Juste une Trace

rock

Lust for Life revisité

Quand Jay emménage à New York City fin des années 70, il ne savait pas qu’Iggy Pop existait. Jay venait tout juste de débarquer d’Austin et le blues était son univers.
Il se souvient qu’en entendant « Lust For Life » dans l’appartement d’un ami, il s’était dit « WOW, ce mec qui chante vient d’un endroit que je n’ai jamais visité ! ».

iggy pop_lust for lifeLust For Life a été créée en 1977 par Iggy Pop et David Bowie lorsqu’ils étaient à Berlin.
L’histoire raconte qu’en attendant de regarder ensemble un épisode de Starsky & Hutch à télévision, ils auraient entendu un jingle avant les nouvelles (« beep-beep-beep, beep-beep-ba-beep ») et s’en seraient inspirés pour la partie rythmique en intro… David Bowie a composé la musique sur son ukulélé puis Iggy Pop a écrit les paroles en faisant notamment référence à Johnny Yen (William S. Burroughs) et un «style de vie»… la « rage de vivre ».

Pour Jay, reprendre Lust For Life est un clin d’oeil à sa période new-yorkaise, fin des années 70. C’est là aussi qu’il a littéralement découvert ce que Lou Reed voulait dire dans “Walk On The Wild Side”…

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Paul Péchenart IV – session guitare rythmique pour Jay and The Cooks

La reprise de Lust For Life par Jay and The Cooks est tout à fait étonnante : l’ambiance ici semble plutôt country notamment avec Danny Vriet au violon. Mais le côté rageur, un peu sauvage, est bien marqué. La participation spontanée de Paul Péchenart (IV), en acoustique à la guitare rythmique, n’y est sans doute pas pour rien. D’habitude, on le retrouve sur la scène punk avec Guerilla Poubelle ou Stygmate. Maintenant, il enregistre son premier titre «country».
Imaginez en plus la rythmique soutenue par Jean-Yves Lozac’h au banjo et la contrebasse tout en slap de Matteo Giannetti

Vous savez à peu près tout sur ce cover, il ne vous reste qu’à regarder la vidéo. Les images tournées par Gianmarco D’Agostino sont tout aussi spontanées et vous donneront sans doute envie d’en redemander …

LUST FOR LIFE est sur l’album I’M HUNGRY : disponible dans la boutique

Je t’aime !

Une chanson sensuelle – une déclaration d’amour sans fin – « JE T’AIME » est maintenant sur l’album «I’M HUNGRY»  de Jay and the Cooks (une première version figurait aussi sur l’album DUTCH OVEN). En fait, Jay la chantera toujours, et c’est bien !

En pleine période de « Fête des Amoureux », nous vous offrons les paroles de Marie-France Floury.

Faites-en bon usage ! Apprenez  les couplets, retenez au moins les refrains… et lancez-vous !

La version de Jay and The Cooks est très «roots». Imaginez-vous dans une vraie soirée «country», proche d’un feu, l’envie de danser, de se rapprocher, de boire, de rire, et de dire spontanément, haut et fort JE T’AIME ! JE T’AIME ! JE T’AIME ! TOI !

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Photo par Edith Gaudy

Je t’aime, je t’aime, je t’aime toi
Je dis ton nom, tout fort, tout bas
J’invente une histoire pour toi
Une histoire où tu dors près de moi

Moi je t’aime chaque jour et chaque heure
Je te trouve belle même quand tu pleures
Je regarde tes hanches rondes
Je regarde tes seins qui bombent

Je les tiens entre mes mains
Je les caresse et pour demain
Je veux les caresser encore
Je t’aimerai jusque ma mort

J’entends ta voix, tu guides mes pas
Je trouve mon chemin dans tes bois
J’ai gravé ton nom sur un wagon
Emmène-moi avec toi dans le monde

Je peine, je peine, je peine sans toi
Je marche mais je tombe chaque fois
Dans le grand piège, je suis perdu
Au fond du trou, je suis foutu

