Juste une Trace

ACTUS

Shortnin’Bread, une chanson qui tient au corps

Shortnin’ Bread est un chant traditionnel directement issu des plantations. Alors oui ! C’est une chanson du 19ème siècle qui était notamment interprétée par Lewis «big sweet» Hairston, célèbre joueur de banjo originaire de Virginie.Stay Sick Cramps

maytime-movie-poster-1937-1010267915Le texte date de 1900 et serait du poète James Whitcomb Riley.

Le baryton Lawrence Tibbett l’a enregistré et en aurait fait un hit. Al Jolson tout comme les Andrews Sisters ont aussi enregistré cette chanson. Une autre version de 1937 chantée par Nelson Eddy  figure dans le film Maytime.  Cette chanson est donc un standard, il suffit de l’entendre pour l’avoir dans la tête.
Du reste, même The Cramps en a fait un version garage punk sur l’album Stay Sick enregistré en 1989.

Sur l’album DUTCH OVEN, Jay and The Cooks en a fait une version folk, toujours acoustique, de 3 minutes. Pourtant, on dirait qu’il pétrit la patte inlassablement durant plusieurs heures tout en lui donnant une saveur qui pourrait nous rapprocher, aussi étrange que celui puisse paraître, du Rockabilly.

Finalement, Shortnin’ Bread, c’est aussi une façon de préparer différents pains dans les états du sud, tous plus ou moins gras et lourds, qui nourrissent, qui tiennent au corps.

Punish Yourself vs Sonic Area pour Treponem Pal

Punish Yourself vs Sonic Area remixent le titre «Drunk Waltz» extrait de l’album SURVIVAL SOUNDS de Treponem Pal et le rebaptisent «Punish Waltz» pour le faire figurer sur EVIL MUSIC FOR EVIL PEOPLE.

Punish Yourselwallpaper-1280x1024-punish-yourself1f est un groupe de scène qui joue du «Rock’n’Roll Electronique». Depuis la fin des années 90 le groupe est proche de Treponem Pal.

Sonic Area mixe et remixe depuis 1997. On le retrouve sur plusieurs projets communs avec Punish Yourself (notamment « phenomedia » en 2010) et pour des collaborations avec Ambassador 21, Mind Necrosis Factor, Muckrackers ou encore Morbid Angel.95358-phenomedia-mer-01272010-1530

Marie-France Floury sur DUTCH OVEN

Marie-France Floury a toujours sifflé comme un pinson. Elle fredonne tous les airs qu’elle entend, tous les jours, à toute heure, à toutes les occasions.

Côté musique, elle a gratouillé la guitare, soufflé dans une clarinette et un trombone (pas en même temps), tapé sur une grosse caisse. Depuis le début des années 80, elle joue dans plusieurs fanfares (Traction à vent , Orphéon pêle-mêle, Front Musical d’Intervention…) puis en duo de rue. Aujourd’hui, elle se contente du wash-board et du triangle et chante quand elle peut avec Jay & The Cooks quand ce n’est pas en breton avec les Peder Flac’h En Avel.

Marie France Floury 2

Côté textes, elle apprécie beaucoup la poésie et raconte bien les histoires. Mais elle sait aussi très bien écrire notamment des livres pour les enfants ou des spectacles de marionnettes.
En fait et pour tout vous dire, Marie-France est l’auteur de « Petit Lapin Blanc » mais également d’adaptations et de traduction pour les éditions Gautier-Languereau (la première à publier de la bande dessinée pour enfants avec Bécassine), Hachette ou encore Nathan. Du coup, son nom et sa plume sont aussi associés à Babar, T’Choupi, Franklin, Souricette … à plus de 300 livres publiés.

Jay & MF FlouryMaintenant, on retrouve la patte de Marie-France Floury dans l’album «DUTCH OVEN» de Jay & The Cooks : en plus de faire les chœurs, les paroles et les musiques de «OH !» et « JE T’AIME» sont d’elle. Du reste, elle a déclaré qu’en faisant cet apport, elle venait de réaliser son rêve. Celui d’écrire des chansons. Mais cette fois-ci, par l’entremise de Jay, elle s’adresse aux adultes.

« … L’escalier est trop dur
Bien trop dur à gravir
Et je suis bien trop saoul
Je ne tiens plus debout … »

Installée dans la Bretagne de ses ancêtres, Mari-Frans développe encore son tempérament de feu et sa colonne d’air en chantant en breton avec Magali Roullier, Gwenaëlle Nicolas et Kamilh  Argouarc’h : les Peder flac’h en avel (« quatre filles dans le vent »). Le groupe fait du kan ha diskan (« chant et contre-chant ») dans les fest-noz (« fête de nuit »).
Comme ce n’est pas suffisant, Marie-France fait aussi de la récup-artisane et de la récup-partisane : créations peinture, couture sommaire, détournements poétiques …

Laurent Mignard fera ce qu’il aime !

