Juste une Trace

ACTUS

La meilleure promo, c’est la vôtre !

Parmi les accros de la musique, il y a des disquaires. Ils commandent et achètent des albums, revendent ce qu’ils peuvent à leurs clients ou retournent les invendus à leurs fournisseurs puis se font rembourser si nécessaire. De temps en temps, ils parlent de nos productions. En fait, lorsqu’ils en parlent, c’est toujours en bien.

Même si nous ne leur accordons pas un budget spécifique pour être bien exposé dans les surfaces de vente, quelques disquaires qui bénéficient encore d’une certaine liberté, nous offrent un peu de visibilité. Dans tous les cas, nos productions sont dans leurs bases de données et les disquaires ou revendeurs attendent généralement qu’un client passe une commande pour en passer une à notre distributeur qui nous en passe une si nécessaire… Si le client d’un disquaire commande une production pourtant absente des rayons, c’est qu’il a tout de même préalablement obtenu des informations sur la production.

I'M HUNGRY_JayAndTheCooks_front_900x822Pour ne rien vous cacher, sans résultats promo préalables, la présence de nos albums dans les magasins n’est pas du tout évidente et même si la promo est chanceuse (l’information circule), les disquaires ne prennent généralement pas de risques : ils préfèrent attendre la commande.

Il ne suffit pas de faire un album pour qu’il soit disponible en magasin (sauf dans notre boutique). La promo est donc importante et s’amorce bien avant la sortie d’un album. Dans l’idéal, articles et bonnes chroniques sont publiés lorsque l’album arrive en magasin. Dans la pratique, c’est rarement le cas. Une promo, même rondement menée, est toujours incertaine. Il suffit d’un évènement imprévu (et de surcroît bien plus populaire que votre sortie d’album) pour que des semaines de travail partent en fumée.

La meilleure promo, finalement, c’est celle que l’on fait tous les jours et pendant longtemps, petit à petit, avec ceux qui aiment un projet et qui en parle autour d’eux, ici et là, autour d’une bouteille et/ou sur les réseaux sociaux. Avoir une bonne chronique dans la presse, c’est sympathique et quelques lecteurs seront éventuellement assez sensibilisés pour commander des albums. Mais avoir une chronique dans la presse rend aussi la production plus éphémère, datée, passée. La meilleure promo, celle qu’on préfère, c’est la vôtre (quand vous parlez de nos projets).

Si vous n’êtes pas journaliste mais que vous voulez chroniquer un album Juste Une Trace, n’hésitez pas à nous le dire. Sur les réseaux sociaux, auprès de vos amis, avec vos mots, vous êtes nos diffuseurs.

JuT_LMDO_home_collection

Laissons faire la chance et le hasard pour qu’on en parle

Tout le monde parle de musique, d’albums et de concerts.  Chacun y va de sa trouvaille, de sa nouveauté, de sa perle rare. Tout le monde s’exprime sur les aspects artistiques de tel ou tel titre, sur les visuels affichés, l’image de l’artiste, ce qu’il veut bien montrer y compris son maillot de bain ou sa robe préférée … C’est merveilleux ! Sur les réseaux sociaux, tout le monde parle de tout, tout le monde parle tout le temps, tout le monde parle en même temps.

Théoriquement, les amateurs de musique n’ont plus besoin d’un journaliste, d’un disquaire, d’une radio ou d’intermédiaires divers pour découvrir des albums. Les amis des amies des amis s’en chargent. Ils sont de grands prescripteurs et recommandent ce qu’ils souhaitent, n’importe quand, souvent orientés par des algorithmes et épaulés par plusieurs solutions technologiques plus ou moins visibles.
Pour l’artiste et le label, l’enjeu consiste à trouver, à toucher ou à engager ces amis d’amies d’amis. C’est très facile à dire. C’est difficile à faire. Les stratégies web véhiculées par une pléthore de consultants qui ne mettent jamais les mains dans le cambouis sont répandues. Dans la pratique, hors investissements aléatoires dans des campagnes de pub ou de diffusion d’annonces et hors messages sponsorisés (achetés) plus ou moins ciblés, l’artiste et le label ont irrémédiablement besoin de bons relais, de bons samaritains, pour toucher les amateurs de musique. Traditionnellement, les critiques et les journalistes sont des relais naturels sur qui nous pourrions compter pour faire découvrir.