Je t’aime, je t’aime, aime moi
Je dis ton nom tout fort tout bas
J’invente une histoire pour toi
Une histoire où tu dors près de moi

Dans ma maison, je te veux toi
Dans mon lit, je te veux toi
Sur mon chemin, je te veux toi
Toute ma vie, je te veux toi

Tu souffles la vie dans mes os
Tu saignes le vent dans ma voix
Tu te fâches, tu ne m’écoutes pas
Mais moi, je t’aime, je t’aime et j’aime ça

paroles et musique : Marie-France Floury – Éditions AMOC

coeur_photo Edith Gaudy_4petit message personnel / privilège du «webmaster» : Je t’aime Edith !

J’ai toujours faim !

Ce n’est pas forcément la faim qui fait manger. Certaines situations peuvent provoquer des émotions et nous précipitent dans un frigo pour trouver une sorte de réconfort.

Photo par Joanna Borderie
Photo par Joanna Borderie

Depuis qu’il est enfant, Jay a faim. Ce n’est donc pas l’alcool qui déclenche depuis toujours son envie de casser la croûte. Par contre, il dévore et ne prend peut-être pas assez de temps pour manger. Du coup, il se sent rassasié moins longtemps. Il faudra lui demander s’il dort bien et s’il prend un bon petit déjeuner. Ce n’est pas l’excès de télévision ou l’ennui qui le pousse à grignoter. Il a toujours préféré sortir. Une fois l’estomac vidé, comme tout le monde, il perçoit des signaux qui lui indiquent un besoin d’énergie, une envie de manger. Finalement, ce n’est peut-être qu’une histoire de taux de glycémie …

Avoir faim, c’est aussi vouloir croquer la vie à pleines dents, profiter des belles choses qui peuvent arriver et en redemander.  Jay a faim et veut que tout marche bien pour tous. Il est affamé et partage souvent ses repas. Du reste, il va au fourneau très souvent, par plaisir mais aussi, une fois passé à table, pour échanger puis refaire le monde en mieux.

I’M HUNGRY donne son nom à l’album et à la chanson qui le lance. Mais pour la petite histoire, sauf démenti de sa part, Jay avait déjà écrit I’M THIRSTY (J’ai soif !).

À Hawaï, son vieil ami Tyler Jordan Barnes a rassemblé ses idées pour permettre à Jay de les exprimer avec une grande spontanéité. Tyler est un amoureux des guitares. Un vrai ! Il sait parfaitement qu’elles arrivent à dévoiler la personnalité de ceux qui en jouent et qui les mettent à l’honneur dans leurs compositions. Son approche – profondément humaine et limpide – il la tient en partie de son père, le compositeur Billy Barnes («Too Long at the Fair», «Something Cool»…).  Après quelques échanges avec Jay, à Saint Denis, en direct mais à des milliers de kilomètres, ils s’accordent et nous offrent une envie folle de mordre sauvagement dans la pomme. En quelques secondes, on embarque et n’importe quelle traversée d’océan ne se fait plus que d’une traite.

I’M HUNGRY est disponible dans la boutique

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I’m Hungry par Jay and The Cooks

UNE SORTE DE RENCONTRE ENTRE JOHNNY CASH ET LES STRAY CATS SOUS L’OEIL DE LOU REED  !

« Nous sommes peut-être entre Memphis et Nashville en pleine heure de pointe …  du R’n’R, en anglais et en français, un album tellement vrai » – sortie le 4 Mars 2016

Enregistré en Italie avec Marco Di Maggio (Terry Williams – Dire Straits, Slim Jim Phantom – Stray Cats, Little Richard), I’M HUNGRY – 2ème album de Jay And The Cooks – comporte 2 inédits de l’écrivain nord-américain Jack Clark, des compositions originales de Jay et avec Paul Péchenart III (Dogs) et Marie-France Floury, un instrumental de Jean-Yves Lozac’h (Charlie Mc Coy, Alain Bashung), une nouvelle version de «In The Pines» (chanson traditionnelle que Nirvana avait revisitée) et un cover tout à fait étonnant de «Lust For Life» (Iggy Pop – David Bowie) avec la participation de Paul Péchenart IV (Guerilla Poubelle) et du banjo, et du dobro, et du violon, et une contrebasse tout en slap …