LM2Laurent Mignard vient de Bellot, dans la vallée du Petit Morin en Seine et Marne. Vers 10 ans, il découvre la trompette de son père (Serge) dans le grenier de la maison. Serge a joué dans une fanfare et prenait aussi, de temps en temps, l’accordéon. Il est alors à la tête de la cidrerie familiale, une entreprise créée par l’arrière grand-père de Laurent peu avant la Première Guerre mondiale et qui deviendra une filiale de Pernod Ricard au début des années 90.

Inscrit à l’école de musique, Laurent apprend très vite et 3 années plus tard il commence à enseigner le solfège. Avec ses frères (Francis et Jérôme), il joue dans la fanfare du village puis monte un orchestre familial pour animer le repas des anciens ou encore le bal du 14 juillet. L’orchestre s’installe sur le camion de la cidrerie et circule dans les rues de Bellot, une sorte de guinguette ambulante. Laurent aura toujours à l’esprit cette ambiance et la volonté de provoquer un sentiment de plaisir festif chez ceux qui l’écoutent.

Il pense déjà faire de la musique son métier, mais dans la famille, on dit « Passe ton bac d’abord ! » puis « Tu vas quand même aller jusqu’à la maîtrise » …  Il obtiendra sa Maîtrise de Gestion à Dauphine où il découvre… le jazz. Il rejoint alors le Fou Jazz Band qui anime les soirées étudiantes.

Lancé dans la vie active, il intègre une agence de pub et passe ses nuits avec les copains du Fou Jazz Band. Laurent est une sorte d’hyperactif mais au bout de 3 années… il doit choisir. Il sait qu’il n’a pas le niveau pour être musicien professionnel mais il se souvient aussi de ce que lui avait dit Dizzy Gillespie lors d’une rencontre au Méridien : « Si tu veux jouer cette musique, tu n’as qu’une chose à faire : travailler, travailler … et encore travailler … ».

mignard3Dès lors, Laurent Mignard fera ce qu’il aime. Après avoir donné sa démission à l’agence de pub, il suit des cours avec Jean Gobinet, François Théberge, Marc Chalosse, Tito Puentes. Il enchaîne les master-class auprès de David Liebman, Bill Dobbins, David Angel, François Jeanneau …

Laurent travaille la trompette mais aussi le piano, l’improvisation et l’écriture. Il monte également plusieurs orchestres de Jazz : New Fou Jazz Band avec Didier Burgaud, Jack Cadieu, Laurent Bajata, Didier Sarazin, Serge Luc …, Jazz Passeport avec Eric Schultz, Etienne Mialet, Jean Michel Couchet, Nicolas Rageau, Paul Imm, Philippe Soirat, Yves Nahon, Ted Hawke, Bob Di Meo …, Big Band avec les disciples de Roger Guérin, Federico Benedetti, Bertrand Chapelier, Pascal Gaubert, Pascal Camors ….

Au milieu des années 90, il trouve son langage : la tradition côtoie la modernité. En parallèle, il réussit à convaincre les maires de sa région natale à créer le « Festi-Jazz des 2 Morins ». Laurent en assure la direction artistique de 1994 à 2004.

Laurent Mignard réalise « Face à Face », le premier album sous son nom, en 1998. Une œuvre pour le trio jazz qu’il monte avec Olivier Sens et Peter Perfido et le quatuor de violoncelles de Paul Broutin, Chahan Dinanian, Carlos Beyris et Jean Taverne. C’est aussi le début du partenariat avec Juste Une Trace.

