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rock

Une revue de presse sur Vogue la galère

L’album VOGUE LA GALÈRE de Missri plaît aussi à la presse musicale. Sincèrement, on n’imaginait pas trop l’accueil, dans les rédactions, qui serait réservé à ces chansons rock-folk-americana d’un artiste décalé et dans l’ombre. Alors les projecteurs s’allument et c’est très bien ainsi. Voici une sélection des meilleures publications qui sont consacrées à l’album. 

“Musicalement, c’est excellent. Ca respire le travail bien fait.” – Blues Mag

“Vogue la Galère” séduit avec des textes en français, mais surtout “à tiroirs” dévoilant tout un monde à chaque écoute.” – Batteur Mag

“Une pépite !” – Acoustic Mag

“Un enregistrement riche de différentes saveurs qui s’écoute vraiment avec beaucoup de plaisir.”- Blues Again

“Dès la première chanson, on fredonne le refrain […] Un très beau projet fort recommandable.” – Le Cri du Coyotte

“Alors que l’on s’attendait confusément à un énième caprice de guitariste frustré, on se retrouve en présence d’un bestiau de première division: un auteur-compositeur comme on n’en découvre plus guère qu’un tous les dix ans, par nos temps et contrées éreintés !”- Paris-move.com

“C’est envoûtant, inattendu et bougrement bien ficelé. On en redemande !” – Rockmadeinfrance.com

“Une spontanéité évidente, une inspiration en béton, voilà qui hissent notre ami au niveau des plus grands bluesmen hexagonaux.Voilà une très bonne raison d’écouter cet album et de ne pas le lâcher. C’est un petit bijou qu’il ne faut pas rater.” – Shootingidols.blogspot.com

Egalement présent sur le site de prog-mania.com, divertir.eu, elektrikbamboo, France Info.

L’album VOGUE LA GALÈRE est disponible partout et notamment en direct dans la boutique Juste Une Trace.

Revue de Presse pour LE COEUR SEC

Les médias parlent de l’album LE COEUR SEC de Jay and the Cooks. Ils ont fait de très bonnes chroniques. Voici des extraits de quelques publications.

“C’est fort, efficace et brillant, avec de belles ambiances.” – Blues Mag

“Le Coeur Sec est composé de belles chansons tantôt douces, tantôt nerveuses, avec cet inimitable accent.” – Ouest France

“Sa voix burinée constitue l’un des atouts d’un répertoire original qui assume ses fondements blues, rock et country” – Rock & Folk

“Jay Ryan est un bluesman américain à la voix rocailleuse, agité par un côté punk ravageur. Le résultat est probant” – Batteur Mag

“Le quatrième album de Jay and the Cooks, entièrement interprété en français, est un voyage dans la capitale et sa banlieue en temps de pandémie, sur fond de blues, rock et country. Enorme !” – L’Humanité

“Cette poésie urbaine est également teintée de Country et d’Americana comme sur l’étonnante reprise de Gainsbourg («Je Suis Venu Te Dire Que Je M’en Vais»), où JAY AND THE COOKS offre une version très personnelle et singulière de ce classique de la chanson française. S’il est vrai qu’il faut parfois tendre l’oreille pour saisir toute la subtilité des textes, le chanteur rend une copie remarquable et touchante.” – Rocknforce.com

“C’est sûrement cette confrontation de deux mondes qui rend cet album si attachant. Le discours de la langue française inadaptée à la musique américaine vole en éclat. Car ici, les racines du blues sont profondes et le français y puise une source de jouvence.” – Rockmadeinfrance.com

“Cet album d’une sacrée originalité vaut carrément le détour… Loin de nous laisser «Le coeur sec», il nous le met en joie grâce au talent et à l’énergie communicative distillée par ces mecs respectables, à tous points de vue !” – A-vos-marques-tapage.fr

“Outre le geste musical impeccable (tous les fans de country, de blues ou de rockabilly peuvent plonger les yeux fermés), le chant rocailleux transpirant le vécu, les textes en français ouvrent une perspective extérieure sur les vicissitudes de notre beau pays, forcément intéressante. Au-delà de son angle curieux ou exotique, l’album éveille l’intérêt et décloisonne l’oreille. A découvrir, forcément !” myheadisajukebox.blogspot.com

Egalement présent sur lagrosseradio.com, prog-mania.com, amongtheliving.fr, mazik.info, divertir.eu.