Pour faire connaître «OFFSHOTS» de Four Free – le quartet de Chris Jarrett. Notre solution, sans budget marketing ni achat d’espaces publicitaires, consiste simplement à demander aux plus curieux d’écouter en ligne quelques titres et de partager leurs avis et quelques liens auprès de leurs amis, de leurs lecteurs et de leurs auditeurs. C’est très simple à dire. Dans la cacophonie permanente et la surproduction de messages et d’annonces, les résultats positifs sont rarement au rendez-vous.

Offshots_front_634x634

Pour faire connaître Offshots et les compositions de Chris Jarrett, nous avons diffusé plusieurs vagues de communiqués de presse, avec des liens pour écouter et le visuel de l’album réalisé par Thomas Blase. Pour être précis, nous avons transmis le nécessaire à 542 contacts identifiés qui revendiquent leurs actions en faveur du jazz, des musiques improvisées et des artistes. Ces 542 contacts sont donc de grands accros de la musique, rétribués ou non pour vivre leur passion et partager leurs goûts. Amateurs et professionnels se côtoient. Qu’ils soient blogueurs ou programmateurs sur une radio nationale, ils sont tous importants car ils adorent prescrire et normalement informer. La plupart des accros de la musique que nous sollicitons sont des journalistes : avec plus ou moins de mots, ils écrivent des «posts» ou des articles. Ils parlent dans un micro. Des fois, ils font de simples «copier-coller» de nos communiqués. D’autres fois, ils font de véritables chroniques captivantes ou étranges, parfaitement rédigées ou parlées. Des fois, ils ne disent pas grand chose ou sont incompréhensibles par les non-initiés. En fait, il y en a pour tous. À ce jour, sur les 542 contacts ciblés, moins de 2% ont écrit ou parlé d’Offshots. merci à eux ! 98% des relais n’ont pas encore fonctionné : il y a de l’espoir !

Nous nous tournons donc maintenant vers les millions d’accros de la musique qui ne sont pas informés par les intermédiaires traditionnels. Des millions de femmes et d’hommes qui ne sont pas dans nos bases de données, qui ne sont pas abonnés et qui ne sont pas fichés (en tous cas par nous).

Nous laissons maintenant place à la chance et au hasard car finalement, ce sera peut être plus efficace et plus plaisant pour faire connaître Offshots. Les accros de la musique sont tous des diffuseurs : ils créent des playlists et partagent des titres. Les accros de la musique sont nos médias, de véritables leaders d’opinions, qui conseillent et recommandent ce qu’ils aiment. Nous avons donc besoin de tout le monde pour faire connaître l’album Offshots.

Offshots_FOUR FREE_front_back

Four Free_1000x480_photo Dorian Rollin

Interpeller, alarmer, informer … les chansons servent aussi à ça !

George Lewis est incarcéré dans le Bloc C. Le juge l’a condamné à perpétuité en 1983. Sa maison : une cellule de 2,5m par 3,5m …
On a dit qu’il avait tué un épicier nommé Roman Ortez d’une balle dans la tête, pour lui dérober sa caisse. Mais on ne sait pas ce que George Lewis a fait de l’argent ni à qui sont les empreintes digitales trouvées sur le lieu du crime …

Malgré la pénombre, George Lewis a été identifié par 2 témoins alors qu’il s’enfuyait. En prison, il a appris à se battre. Il a aussi appris à ne rien voir et à ne rien entendre. Il est resté seul.

George Lewis a continué à clamer son innocence et a finalement obtenu la réouverture de son dossier puis l’analyse des empreintes trouvées sur place. Cette fois-ci, les ordinateurs ont formellement identifié un meurtrier : un autre homme déjà incarcéré pour une autre affaire.