Fin des années 60, Jay joue dans les rues de Chicago avec son « marching band ». En 1972, c’est « Indiana University » où il évite le tirage au sort pour aller au Vietnam puis découvre la basse, le blues, la vie sur un campus…

Mi-70, il file à Austin et fait partie du plus mauvais groupe sans nom de la ville … mais qui sera le premier groupe à jouer au légendaire Continental Club. Il devient aussi un habitué du Antone’s Blues Club où il écoute The Fabulous Thunderbirds tous les jeudis. En pleine vague punk, on le retrouve durant 3 années à New-York. Il fréquente le CBGB et écoute Lou Reed, Richard Hell… Il habite dans « The Lower East Side » et se débrouille comme il peut en conduisant son taxi ou comme serveur.

En 1980, il revend sa basse pour prendre l’avion et découvrir la Provence. Il découvre aussi la cuisine et les saveurs Chez Ernest où il devient même cuisinier tout en montant un duo de blues avec le traiteur historique de Cannes. De mi-80 à 1999, Jay se consacre entièrement à la musique. On le retrouve avec Yohan Asherton, Les Froggies, Jacno, Paris Slim, ou en concert avec Elliot Murphy puis à la tête du Transcontinental Cowboys. Mi-2000, Jay redécouvre Bob Dylan, ses origines d’immigrant irlandais, de nouvelles recettes puis finalement l’envie de jouer.

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Photo Edith Gaudy



















Installé depuis une douzaine d’années à proximité du Marché aux Puces (St Denis), Jay réunit une équipe de proches et monte JAY & THE COOKS.
«DUTCH OVEN» – le premier album –  est réalisé en 2013 et sort l’année suivante. « Les Rolling Stones, Joy Division, Leadbelly, le Révérend Gary Davis, Merle Haggard sont interprétés comme s’ils étaient tous originaires d’un même village bordant la Blue Ridge Parkway, au coeur des Appalaches…», « un climat, un rapport au temps, une idée généreuse de la musique » (Le Monde).

Avec I’M HUNGRY, nous sommes maintenant plongés dans une ambiance légèrement Rockabilly, toujours avec un petit côté Country et un soupçon de Blues, … en résumé : un vrai album de Rock’n’Roll.

I’M HUNGRY est disponible dans la boutique

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Des pépites dans la boutique

Avant d’acheter un bien culturel, le consommateur doit se nourrir, se loger, se vêtir, subvenir à ses besoins primaires et si possible à ceux de son entourage. Viennent ensuite les moments de divertissements individuels ou collectifs, du «gratuit» (mais il y a toujours des dépenses) au «très onéreux» (à la limite du luxe et de l’abus). Le consommateur doit donc effectuer des arbitrages souvent dictés par des disponibilités tant financières que physiques.

En France, le prix moyen d’un album est passé de 14,41 euros TTC en 2008 à 13,38 euros TTC en 2014 (soit -7,1% source GFK) mais en six ans, le marché a globalement perdu un quart de sa valeur, un quart de son volume. « Vendre moins cher pour vendre plus … », ou vice versa, ne s’applique pas systématiquement ! Les points de vente réduisent ou ferment les surfaces allouées au disque, les tirages et les mises en place sont de moins en moins conséquents. La corde est de plus en plus tendue. Et bien évidemment, il reste encore moins de place qu’avant en magasins pour des labels comme Juste Une Trace.