L’album LE COEUR SEC est disponible partout et notamment en direct dans la boutique Juste Une Trace.

PRESQUE FOUTU … PROTEST SONG !

PRESQUE FOUTU est maintenant une « protest song ». Dans cette chanson, et c’est assez exceptionnel pour le souligner, Jay Ryan parle de politique. Il ne cache pas son désamour pour le mandat de Trump et ne mâche pas ses mots. En fait, il montre du doigt les gouvernements, les manipulateurs et les individus qui exercent un pouvoir à des fins personnelles, en dressant les gens les uns contre les autres.
Installé en France depuis maintenant 35 ans, il vient tout juste d’obtenir la nationalité française. Et selon lui, la chanson s’applique autant à l’hexagone qu’aux Etats-Unis.

« … Dans ma petite existence sur terre, je n’ai jamais vu 2 ans comme ça. Même la guerre du Vietnam c’était pas aussi prenant ! »

L’artiste évoque avec une certaine nostalgie les sixties, un moment très créatif selon lui, grâce au Rock, au Blues, et à des personnalités comme Martin Luther King. La situation était difficile mais il se passait beaucoup de choses. Aujourd’hui, la situation est encore difficile, mais il ne se passe pas grand chose.
Tracassé par la tournure des évènements, il fait aussi un parallèle entre un smartphone et une arme. Pour lui, les réseaux sociaux comme les armes à feu ne peuvent pas vraiment changer le monde et ne représentent pas une solution pour améliorer la vie.

Jay Ryan est un sexagénaire furax. Pourtant, il ne se considère pas du tout comme étant un « artiste engagé ». Il nous avoue n’avoir jamais écrit un titre aussi rock (c’était au début de la pandémie). PRESQUE FOUTU nous interpelle vraiment par sa simplicité et sa spontanéité. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’ouvrir l’album LE COEUR SEC avec elle. Pour en savoir plus sur la chanson, nous vous invitons à regarder les entretiens avec l’auteur (3 épisodes d’environ 3mn chacun).

épisodes 2 et 3 à la suite

Pour écouter PRESQUE FOUTU et voir la vidéo réalisée par Mirkö Lafrenière, rien de plus facile. Youtube considère, à ce jour, que la vidéo est « peut-être inappropriée pour certains utilisateurs ». Les images reflètent pourtant la vérité et les actualités. La réalisation est particulièrement intéressante et créative. Du coup, pour voir la vidéo sur cette plateforme, vous devez préalablement vous connecter pour confirmer votre âge. Nous avons demandé à cette plateforme de réviser sa copie… à suivre… La vidéo est pour l’instant plus simplement visible sur Facebook et Instagram.

LE COEUR SEC de Jay and the Cooks sort le 30 avril 2021 !

Du Mississippi à la Seine

Soirée mémorable de blues et de rock, le 26 septembre dernier, sur la jonque de La Dame de Canton. La rencontre puissante et émouvante de Barry « The Fish » Melton et Jay and The Cooks a permis au public d’apprécier la richesse musicale des États-Unis. Guitares slides et mélodies blues au rendez-vous. Larguons les amarres !

Flashback. Nous sommes le 17 août 1969. Il fait chaud, la pluie ne cesse de tomber dans le petit hameau de Bethel où se déroule le premier (et unique) festival de Woodstock. Un moment historique de musique et de partage est en train de se vivre. Il est 15h, Barry « The Fish » Melton monte sur la scène de ce troisième jour de festival avec Country Joe. La voix de Barry résonne sur un public exalté, la légende se met en place. A cette même époque, Jay Ryan joue dans les rues de Chicago avec son marching band. Les années défilent, les parcours de vie et les projets musicaux suivent leurs chemins, jusqu’à ce que…

Et nous voilà 50 ans après le mythique festival de Woodstock. Le 26 septembre 2019. C’est sur une jonque chinoise dans le 13e arrondissement de Paris que l’on retrouve Jay and The Cooks avec Barry « The Fish » Melton, bien disposés à « en découdre » avec l’histoire et avec cette musique qui leur colle à la peau depuis si longtemps: « let’s blues and rock’n’roll !»