George Lewis aura passé 18 années derrière les barreaux. Il s’est fait brisé. Il est sorti de prison un jour de novembre. Cassé, il s’est rendu compte qu’il n’arrivait même plus à aimer ses proches…

« CELLBLOCK C » est une chanson saisissante de Jack Clarck, l’écrivain chauffeur de taxi de Chicago. Elle nous interpelle, nous alarme et nous informe sur les innocents emprisonnés. George Lewis, tout comme Roman Ortez, sont des personnages inventés par Jack Clarck. Mais l’histoire n’est que pure vérité, exprimée avec des mots simples et directs. L’interprétation de Jay and The Cooks et l’ambiance sonore ne sont pas sans rappeler l’atmosphère et la couleur des Lords of The New Church, avec une petite pointe de Johnny Cash. L’auteur se demande comment peut-on rester libre si des innocents sont encore incarcérés. Et selon lui, dans chaque prison il y a des innocents. Des gens qui seront cassés à jamais. Des hommes qui ne seront plus jamais entiers. Pour dénoncer cette situation, il a confié ses paroles et sa musique à Jay and the Cooks. CELLBLOCK C est sur l’album I’M HUNGRY.

Selon une étude du National Registry of exonerations (Registre national des erreurs judiciaires), un projet conjoint de l’Université du Michigan et de l’université Northwestern (Chicago), le nombre d’erreurs judiciaires découvertes par les autorités américaines est toujours en nette augmentation. En 2015, record battu avec 149 disculpés qui ont passé en moyenne 14 ans et demi en prison. Plus de 1500 prisonniers ont été innocentés aux États-Unis au cours des 25 dernières années.
Près de 20% des personnes innocentées avaient à l’origine plaidé coupable.

Toujours selon le Registre national des erreurs judiciaires, 56 % des personnes innocentées en 2013 avaient été arrêtées et condamnées à la suite d’un faux témoignage. Les erreurs commises par des témoins oculaires sont à l’origine de 38 % des verdicts de culpabilité aux États-Unis. Dans 46 % des cas d’erreur judiciaire, c’est le travail des policiers qui est en cause même si ce n’est souvent pas le seul facteur.

Pour en savoir plus sur le National Registry of exonerations et son dernier rapport

En France, la révision de procès est une procédure rarissime. Pour en savoir plus sur le sujet, vous pouvez lire un très bon article de Yann Bouchez publié par Le Monde

Photo Edith Gaudy
Photo Edith Gaudy

CELLBLOCK C

My name is George Lewis I’m in cellblock C
the judge said natural life 1983
an 8 by 12 cell that’s been my home
you got my body not my soul

And I will never be whole again.

You said I killed the grocer named Roman Ortez
took all his money, shot him in the head
but you never explained where all that money went
and you never explained those stranger’s fingerprints

And I will never be whole again.

the state had two witnesses who identified me
as the man in black they’d seen flee
well I cursed that stain for 18 years
I cursed the god who put me here

gangsters and sadists they came for me
I learned to fight but I learned not to see
those screams in the night, I did not hear
there’s only one man in prison, there are no friends here

And I will never be whole again.

Along came new fingerprint technology
year after year the state denied my pleas
finally their own computers forced them to see
the real murderer, hell he was in cellblock

I walked out of prison on a cold November day
and I discovered that my soul had lost its way
I’d held it so close I couldn’t let go
I couldn’t love the people that meant the most

And I will never be whole again.

So you the people, you put me here
and what kind of lessons did you learn?
If there are innocent men imprisoned are you really free?
every cellblock holds someone just like me

and we can never be whole again/how about you?
and we can never be whole again/can you?
and I will never be whole again

paroles et musique : Jack Clark – Éditions AMOC

Photo Edith Gaudy
Photo Edith Gaudy

Le Dernier Assaut est lancé !

LE DERNIER ASSAUT est un album de 14 titres consacrés à la Première Guerre Mondiale avec Dominique GRANGE, TARDI et les musiciens d’ACCORDZÉÂM.

En 2014, à l’initiative de Juste Une Trace, un nouveau spectacle de Tardi et Dominique Grange est produit pour le Centenaire de la Grande Guerre. Paul Bessone organise la rencontre entre l’auteur dessinateur, la chanteuse et les 5 musiciens d’Accordzéâm. C’est en Allemagne que « PUTAIN DE GUERRE ! » est présenté pour la première fois sur scène. Le spectacle fut à l’affiche du Festival International de la Bande Dessinée d’Erlangen et a ensuite été présenté proche de Toulon, à Londres, Lisbonne, Draguignan, Lucerne et Luxembourg.

