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Duke Ellington aimait les femmes qui le lui rendaient bien ; cette passion pour la gent féminine a nourri son oeuvre durant toute sa carrière. Sa musique rend hommage aux femmes, avec tendresse et humour. Dans le deuxième volume de Duke Ladies, Laurent Mignard Duke Orchestra prolonge l’exploration de l’idéal féminin selon Ellington. Sept artistes invitées, dont Natalie Dessay, Roberta Gambarini ou encore Rhoda Scott, rejoignent les jazzwomen de l’orchestre pour incarner avec passion et spontanéïté de nouvelles facettes de l’élégance ellingtonienne. Et puisque le maestro charmeur et charmant considérait que la musique est une femme, nous osons proclamer que la femme est l’avenir de Duke !

11,99

The Lord’s Prayer (Edward Kennedy Ellington, United Artists Music Ltd)
On A Turquoise Cloud (Edward Kennedy Ellington, Lawrence Brown, United Artists Music Ltd)
Lady Mac (Edward Kennedy Ellington, Billy Strayhorn, United Artists Music Ltd)
Portrait Of Mahalia Jackson (Edward Kennedy Ellington, Tempo Music Inc)
Something To Live For (Edward Kennedy Ellington, Billy Strayhorn, Emi Melodies France)
Flirtibird Extended (Edward Kennedy Ellington, Tempo Music Inc)
Heaven (Edward Kennedy Ellington, United Artists Music Ltd)
The Blues (Edward Kennedy Ellington, Premiere Music Group)
Lady Of The Lavender Mist (Edward Kennedy Ellington, Campbell Connelly France)
Golden Feather (Edward Kennedy Ellington, Campbell Connelly France)
The Clothed Woman (Edward Kennedy Ellington, Campbell Connelly France)
All Heart (Edward Kennedy Ellington, Billy Strayhorn, United Artists Music Ltd)
Perdido (Juan Tizol, Campbell Connelly France)

Bon vivant devant l’Éternel, Duke Ellington n’en est pas moins profondément croyant. Le 16 septembre 1965, il présente son premier Sacred Concert en la cathédrale de la Grâce de San Francisco, l’un des plus importants moments de sa vie personnelle et professionnelle : « À présent, je peux dire à voix haute ce que je me disais à moi-même alors que j’étais agenouillé ». Parmi les œuvres créées pour ce 1st Sacred Concert, The Lord’s Prayer s’inscrit dans la tradition des Gospel Songs. C’est avec elle que débute l’album et nous avons confié le rôle de grande prêtresse à Sylvia Howard, élevée dans une famille religieuse et dont l’expression d’une rare intensité a été forgée par les épreuves de la vie.
Les 19 et 20 janvier 1968, après trois jours de répétitions, Duke présente son 2nd Sacred Concert en la cathédrale St. John The Divine de New York. Parmi les solistes invités, une soprano coloratur suédoise crée l’événement. « J’avais convaincu Alice Babs de nous rejoindre depuis Stockholm. Ses sublimes interprétations de Almighty God, Heaven et TGTT ont enchanté tout le monde. Elle est sans doute l’artiste la plus singulière que je connaisse. » Grande admiratrice de Duke et d’Alice, Natalie Dessay a souhaité interpréter Heaven, ce petit air de paradis qui n’a l’air de rien, mais qui contient tout ce qu’il faut de mélancolie, d’élégance, de fragilité et de joie. Parée des accompagnements délicats de Philippe Milanta et de Didier Desbois, la diva se révèle touchée par la grâce.
Dans la longue série de dédicaces, Duke témoigne ici d’un envoûtement inattendu. Composé pour mettre en valeur le fidèle Harry Carney, Golden Feather fait référence à la chevelure blonde de la chanteuse Jane Leslie Larabee qui venait d’épouser Leonard Feather en mai 1945 (critique et producteur ami d’Ellington) après avoir été présentée par sa colocataire Peggy Lee. Sur ce mini concerto de moins de 3 minutes, Philippe Chagne (aka. « Harry réincarné ») accomplit des prouesses, renforçant l’intensité orchestrale par une maîtrise et une musicalité hors normes.
Tous les titres de DUKE LADIES sont soigneusement présentés dans le livret de l’album. La lecture de ce dernier est particulièrement plaisante et enrichissante. Vous savez ce qu’il vous reste à faire…

LAURENT MIGNARD DUKE ORCHESTRA
Aurélie Tropez (sax alto, clarinette)
Julie Saury (batterie)
Didier Desbois (sax alto)
Frédéric Couderc (sax tenor, flûte)
Olivier Defays (sax tenor)
Philippe Chagne (sax baryton, clarinette basse)
Claude Égéa, Malo Mazurié, Jérôme Etcheberry, Richard Blanchet (trompettes)
Nicolas Grymonprez , Michaël Ballue, Jerry Edwards (trombones)
Philippe Milanta (piano)
Bruno Rousselet (contrebasse)
Laurent Mignard (direction)


INVITÉS
Rhoda Scott (orgue hammond)
Natalie Dessay (vocal)
Roberta Gambarini (vocal)
Nicolle Rochelle (vocal)
Myra Maud (vocal)
Sylvia Howard (vocal)
Aurore Voilqué (violon)
Sylvain Gontard (bugle)


Produit par Paul Bessone pour Juste Une Trace
Production exécutive par Laurent Mignard pour L’Agence Musicale
Enregistré par Bruno Minisini au Studio Riffx
Mixé par Carl Schlosser
Masterisé par François Terrazzoni (Parelies)
Photographies par Pascal Bouclier
Design graphique par Alexandre Pichon
Textes par Laurent Mignard
Traduction par Rebecca Cavanaugh
Grand Merci à François Lacharme
Avec le soutien : SCPP
Date de sortie : 15-04-2022


En mémoire de Claude Carrière