Théâtre de Poissy (78) avec le Duke Orchestra et la chanteuse américaine Nicolle Rochelle.

  • Vous voulez nous joindre ?

    pour votre projet, pour avoir des informations, pour un partenariat ...