La discographie de Laurent Mignard sur Juste Une Trace

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1998 : « Face à Face » – Laurent Mignard jazz trio & quatuor de violoncelles

2002 : « Suites » – Laurent Mignard Jazz Quartet

2004 : « Alter Tropicus » – Laurent Mignard Pocket Quartet
Sélection FIP, disque d’émoi Jazz Magazine

2009 : « Duke Ellington is alive » – Laurent Mignard Duke Orchestra
Grand Prix du Hot Club de France

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2011 : « Good News »  – Laurent Mignard Pocket Quartet

2012 : « Ellington French Touch » – Laurent Mignard Duke Orchestra
Choc JazzMag-Jazzman, Choc Classica, Sélection Le Monde, Must TSF

2012 : « Battle Royal » – Laurent Mignard Duke Orchestra – Michel Pastre Big Band
**** JazzMag-Jazzman, Sélection Le Monde, CD Paris Jazz Club

Sur scène, Laurent Mignard a notamment joué à Jazz à Vienne, Beyrouth (Liban Jazz), Saint Sulpice, Cork (Guiness Jazz Festival), Shanghai Spring Festival, Beijing Opera, Jazz sous les Pommiers, Festival Radio France de Montpellier, L’Européen, Le Palace, L’Alhambra, Bayonne scène nationale, Périgueux scène nationale, Vendôme scène nationale, L’Olympia d’Arcachon, Le Carré Bellefeuille de Boulogne Billancourt, Le Collège des Bernardins, La Fondation Maeght …

« NEW TALES » – nouvel album d’OZMA en Vidéo & 3D

Initialement, NEW TALES est un concert visuel, une véritable performance pluridisciplinaire. Le répertoire original créé par OZMA est un savant dosage de Jazz et de Rock Progressif. À base d’images abstraites et de photographies à dimension graphique, la vidéaste Ramona Poenaru manipule la vidéo en direct. À leur travail vient s’ajouter celui du designer 3D Sebastien Regall qui a modélisé des paysages imaginaires dans lesquels la vidéaste évolue au gré de la musique.

Pour faire découvrir NEW TALES, partager cette création et vous encourager à nous commander l’album, nous vous présentons une vidéo par titre. Il ne s’agit pas d’une succession de clips mais plutôt d’ambiances visuelles calibrées pour apprécier les 12 compositions de l’album.

NEW TALES, c’est l’histoire d’un vagabond moderne qui décide de parcourir le monde. Isolé dans sa ville, Jim n’a plus d’attaches. Partir devient pour lui une évidence. Est-ce une fuite en avant ou finalement le fruit d’une mûre réflexion ?  Dans tous les cas, Jim ouvre les yeux : il s’éveille. L’album débute par AWAKENING.

Awakening

Il sort de la ville et respire de nouveau. Avec THE LAUNCH, il fait ses premiers pas dans l’immensité.

The Launch

WIDE AND OPEN nous attire dans un canyon suspendu. Le danger est latent et la tension de Jim est élevée. Pink Floyd rencontre King Crimson dans une course effrénée.

Wide & Open

Le calme revient avec BELOUGA. Jim se réchauffe près du feu. Il observe la mer, les dunes, les vagues puis s’endort.

Bélouga

à suivre …

Tonight the bottle let me down, un Hit Country par Jay and The Cooks

Le 1er août 1966, le single TONIGHT THE BOTTLE LET ME DOWN sort. Écrit et interprété par Merle Haggard, ce hit atteindra la 3eme place du U.S. Billboard Hot Country Singles et fera connaître l’album Swinging Doors. Il était diffusé sur toutes les radio et c’est sans doute comme cela que Jay, en pleine adolescence, a découvert ce titre.

Merle-Haggard-Discography-Simplified-TD-003-Swinging-DoorsMerle Haggard est d’une génération avant Jay. Ses paroles directes et plus encore sa musique l’influenceront indéniablement. Il a développé le Bakersfield Sound en réaction aux productions trop léchées de Nashville. Ces enregistrements sont plus spontanés, moins formatés. Ses mélodies sont simples. JAY and THE COOKS aime ce son mais propose un cover à la fois grave et guilleret sur DUTCH OVEN.

Au début des années 70, le Grateful Dead reprend sa chanson Mama Tried puis c’est au tour des Flying Burrito Brothers. Joan Baez alors chanteuse activiste reprend « Sing Me Back Home » en pleine guerre du Vietnam même si Merle Haggard attaque les contestataires. Merle Haggard est toujours direct. En 1989, par exemple, il a écrit en plein débat une chanson pour dénoncer le droit de brûler le drapeau et montrer du doigt les hommes politiques que ne respectent pas grand chose ou qui ont la mémoire courte… Sa maison de disques évite de sortir le single. Du coup, il casse le contrat qui le liait avec CBS et signe chez un indépendant en affirmant qu’il n’a jamais été du genre à cirer des pompes et à faire ce qu’on lui dit de faire, « c’est dans ma nature que de me battre avec le système« .

Comme son nom l’indique, la chanson TONIGHT THE BOTTLE LET ME DOWN ne parle pas d’eau. Imaginez-vous sortant d’un bar à l’heure de fermeture… Jay est aussi passé par là.

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