Durant l’automne 2015, la production de l’album commence. Il est enregistré à Paris au Studio 180 puis finalisé au cours du premier semestre 2016. LE DERNIER ASSAUT présente une petite évolution du répertoire du spectacle PUTAIN DE GUERRE !, lui donnant une dimension un peu plus internationale. Il comporte 5 chansons en français dont 2 titres originaux inédits et 3 avec une nouvelle orchestration, 2 compositions historiques d’auteurs anonymes dont 1 titre en italien et 1 en anglais,  une autre chanson plus récente dans la langue de Shakespeare de l’auteur écossais Eric Bogle, une chanson en allemand de Bertolt Brecht écrite en 1918, 2 compositions instrumentales et 3 textes de Tardi qu’il a enregistrés pour l’occasion.

Comme l’album DES LENDEMAINS QUI SAIGNENT réalisé en 2009 (Juste Une Trace) et dont le spectacle fut aussi présenté à Montréal, Québec, Craonne et Barcelone, il s’agit de chansons contre la guerre. DES LENDEMAINS QUI SAIGNENT comportait notamment « Tu n’en reviendras pas » d’Aragon et Léo Ferré, des paroles de Montéhus, d’autres de Sébastien Faure, celles de combattants anonymes dont « La chanson de Craonne » et « Le Déserteur » de Boris Vian avec le dernier couplet dans sa première version manuscrite. Pour les amateurs et les curieux, des exemplaires CD de l’album DES LENDEMAINS QUI SAIGNENT sont encore disponibles.

L’édition limitée CD digipack de l’album « LE DERNIER ASSAUT » est disponible dans la boutique.

visuel_LDA_front_site

Le répertoire :

1 – PETITS MORTS DU MOIS D’AOÛT (Dominique Grange, Editions AMOC) 4’28
2 – COMBATTANTS POIDS COQ (texte Tardi) 1’50
3 – LA COMPLAINTE DES BANTAMS (Dominique Grange) 4’29
4 – LAISSE-MOI PASSER, SENTINELLE ! (Dominique Grange, Philippe Mira, Editions AMOC) 4’57
5 – DIE LEGENDE VOM TOTEN SOLDATEN (Bertolt Brecht) 05:07
6 – DES HAUTS DÉBATS (Michaël Bideault) 5’57
7 – HAPPY BIRTHDAY, WILLIE ! (texte Tardi) 1’20
8 – NO MAN’S LAND (Eric Bogle, PLD Music Limited, Happy as Larry Publishing) 5’43
9 – O GORIZIA (anonyme) 4’00
10 – AU RAVIN DES ENFANTS PERDUS – Chanson pour Vauquois (Dominique Grange, Editions AMOC) 4’26
11 – HANGING ON THE OLD BARBED WIRE (anonyme) 3’03
12 – ADIEU, BROUTILLE ! (texte Tardi) 0’56
13 – LE DERNIER ASSAUT (Dominique Grange) 3’56
14 – NATZURKA (Nathanaël Malnoury) 5’34

visuel_LDA_back_logos

Du Rock Français sur les rives du Mississippi

Quand il ne prend pas son vélo ou son scooter, à Paris, Jay se déplace en métro. Il connaît parfaitement la ligne 13 et comme tous les voyageurs, il passe toujours trop de temps dans les transports en commun. C’est souvent compliqué pour ceux qui circulent tous les jours ainsi. Alors Jay a pris sa plume et, pour une fois, il a écrit directement un texte en français. Après avoir couché ses idées sur le papier, il appelle le guitariste Paul Péchenart à la rescousse et lui propose d’en faire une chanson : C’EST COMPLIQUÉ.

Jay_Johan Asherton_The Froggies_80sPaul Péchenart est un membre fondateur des «Dogs». Il manipule les riffs et les phrases inlassablement. Dans les années 80, il jouait aussi avec Jay dans «The Froggies», le groupe de Johan Asherton. Il reprend donc le texte, y met sa patte d’auteur puis donne à l’ensemble une couleur naturellement «rock français» avant de remettre le tout à Jay.