Construite en 1978, en Chine, et amarrée depuis 1995 sur les bords de la Seine, La Dame de Canton – et sa super équipe – est ravie d’accueillir cette soirée mémorable à bord de son bateau. Au programme : un concert qui, sans être un hommage direct à Woodstock, fait forcément écho dans la mémoire de l’histoire de la musique rock. En compagnie de Barry Melton et Jay Ryan, les américains Danny Montgomery à la batterie, Marten Ingle à la basse et Paul Susen au violon et à la mandoline, ainsi que le français Stéphane Missri à la guitare et au banjo, ont su hisser les voiles et faire naviguer un public ému sur le Mississippi. Et pourtant, nous sommes bien amarrés au pied de la Bibliothèque Nationale de France, à deux pas du pont de Tolbiac.

Le concert démarre. Jay and The Cooks enchaîne les morceaux sur fond d’une projection de séquences vidéos envoûtantes de ce grand fleuve des États-Unis, on s’y croirait presque. « Blood, Sweat and Sorrow », « Maggie’s Farm » (Bob Dylan) ou encore « No Home to Speack Of », Jay chante son blues et l’émotion s’installe. C’est au tour de Barry « The Fish » Melton de le rejoindre sur scène et de partager ce voyage. Il est ému, ça se sent et pour cause. Il rend hommage à Robert Hunter, ami et parolier de The Grateful Dead, malheureusement décédé il y a quelques jours. Barry enchaîne deux titres coécrits avec Bob Hunter : « Jesse James » et « Who Makes the Moves »

Photo Bernard Rousseau

Pendant plus de deux heures, nous naviguons sur des airs de blues, de rock psyché et de ballade folk. Les artistes enchaînent les arrangements subtiles, les images du Mississippi projetées continuent à transporter très loin de la Seine un public qui tombe sous le charme d’un groupe d’amis qui aiment jouer ensemble, et ça se sent. La voix puissante et rauque des blues de Jay nous renvoie au beau milieu d’une histoire de Mark Twain (l’auteur des « Adventures of Huckleberry Finn ») et le chant envoûtant de Barry « The Fish » nous laisse entendre toute la passion de sa jeunesse à Woodstock. Devant nous, ce ne sont pas que des musiciens, c’est l’histoire d’une génération qui puise sa force dans la musique. Le concert a même parfois des allures de « boeuf » entre copains qui se connaissent de toute une vie. Même si nous sommes bien loin de Bethel, dans l’État de New York, et des quelques 500.000 spectateurs du festival de Woodstock, l’osmose musicale qui parfois nous fait tanguer sur le bateau de La Dame de Canton – qui ne compte dans sa jauge pas plus de 150 spectateurs – est un voyage dans le temps, dans le blues, le rock et l’amitié. Une véritable complicité émane des deux musiciens. Ils ne se connaissent personnellement que depuis deux ans, mais leur passion de la musique des États-Unis et l’attachement à leurs racines les a rapproché indéniablement.

Le concert touche à sa fin. Retour à la réalité et retour dans notre 21e siècle. Tout le monde descend du bateau avec dans leur expression, la drôle sensation d’avoir été un peu à Woodstock et d’avoir navigué dans une barque musicale teintée de blues, de folk et de rock. La musique a définitivement ces capacités particulières: celle de nous faire voyager sans bouger et celle de nous faire vibrer sur une histoire qui se passe à des milliers de kilomètres. Pour cette soirée à La Dame de Canton, le Mississippi et la Seine se sont donné rendez-vous et tout le monde s’est senti… comme un poisson dans l’eau.

Live-Report / article collectif réalisé par et avec des étudiants de l’IMM

Merci à Marie, Erwan, Kim et Violaine avec l’assistance de Diego

Affiche réalisée par Corinne Garino

Un T-Shirt «collector» est disponible dans la boutique : modèle FEMME et modèle HOMME

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