Alors encore heureux que nous pilotons notre « transition numérique » en développant et consolidant le site Juste Une Trace. Car même si nous sommes disponibles en ligne ailleurs, sur de nombreuses plateformes via plusieurs « partenaires », c’est bien sur ce que nous proposons en direct que nous devons nous concentrer et vous parler. C’est logique puisque nous trouvons même sur la toile de vilains spéculateurs louant des espaces de vente à de célèbres acteurs afin de proposer nos productions à des tarifs carrément prohibitifs. Par exemple, plusieurs albums du label sont proposés à plus de 60 euros l’exemplaire via le site d’une enseigne jadis très honorable alors que nous proposons une même production à 12,00 euros TTC. Comble de l’histoire, les vilains spéculateurs ne nous reversent rien.

Nous devrions bénéficier d’un droit de suite : un % sur les montants générés par les reventes de nos productions. D’autant plus que nous soupçonnons ces vilains spéculateurs d’avoir aussi bénéficié d’exemplaires gratuits distribués pour la bonne cause (la promotion). Lorsque l’on fait du tirage limité, du «Juste Une Trace», c’est important ! Y compris en terme de parasitage et d’image.

Parallèlement, pour quelques personnes, acheter un album en téléchargement payant est devenu presque aussi ringard que d’acheter un CD. Côté «streaming» et malgré notre bonne vue et notre bonne volonté, nous n’arrivons toujours pas à compter et trouver quelque chose avec autant de chiffres derrière la virgule.
Alors même si dans une certaine mesure, et parce qu’ils sont moins populaires qu’avant, les CD sont considérés «dépassés» par certains leaders d’opinions (y compris et notamment par des médias en ligne qui pourtant nous réclament encore des supports physiques pour parler de nos «contenus»), ils contribuent encore grandement à maintenir  l’économie d’un projet musical et puis sont tout de même bien plus sympathiques à offrir qu’un fichier compressé, qu’un abonnement pour éviter les publicités ou qu’une carte prépayée sans goût.

C’est bientôt le temps des fêtes et nous avons quelques pépites dans la boutique. Soyez curieux !

Et comme nous aussi nous aimons faire des cadeaux : nous renouvelons «Découverte pour les curieux» !

Vous choisissez 1 album CD acheté sur le site du label

et vous recevez 2 albums CD du label !

En clair, vous recevez l’album de votre choix ET l’album de notre choix pour généralement 14 euros ttc frais de port inclus.

Si vous appréciez le 2ème CD, vous pourrez tout simplement le garder et continuer à l’écouter = le cadeau !

Si vous n’appréciez pas cette surprise, vous pourrez l’offrir à quelqu’un que vous aimez (ou que vous n’aimez pas) !

MERCI DE PARTAGER CETTE INFORMATION et RV dans la boutique

Cette offre est valide 24h/24 du 23 novembre au 18 décembre 2015 dans la boutique du label sur toutes les références mais dans la limite des stocks disponibles.

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Lancement de Drunk’n’High au Holy Holster… pour de vrai !

Vendredi 23 Octobre 2015 à partir de 19h, les membres d’ARTWEG sont au Holy Holster (4 rue Basfroi, 75011 Paris), le bar où le clip « DRUNK ‘N’HIGH » a été tourné. Pourquoi ? Pour fêter la sortie de leur nouvel opus du même nom !

La soirée promet d’être chaude. Le Holy Holster annonce « L’occasion de réécouter leurs plus belles ballades, de vous prendre en photo avec les membres du groupe, et faire autographier vos parties les plus intimes après leur avoir lancé vos sous-vêtements ».

Après tout, si les membres du groupe sont surpris, ils l’auront bien cherché. Souvenez-vous du message qu’ils ont posté il y a une dizaine de jour … Vous ne l’avez pas lu ? Il est assez bien écrit pourtant. Nous partageons ce grand moment avec vous par une jolie capture d’écran (le clip est aussi en dessous), un canular du 12 octobre dernier digne d’un 1er Avril. Merci au groupe et amusez-vous bien !

Buvez du Artweg !  Drunk’n’High est fort et grisant.

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Drunk’n’High est disponible dans la boutique du label.

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