Juste une Trace

ACTUS

Dee Nasty remixe Treponem Pal

Véritable précurseur et déclencheur de vocation, Dee Nasty participe à la naissance du mouvement Hip Hop en France. Aux Etats-Unis, il découvre les break-dancers et les graffitis et dès la fin des années 70, il laisse tomber la guitare pour trafiquer les bandes magnétiques. Avec une vieille beat-box et deux tourne-disques, il trouve de nouveau groove avec des sons directement importés de New York. Très vite, il organise des après midi hip hop dans des terrains vagues de la banlieue nord de Paris.

En 1984, Dee Nasty auto-produit le 33 tours « Paname City Rappin. » : une face Smurf, une face Metro Scratch. Puis c’est l’engouement : le journal Actuel et Radio Nova organisent avec lui les soirées Chez Roger Boîte Funk au Globo et accueillent Public Enemy et Afrika Bambaata. Avec ses premières platines Technics MK2, il poursuit sa quête du « perfect beat » puis invite ses fans à prendre le micro dans Deenastyle (son émission sur Radio Nova): les débuts live de NTM, M.C SOLAAR, ASSASSIN, Ministère A.M.E.R…

Parallèlement, Amina, Cheb Khaled, les Rita Mitsouko puis les Beastie Boys ou encore Arthur H utilisent ses dons de mixeur arrangeur et scratcheur. Il va sortir de nombreux maxis et des compilations, un double album en 1991 et Le Deenastyle en 1993, avec Cut Killer, Dj Abdel, les Princes du Swing (« A nos amis ») en invités. Sur scène, on le retrouve en première partie de Public Enemy, The Last Poets, Trouble Funk, Ice T, Spoonie G., Cash Money, Bambaata & the Soul Sonic Force, George Clinton et Maceo Parker… Le flight-case ou sa pile de disques sous le bras, il va de soirées house en free party, dans les festivals, les bars et les clubs. Il sillonne aussi le monde durant deux années avec Cachaito Lopez, le contrebassiste du Buena Vista Social Club. Musicien éclectique, il collabore avec Elephant System (avatar reggae-dub de Treponem Pal) et Manu le Malin.

Dee Nasty anime « Global Hip Hop » sur RFI et traville encore et toujours sur de nouveaux albums.

Maintenant, Dee Nasty est présent sur l’album EVIL MUSIC FOR EVIL PEOPLE de Treponem Pal avec le titre RIOT NASTY DANCE.

Qui est Jay and the Cooks ?

Fin des années 60, Jay joue dans les rues de Chicago avec son « marching band ». En 1972, c’est « Indiana University » où il évite le tirage au sort pour aller au Vietnam puis découvre la basse, le blues, la vie sur un campus…

Mi-70, il file à Austin et fait partie du plus mauvais groupe sans nom de la ville … mais qui sera le premier groupe à jouer au légendaire Continental Club. Il devient aussi un habitué du Antone’s Nightclub où il écoute The Fabulous Thunderbirds tous les jeudis.

En pleine vague punk, on le retrouve durant 3 années à New-York. Il fréquente le CBGB et écoute Lou Reed, Richard Hell… Il habite dans « The Lower East Side » et se débrouille comme il peut en conduisant son taxi ou comme serveur.

En 1980, il revend sa basse pour prendre l’avion et découvrir la Provence. Il découvre aussi la cuisine et les saveurs Chez Ernest où il devient même cuisinier tout en montant un duo de blues avec le traiteur historique de Cannes.

De mi-80 à 1999, Jay se consacre entièrement à la musique. Il joue de la basse et enregistre avec Yohan Asherton, Les Froggies, Jesse Garon, Jacno, Paris Slim, Elliot Murphy puis à la tête du Transcontinental Cowboys.

C’est au Passage du Nord-Ouest, mi-90, que Jay rencontre Paul Bessone pour la première fois. Peut-être quelques heures avant le concert de The Opposition ou bien celui de The Ukrainians ou tout simplement avant un bon repas au Bouillon Chartier.

Avec Paul, Jay découvre de nouvelles facettes du secteur de la musique. Il retourne à Austin en qualité de tour manager pour Erik Marchand et Donnisulana puis sillonne de nouveau l’Amérique du nord avec le guitariste D’Gary. À Paris, il co-fonde le disquaire puis le label Cinq Planètes. Depuis, Jay se consacre à la formation et améliore l’expression en anglais d’entrepreneurs tout en redécouvrant Bob Dylan, ses origines d’immigrant irlandais, de nouvelles recettes puis de nouveau l’envie de jouer. Il prend la guitare et se met à chanter.

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photo Joanna Borderie

Mi-2000, lors d’un BBQ avec Paul Bessone et Edith Gaudy, Jay interprète « Goodnight Irene ». Un film amateur est réalisé et immortalise ce bon moment. Après avoir regardé les images, l’envie réciproque d’enregistrer un album fait son chemin. À chaque fois qu’ils se retrouvent, notamment autour d’un bon repas, ils reviennent sur le sujet.

Installé à Saint-Denis, à proximité du Marché aux Puces, Jay réunit une équipe de proches et monte JAY and THE COOKS en 2011. «DUTCH OVEN» – le premier album – est réalisé en 2013 et sort l’année suivante. « Les Rolling Stones, Joy Division, Leadbelly, le Révérend Gary Davis, Merle Haggard sont interprétés comme s’ils étaient tous originaires d’un même village bordant la Blue Ridge Parkway, au coeur des Appalaches…», « un climat, un rapport au temps, une idée généreuse de la musique » (Le Monde).

«I’M HUNGRY», le deuxième album, est réalisé en 2015. Nous sommes plongés dans une ambiance légèrement Rockabilly, toujours avec un petit côté Country et un soupçon de Blues, … en résumé : un vrai album de Rock’n’Roll.

«UP THE MISSISSIPPI», le troisième album, sort en 2018. De la Louisiane aux Grands Lacs : nous remontons le fleuve et traversons des paysages sonores fédérateurs, variés et à fortes identités. Une production musicale réalisée notamment en analogique pour le bon grain. Blues, Rock, Country, Folk… Jay présente une majorité de compositions originales, de textes sans fioritures, des histoires de société et quelques hits intemporels.

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