Jay et Paul ont aussi un autre point commun : ils ont tous les deux joué le blues avec Luther Allison. Jay va donner une touche de Rhythm and Blues à la composition. Le processus de création ne s’arrête pas encore là. Les paroles restent en français mais la musique nous emmène indiscutablement aux États-Unis.

Un enregistrement de base (démo) est alors passé à Marco Di Maggio (le directeur artistique et guitariste de tout l’album I’m Hungry). Comme vous le savez peut-être, Marco est nettement influencé par le Rock’n’Roll. Il a joué avec Slim Jim Phantom (Stray Cats), Kevin Smith (Brian Setzer Orchestra) ou encore Albert Lee… et cela s’entend.

Une fois en studio, C’EST COMPLIQUÉ se transforme de nouveau et devient Rockabilly. Jay chante un peu comme Johnny Cash l’aurait fait, avec une touche de Country music.

Finalement, la chanson évolue avec le temps et donne maintenant une bonne idée de tout ce que l’on peut entendre sur les rives du Mississippi, quelque chose de très éloigné du métro parisien pour quelqu’un qui ne comprendrait pas le français.

Photo Edith Gaudy
Photo Edith Gaudy

C’EST COMPLIQUÉ est sur l’album I’M HUNGRY de Jay And The Cooks disponible dans la boutique

I'm-Hungry_back+

Au hasard d’une rencontre avec Jack Clark

C’est assez inhabituel de s’installer dans un taxi et de trouver un manuscrit sur le siège à côté du conducteur. Ce qui rend le taxi de Jack Clark unique, c’est qu’il est à la fois le chauffeur du véhicule et l’auteur de romans.

Jack Clark est donc chauffeur de taxi à Chicago depuis une trentaine d’années. Il lui arrive aussi de voyager plus loin et de taper la chanson. C’est à Montreuil, lors d’une scène ouverte, que Jay l’a entendu et rencontré.

Jack Clark a publié 3 romans et de nombreux articles dans le Chicago Reader depuis le milieu des années soixante dix. Il a mis de côté le journalisme pour écrire des nouvelles, des séries noires, des romans policiers, et des chansons teintées de blues, de folk et de country. Le Washington Post n’hésite pas à dire de son roman «Nobody’s Angel», que c’est «une pierre précieuse qui ne contient pas de mots inutiles ou de fausses notes».

Au début, Jack Clark vendait directement ses livres «brochés main» à ses passagers… C’est ainsi qu’il en a écoulé plusieurs centaines d’exemplaires avant d’attirer l’attention d’un éditeur.
Au volant de son taxi encore 2 ou 3 jours par semaine, il se nourrit notamment des conversations qu’il engage pour imaginer de nouvelles histoires et écrire.

JAY a toujours était proche de la littérature.  Tout simplement, dans l’album I’M HUNGRY, il chante deux textes inédits de Jack Clark.

Les paroles sont si limpides qu’elles nous plongent en quelques secondes dans une histoire. Pour vous donner une idée, voici un extrait de l’enregistrement et le texte intégral de DRINKING AND THINKING (ABOUT YOU).

You ought to be here by my side
but late one night you suddenly said goodbye
now you’re another man’s wife
and ‘m high as a kite
I’m drinking and thinking about you.

That night on the Gantes Memorial bridge
We danced to a soft summer wind
A tug boat pierced the night
with our very own spotlight
and we twirled from end to end.

New York City after the snow.
We walked those streets until dawn
then we hurried back home
to our cozy warm hotel
and when we woke every last snowflake was gone

There’s night when I wake from a dream
you’re so close I swear I can feel you
I see that wonderful hidden smile
the sparkle in your eyes
but then you fade and I’m alone that’s what’s real.

That night I said the wrong thing
it was like fire poured on gasoline
I didn’t mean it I tried to explain
but yes I’d said it just the same
and you were gone before I could say.

paroles et musique : Jack Clark – Éditions AMOC

DRINKING AND THINKING (ABOUT YOU) et CELLBLOCK C sont sur l’album I’M HUNGRY de Jay And The Cooks disponible dans la boutique

Photo Edith Gaudy
Photo Edith Gaudy
  • Vous voulez nous joindre ?

    pour votre projet, pour avoir des informations, pour un partenariat ...